bouches cousues

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image au sol
instant fragile
dièses et bémols
pleurs immobiles

vêtements parfumés aux couleurs vermillon
et
aimants aux poignets saignants sur l'horizon

la petite fille pénètre l'amertume

des corps oubliés

la petite fille déserte les costumes

au tissus déchiré

alice tu te meurs dans les bras de juin
toutes deux calcinées par le soleil assassin

motus et bouches
(cousues)
trébuche et touche
(l'inconnu)

couleurs de démence
sur la piste de danse
alice aux illusions
laisse pleurer l'abandon

les enfants crient dans mon ombre
démons noirs
et sang roussi
les lumières aveuglent mes prunelles inondées d'un orage immortel mortel
la mort a quitté les corps pour envahir les cœurs éternels

morphine   Où les histoires vivent. Découvrez maintenant