Chapitre 18 : Les retrouvailles entre un père et son fils

2 0 0
                                    

Dans le précédent chapitre...

- Je suis allé voir mon père.

Voici la suite !

Zak

Je suis assis sur le fauteuil de son bureau alors qu'il est assis en face de moi avec son jus de pomme dans son verre.

Père : Bon... Si tu es venu, ce n'est pas par courtoisie, n'est-ce pas ? Dit-il en me fixant et en buvant son jus de pomme.

Moi : En effet, j'ai besoin de ton aide pour quelque chose. Lui dis-je en le regardant dans les yeux, impassible.

Il termine de boire puis il pose le verre sur la table en fermant les yeux et il croise les bras en disant :

Père : Pour quelque chose ou pour... Quelqu'un ? Dit-il en ouvrant ses yeux, les bras toujours croisés.

Je soupire doucement en levant les yeux... Apparemment, je ne peux rien lui cacher .

Ça sert à rien de mentir, il sait tout car "je suis son fils, le fruit de son amour et de sa conn*rie d'enfance, etc." Mais bon, l'heure n'est pas à l'insulter de tous les noms.

Moi : Le grand frère à ma colocataire est en garde à vue alors qu'il est innocent. Dis-je rapidement en le regardant dans les yeux.

Il me sourit amèrement et il dit :

Père : J'imagine que c'est Ash, le grand frère de cette vierge de Farida qui est ta colocataire, non? Dit-il en me souriant amèrement.

Moi : TU LA CONNAIS !? Hurlai-je d'étonnement.

Père : Oui... Malheureusement, oui. Dit-il en buvant son verre de jus de pomme avec désinvolture.

Je le regarde, étrangement face à sa réaction surprenante car je crois que c'est cette réaction qu'il prend quand il a fait quelque chose de mal à une personne.

Moi : Qu'est-ce que tu lui a fait ? Dis-je avec un ton menaçant et froid.

Il pose son verre sur la table et me regarde avec un air désinvolte et froid.

Père : Moi ? Rien. Pourquoi tu me demandes ça ? Dit-il avec un sourire hypocrite.

Moi : Tu mens ! Dis moi d'où tu la connais ! Dis-je de manière violente à mon père qui lève les yeux.

Il soupire face à mon ton et il dit :

Père : Je la connais car elle était dans la même chambre d'hôpital que toi. Dit-il en croisant les bras et en regardant la fenêtre.

Je le regarde pour lui forcer à parler et il continue.

Père : Elle était souvent hospitalisée dans les mêmes périodes que toi, à croire que le destin voulait que vous soyez ensemble. Des fois, tu sortais de ton mini coma d'une semaine et tu lui parlais de tout et de rien mais quand c'était moi qui voulait te parler, tu étais soit froid soit muet. Dit-il, pensif.

Moi : Normal, t'étais un tyran. Dis-je soudainement, froidement.

Mon père tourne la tête me regarde, choqué de mon propos alors que je le regarde froidement pour qu'il continue. Il soupire mais il dit soudainement :

Père : C'est aussi cette "amitié" qui t'a mené à ta mort. Dit-il d'un ton mystérieux en imitant les guillemets avec ses doigts.

Je le regarde, plus insistant que d'habitude et il me regarde avec un petit sourire sadique.

Moi et mon colocataire fantômeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant