Chapitre 1

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~ Point de vue de Bailey ~
Assise sur mon lit, en face de la grande fenêtre de ma chambre étudiante, j'observais les petites maisons aux alentours. Je ne pensais à rien. Sous le ciel étoilé se répandait une douce pluie qui perlait les vitres de toutes les habitations, et par moment on croyait apercevoir çà et là de petits éclairs incertains. J'aimais beaucoup ce temps, car le simple bruit de la pluie me relaxait, m'apaisait.
Il était déjà 23h30, et le lendemain avait lieu la rentrée de ma première année dans l'Université de Stanford, aux US. Je m'allongeai sur mon lit et je fixai le plafond, perdue dans mes pensées. Dans huit heures et vingt trois minutes précisément, j'allais débuter ma première année d'études dans l'ingénierie.
*
Le matin, j'étais arrivée un peu en retard en cours parce que mes affaires avaient glissées de mon sac grand ouvert. Mais je n'avais rien manqué, car notre professeure Mme Bonjean faisait son discours de bienvenue à en mourir. Environ cinq minutes après mon arrivée, elle fut interrompue de nouveau par un garçon qui fit son apparition dans l'encadrement de la porte. Il était beau. Très beau. Ses cheveux blonds et soyeux faisaient ressortir ses magnifiques yeux bleu ciel, et son visage parsemé de petites taches de rousseurs lui donnait un charme tout particulier. Les quelques filles présentes s'intéressaient soudainement à ce qu'il se passait dans la salle, en admiration devant le nouveau.
- Bonjour, dit froidement la professeure.
- Salut, désolé pour le retard, répondit-il.
- Allez vous assoir, et vite.
Le discours ennuyant reprit, et j'écoutais de nouveau attentivement. Mais parfois, il m'arrivait de regarder ce beau garçon aux cheveux blonds, et j'étais curieuse de savoir comment il s'appelait.
Quand les deux heures de cours s'étaient enfin écoulées, je me dirigeais vers le nouveau et lui demandai :
- Salut. Tu t'appelle comment ?
-  Max. Et si c'est pour me draguer, pas la peine, répondit-il avec un sourire arrogant.
J'ai mal entendu là ?
- Euuh, pardon ?
- J'ai l'habitude des filles, poulette. Je sais quelles sont leurs intentions quand elles viennent vers un beau mec comme moi, et qu'elles me fixent déjà depuis 10 minutes en croyant être discrète.

Je rêve. Bon, ok je l'ai peut être fixé mais en vu de me faire de nouveaux amis !

Ce genre de garçon, ça me dégoûtait. Tout sentiment que j'aurais pu éprouver pour lui jusque là s'était définitivement envolé. Après un court silence, je finis par répliquer:
- Je crois qu'il y a une différence entre demander le nom de quelqu'un, et l'aimer.
Il me regarda en s'approchant de moi, mais je tint tête. Je n'étais pas du tout intimidée.
- Et toi, c'est quoi ton prénom ? questionna-t-il.
- Bailey, répondis-je sèchement.
- Bailey...Turner ?
- Euh...oui. Comment tu sais ?
Il me pris par la main, et m'éloigna des regards. A présent, on n'était plus que tous les deux dans un petit coin près des casiers.
- Mais qu'est-ce que tu fiche ? j'interrogeais.
Il me plaqua contre le mur, et je lui lançai au visage :
- Mais t'es taré ou quoi ? T'as un vrai problème !
- Je crois que j'ai quelque chose qui t'appartient en ma possession, finit-il par dire, sourire en coin.
Intriguée, je le regardais d'un regard interrogateur, et il sortit de son sac mon téléphone... déverrouillé !?
Mais, mais... comment est-ce que ?
Comme si il avait lu dans mes pensées, il dit :
- Je l'ai trouvé dans les couloirs et...
- Rends moi ça ! criais je en tendant le bras vers sa main.
- Attends, calme toi. Je te le rendrais. Mais, à une condition.
Oh non. J'ai tellement de photos et de conversations privées...
- Bon, lui dis-je. Quelle est ta condition ?
- On va faire un jeu. Si tu gagnes, je te le rends, me répondit-il.
Oh mais quel gamin !
- Et sinon ?
- Sinon...tu me devras une faveur.
- Non, non sûrement pas. Rends le moi immédiatement, et qu'on en finisse ! Il n'y a pas de conditions, c'est à moi !
Il mit mon téléphone hors de ma portée, avant de griffonner une phrase sur un petit bout de papier. Je m'empressai d'ajouter alors :
- Quelles sont les règles ?
- Je vais essayer d'accomplir ce qu'il est écrit sur ce bout de papier. Si j'y arrive en un mois, j'ai gagné. Sinon, tu as gagné.
- Et qu'est-ce qu'il est écrit ? demandai-je impatiemment.
- Ça, tu n'as pas le droit de le savoir. Alors, marché conclu ?
Je pensai à mon téléphone, et à tout ce dont ce petit arrogant pouvait avoir accès. Alors, je répondis entre mes dents :
- Marché conclu.

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Salut mes lecteurs ! J'espère que ce premier chapitre vous a plu. Si vous avez des questions sur mon livre, ou bien sur la suite de l'histoire, n'hésitez pas à me le dire en commentaire. Je posterais la suite dès qu'elle sera disponible.
En attendant, de gros bisous 😘

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