les cris s'allument

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je suffoque dans l'espoir
et mes démons reviennent
au détour du trou noir
de mes lueurs d'ébène

sang séché ; samedi juillet
épave mortelle ; meutris mon corps
couleur du noir ; noyade de l'ombre
ondule de pleurs ; pluvieuse étreinte
éteinte de braises ; baiser cauchemars

et s'imaginer
(mes poignets zébrés)
les robes déchirées
(ont brisé l'été)

mes mots s'égarent
mes cris s'allument
au creux du soir
dans l'amertume

alice tu existes de part ton nom qui suffit à raconter ta tombe

les réverbères sont morts hier dans les bras des anges
les cicatrices sont passagères dans mon cœur mélange

morphine   Où les histoires vivent. Découvrez maintenant