𝑮𝒆𝒕 𝒚𝒐𝒖 𝒕𝒉𝒆 𝒎𝒐𝒐𝒏 - Dylan O'brien

.𝟎𝟏.

"𝙔𝙤𝙪 𝙜𝙞𝙫𝙚 𝙢𝙚 𝙖 𝙨𝙝𝙤𝙪𝙡𝙙𝙚𝙧 𝙬𝙝𝙚𝙣 𝙄 𝙣𝙚𝙚𝙙𝙚𝙙 𝙞𝙩 "

six month after this event.

On a tous droit à un miracle dans notre vie.
Quelqu'un ou quelque chose qui changera notre vie et nous feras voir la vie d'une autre manière, d'un autre angle.
Mon miracle à moi, ça été de croiser le chemin de Dylan.
Il a transformé chaque moment noir de ma vie pour le rendre le plus beau possible.

Californie,High School,

Je rentre dans l'enceinte du lycée, capuche sur la tête, mes écouteurs placés dans mes oreilles.Je regarde le sol veillant à éviter de croiser le regard de n'importe quel élève de cette école.
Il n'y même pas une semaine de ça, plus précisément le dernier jour des vacances, mon ex copain a publié sur Instagram une dizaine de nudes que je lui avais envoyé lors de notre relation.Les photos ont tournées dans tout le lycée mais pas que ici, dans plusieurs autres lycées aussi.
J'étais devenue une cible en mouvement que chacun essayait un peu plus d'abattre.
Je ne me suis pas présentée en cours tout le long de la semaine dernière et cela n'a pas arrangée mon cas: il étaient tous encore plus sur mon dos.

Je n'avais plus personne à qui parler car la seule fois où j'ai essayée, je me suis prise des moqueries ainsi que des insultes en pleine face.Je longe les couloirs avec tout leurs regards braqués sur moi.Je veux à tout prix ne pas croiser ces regards pleins de jugement car ça me brise un peu plus à chaque contacts visuels.

Je me dépêche de me rendre dans ma salle de cours où les élèves étaient déjà installés à leurs place attribués bien que le professeur n'était pas encore là.
J'avance dans l'allée me dirigeant vers la place juste avant celle du fond.
Mes camarades de classe me suivaient attentivement du regard, comme s'ils attendaient quelque chose.
Quand j'arrive devant mon bureau, je comprends mieux leurs réactions.

Une autre copie identiques à celles tombées de mon casier était collée à mon bureau avec des inscriptions autour.«Pute», «Salope», et bien d'autres choses étaient inscrites.
C'était de trop, je ne savais pas me retenir.Un sanglot se fait entendre contre mon gré tandis que je porte ma main sur ma bouche en tentant qu'on ne l'entende pas mais c'était trop tard.
Un garçon avait laissé s'échapper un rire ce qui combla le blanc qui régnait.
Des petits rires qui n'essayaient même plus de cacher ainsi que des murmures se faisant entendre à présent de part et d'autre de la classe.

Je tente de retenir mes pleures du mieux que je peux et sort de la classe au moment où mon professeur y rentre.J'arpente les couloirs et y trouve un vide à moitié plongé dans le noir.
Je claque mon dos contre une rangée de casier et me laisse glisser le long de celle-ci jusqu'à être assise par terre.
Et je le lâches prise, je lâches tout.Je pleure bruyamment laissant sortir toute la peine et la douleur qu'il y a actuellement au fond de moi.J'étais dans ma bulle de tristesse et de noirceur.Et alors que tout semblait s'écrouler autour de moi, le miracle est apparu.

-:Euh,ça va ?

J'ai révélée ma tête vers lui;
Le peu de maquillage que j'avais mis devait couler le long de mes joues, mes yeux doivent sûrement être gonflés et rouges.

-:À ton avis ?
-:Ouais j'avoue.Question conne.

On s'est échangé un regard puis j'ai ramené le mien vers mes basket.Il est resté de longues secondes debout à deux mètres de moi,j'ai eu le temps de remarquer qu'il avait une bande de papier toilette collé à sa chaussure droite puis il s'est soudain assis à côté de moi en soupirant.

-:Je m'appelle Dylan.Je viens d'arriver enfin,je suis arrivé la semaine dernière.
-:Ce lycée pue la merde.
-:Charmante description.

Il espérait sûrement me faire sourire mais ça n'est pas le cas.Il eu donc un autre blanc avant qu'il reprenne la parole.

-:Je me suis trompé de classe et je suis accidentellement rentré dans les vestiaires des filles de 1ères.

Ses paroles me vaut un petit rire;
Je ne comprenais pas ce qu'il attendait de moi ni pourquoi il restait là.

-:T'as du papier cul collé à ta chaussure.

Il a rapidement dirigé son regard vers sa chaussure avant d'enlever ce qui était collé à celle-ci aussi rapidement.J'ai émit un faible rire tandis que lui rigolait nerveusement.

-:Tu veux...parler de ce qui s'est passé ?
-:Quoi ?
-:Je veux dire, de pourquoi tu pleurais.

J'ai lentement tournée mon regard vers lui.J'aurais voulu lui expliquer mais je savais très bien qu'il était déjà au courant.Il avait beau être nouveau d'une semaine, il devait déjà connaître l'histoire.Mais j'avais envie de lui expliquer ma version, la version que personne n'avait et ne voulait entendre.Mais les mots ne sortirent pas.J'y parvenais pas.
Alors sans m'en rendre compte, les larmes coulaient de nouveau de plus belle.
Il m'avait d'abord regardé ne sachant comment réagir et ne sachant quoi faire.Puis comme s'il avait deviné que c'était qu'il me fallait, il a passé sa main sur l'arrière de ma tête et la posée sur son épaule.On est resté comme ça sans rien dire, seuls mes pleures se faisaient entendre dans le couloir.

Ce jour là, Dylan, Tu m'as donné une épaule quand j'en avais besoin.