Just a really bad day

Le commencement

"Très cher Batsy,
Tu disais vouloir me comprendre, comprendre ce qui m'était arrivé. Alors pour t'aider, demain commencera la pire journée de ta vie.
Et demain, à minuit, je serai sur le toit du GCPD et j'attendrai que tu viennes pour tout t'expliquer... Si tu n'est pas devenu fou! HAHAHAHAHA
HAHAHAHAHAHAHAHAHAHA
~J"

Bruce soupira une fois de plus et replia le papier.

'Comment ça la "pire journée de ma vie"? À quoi dois-je m'attendre? Qu'est-ce que je peux faire pour empêcher ça? Est-ce que je peux empêcher ça? Qu'est-ce que le Joker a derrière la tête? En quoi ça va m'aider à le comprendre?' se demandait le milliardaire.

Il se recoucha, sachant très bien qu'il ne dormirait pas. Tout était bien trop calme et silencieux.

Il frissonna et se demanda à quoi le clown pourrait s'en prendre pour l'atteindre.

'Alfred, Wayne Enterprise, le manoir Wayne...'

Puis, Bruce sentit une sueur froide glisser le long de son dos.

Et si... Et si le Joker connaissait son identité?

La nuit s'annonçait longue et difficile.

-----------minuit----------

Bruce descendit à minuit, persuadé que tout allait commencer à cette heure précise.

Il alluma la télévision, stressé.

Il avait toujours à peu prés su ce que le Joker préparait mais là... Là il ne savait rien. Et ça l'angoissait.

Il entendit un cri et frissonna brutalement en se relevant, partant en courant vers les escaliers.

-"Alfred?! Alfred!" appela-t-il désespérément, gravissant les marches quatres à quatres.

Il courrut devant la porte de la chambre du majordome qu'il défonsa.

-"Alfred?!"

Il fouilla la pièce du regard, le coeur battant, et tomba sur le corps du vieil homme, allongé au sol devant la fenêtre ouverte.

Il se précipita vers le majordome et posa deux doigts dans son cou. Le brun frissonna violemment : le pouls de l'homme était nul.

-"Alfred! Alfred, répondez! Restez avec moi, J'vous en supplie. Me laissez pas." paniqua-t-il en tentant un massage cardiaque.

Rien n'y fit et des larmes s'échappèrent de ses yeux.

-"Pas vous, je vous en supplie... Par pitié..." implora le brun.

Il se jeta sur le téléphone d'Alfred et appela une ambulance.

Puis, il prit la main du vieil homme dans la sienne.

-"Ne me laissez pas Alfred... Ne m'abandonnez pas... J'vous en supplie... Par pitié..." murmura le milliardaire en se penchant sur le corps de l'homme.

------une heure et demi------

-"Je suis désolé monsieur Wayne..."

L'ambulancier posa sa main sur l'épaule de Bruce.

Ce dernier avait l'air froid et menaçant malgré les larmes ruisselant sur ses joues.

Il hocha la tête en silence et regarda l'ambulance partir avec le corps du vieil homme.

Bruce n'avais jamais été le fils de Thomas Wayne et il le savait. Il était le fils d'Alfred Pennyworth et aujourd'hui, son père était mort.

Il alla s'assoir dans sa cuisine, dans la pénombre, et prit une bouteille d'alcool.