je suffoque dans l'espoir
et mes démons reviennent
au détour du trou noir
de mes lueurs d'ébènesang séché ; samedi juillet
épave mortelle ; meutris mon corps
couleur du noir ; noyade de l'ombre
ondule de pleurs ; pluvieuse étreinte
éteinte de braises ; baiser cauchemarset s'imaginer
(mes poignets zébrés)
les robes déchirées
(ont brisé l'été)mes mots s'égarent
mes cris s'allument
au creux du soir
dans l'amertumealice tu existes de part ton nom qui suffit à raconter ta tombe
les réverbères sont morts hier dans les bras des anges
les cicatrices sont passagères dans mon cœur mélange
VOUS LISEZ
morphine
Şiiralice est morte, tu sais, là où plus aucun cris ne s'entendent tant l'atmosphère est étouffante - janvier 2022