Chapitre 11

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13/07/7,

Salle à manger,

12h45.

Toute la famille était attablée, autour d'un gros plat de tomates farcies. C'était un jour, plutôt ensoleillée, où la bonne humeur était au rendez-vous dans la maison du Grand-père.En mangeant sa première tomate farcie, la châtaine se mit à repenser à la veille. Elle n'avait pas fait grand-chose et elle avait décidé de se reposer, en faisant une petite grasse matinée jusqu'à 11h.

Après avoir attendu sagement l'heure du repas de midi, l'après-midi, elle était sortie dans le jardin de son papi, pour ensuite revenir dans la maison pour écouter de sa musique.Le soir venu, avant de manger le dîner en compagnie de sa famille, elle s'était rappelé qu'il fallait qu'elle écrive dans son petit carnet vert.

Puis, après avoir écrit ce qu'elle voulait, Mme Cabrel l'avait appelé pour venir manger le dîner avec eux. Et la soirée s'était ensuite terminé avec le visionnage d'un film de Marcel Pagnol, « Marius », le premier volet de la célèbre série de films « La trilogieMarseillaise ».

Même si les films dataient des années 30, Manon aimait beaucoup les réalisations de Marcel Pagnol. L'ambiance que dégageait la Provence à l'époque lui plaisait beaucoup, malgré si de nos jours, Marseille était devenu un nid à loubard de la banlieue.

Puis, aujourd'hui était arrivée. Elle s'était tout simplement levé à 9h, et en regardant son tatouage « 013 » inscrit sur sa peau, elle se rappela du rendez-vous des scientifique, qui allait se tenir aujourd'hui même.

Demain, ça allait être le 14 juillet, qui était le jour de la fête Nationale. Son grand-père avait décidé d'emmener tout le monde à Arcachon, dans une villa dont il possédait un appartement, dans la ville d'Hiver.

À table, c'était l'un des sujets principaux des discussions des adultes :

Nous partirons tôt demain pour y être lors de la cérémonie de la ville. Il ne faudra pas se coucher trop tard, hein Manon ? Lui demanda son grand-père.

Bien sûr. Je me coucherais à 21h30, comme lors des jours d'école. Lui promit-elle.

Très bien. J'espère que tu tiendras ta parole. Ah ! Et tiens. Il y a quelque chose qui pourrait bien t'intéresser là-bas.

De quoi ? Ne me parle plus de saut à l'élastique, je ne suis plus un bébé.

Non, ce n'est pas du tout ça ! Mais c'est une surprise. Tu la sauras demain, lorsque nous serons arrivés là-bas.

Étonnée par le mot « surprise » dans la très courte réponse de son aïeul, cela la rendit bien curieuse :

Papi ! Mon anniversaire, ce n'est pas la 14 juillet, mais le 26 juillet ! Pourquoi faire une surprise ? Tu ne pourrais pas au moins me donner un petit indice ?

Son papi mangeait et l'ignorait. Pour combler le manque de réponse, ce fut son père qui intervint :

Manon, tu sais très bien que ton Papi adore les surprises. Sans penser à Noël ou aux anniversaires. Et puis, tu n'auras qu'une après-midi, une nuit et un trajet de voiture à attendre avant de savoir. Déclara-t-il en découpant une demi-tomate farcie dans son assiette.

Ton père a raison. Apprends à être patiente. Depuis petite, tu fais toujours ton impatiente. Enfin bref, d'ailleurs Simon, tu part demain soir pour retourner dans l'Essonne, je crois. N'est-ce pas ?

Stranger-Powers (En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant