Commencement

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6h du matin. J'ouvre les yeux. Le soleil commence à se lever. Je m'assoie dans mon lit. J'écoute les bruits de la ville qui s'éveille, le soleil passes par rayons à travers mes rideaux, je suis tentée de me rendormir. Mais je me lève quand même. Je sors de mon lit, attrape mes habits et me dirige vers la salle de bain. Je regarde dans le miroir, et me voilà.
Je suis un petit gabarit, ni mince, ni grosse, j'ai les cheveux courts, bouclés et brun. Mon visage n'est pas beau, mais il n'est pas moche. Je porte des lunettes sales qui cachent mes yeux vert. Je remarque un bouton sur le bout du nez qui est apparu dans la nuit.
Je m'appelle Alex, j'ai 17 ans, et mon cauchemar va bientôt ce réaliser.

J'ouvre le robinet est espère de toute mes forces qu'il reste un peu d'eau chaude. Je me traîne sous la douche, et laisse couler l'eau sur mon corps dénudée. Quand j'ai fini, j'attrape une serviette et me sèche. J'enfile une vielle robe qui appartenait à ma mère. Elle est trop grande. Elle est d'un vert feuille délavée, ça fera l'affaire. Je suis habillée le plus chic que je puisse. Je me coiffe, me pince les joues pour ne pas avoir l'aire d'une morte, et je sors de la salle de bain. Je remarque que les chaussures de mes parents ne sont plus là. Ils doivent déjà être au travail. Je pensais qu'ils serais là au moins pour me dire au revoir, mais bon il faut bien qu'ils puissent se nourrir.
J'attrape une vielle veste en jean et enfile des mocassins que mon père a fait cirer la veille. J'attrape mon sac et je sors de chez moi.

L'air est froid. Pas besoin de me pincer les joues ce matin, avec ce temps là mes joues seront toutes rouges quand je serais arriver. Il y'a beaucoup d'adolescents dans les rues. Je croises mes voisins. Ils me saluent, je les saluent en retour. Leur expression prouve qu'ils viennent de laisser partir leurs fils, Marcus. Les pauvres, ils doivent bien savoir que Marcus, maladroit comme il est, ne mangera pas le dîner avec eux, ce soir.
Moi je ne m'inquiète pas trop pour le test. Je me débrouillerais bien, mais pas trop comme ça je ne serais pas envoyée dans la capitale. C'est comme ça chaque années de toutes façons, il faudrait finir pas s'y habituer, non? Certains jeunes de 17 ans reviennent et d'autre non, qu'est ce que ça y change?

Je marche une petite heure et quand je suis sur le point d'arrivée au centre des tests, le stress commence à venir. Et si j'étais envoyé chez les violets, le pire rang dans cette société? Ou pire encore, et si je me retrouvais chez les jaunes et que j'étais envoyée dans la capitale pour jouée les rats de laboratoire?
Une amie à moi a été envoyé chez les jaunes après le test, je n'ai jamais plus entendue parler d'elle.
Le vent souffle de plus en plus fort, et il fait claquer ma robe contre mes jambes, je grelotte et arrive finalement au centre des tests.

Aujourd'hui est le moment le plus important de ma vie. A la fin du test, je serais envoyé dans une castes pour y passer ma vie. Je pourrais devenir une violette et être obligé de m'occuper des poubelles tout les jours, ou je pourrais être chez les bleus où je deviendrais boulangère ou coiffeuse, ou je pourrai aller chez les verts où je serais ouvrières.
Ou encore chez les rouges, et je serais une avocate ou une politicienne. Tout ce que je ne veux pas avoir ces les jaunes, car je devrais aller à la capital du pays et je ferais partie de la « grande expérience » que le gouvernement a créé il y'a de cela 40 ans. On ne sais pas exactement ce qu'il se passe là bas, mais personne n'en est jamais revenu. J'ai entendue dire qu'on devenait des souris de laboratoires, qu'on nous disséquait ou pire encore. Bref. Rien de joyeux.
J'espère finir rouge parce que les meilleurs travail s'offre à moi dans ce cas là ou encore me retrouver chez les bleus. Mais je préférais ne pas être une verte. Je ne veux pas devenir une de ces abruties qui trie des haricots toutes la journée, merci mais non merci.

En entrant dans le centre je donne mon poignet au mec de la sécurité. Un bleus qui s'en est sortis mieux que les autres à ce que je vois, je peux l'identifier à la couleur bleu de son tatouage.
Il scanne mon tatouage et me laisse passer. J'entre dans un grand halle de toutes les couleurs. Il y'a beaucoup de personnes de mon âges, je ne reconnais personnes. J'aperçois un grand garçon à la peaux très sombre et au cheveux coupé très courts qui pleure à chaud de larmes. Son tatouage est jaune...
Il a du être particulièrement bon à son test car les jaunes sont les personnes « élites », les meilleurs des meilleurs. Selon monsieur le président c'est un grand honneur. C'est ça, c'est trop cool de ne plus jamais revoir sa famille et d'aller dans une ville inconnu pour subir mille tortures.
J'arrive dans le bâtiments des verts. Je suis verte par défaut car mes parents viennent de cette castes. Les verts et les violets sont ceux avec le moins d'adolescents jaunes « élites », c'est à dire le moins de rats de laboratoire. J'aurais de la chance si je suis une bleue.

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