ÉPISODE 35♥

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J’ai senti la haine m’envahir donc je lui ai...👉 sauté dessus.
Je la mordais et la griffais pendant qu’elle criait jusqu’à attirer mon père qui a réussi à me faire lâcher prise.

Je voulais venger ma mère mais que pouvais-je faire contre elle.

Je n’avais pas dit que c’est elle qui l’avait tué parce que personne ne m’aurait cru.

Depuis ce jour , je ne parlais qu’avec Arsène dans la maison et même on pouvait compter le nombre de fois que je lui disais quelque chose.

Mon père me chouchoutait et me comblait de cadeau sûrement pour que je ne ressente pas le vide qu’avait laissé ma mère dans ma vie, mais il ne pouvait rien me donner qui me fasse plaisir si c’était me rendre ma mère.

Toute façon avec Nicole dans la maison jamais je ne pourrai être heureuse.
Elle était jalouse de tout ce que mon père faisait pour moi donc elle ne se gênait pas pour me maltraiter mais je tenais.
Comme je n’avais pas assez de force pour riposter vu que je ne mangeais plus ce qu’elle préparait.

Je n’avais pas confiance. Après qu’elles aient empoisonné ma mère pourquoi n’en feraient-elles pas pareille avec moi. Je me suis alors retrouvée à l’hôpital pour sous alimentation.
Le docteur a dit à mon père que je ne mangeais pas assez et que je manquais de vitamines et de fer.

Pour me forcer à manger mon père me sortait souvent au restaurant et là je mangeais comme pas possible mais dès que je revenais à la maison je ne touchais à rien.

Heureusement j’ai rencontré ma meilleure amie de l’époque pendant que j’étais hospitalisée qui avait le paludisme. On a sympathisé donc je mangeais chez elle quand mon père n’était pas à la maison.
Sans elle je n’aurais pas tenu à l’époque c’était la seule à qui j’ouvrais mon cœur. Elle apportait un peu de mon bonheur dans la tristesse qu’était ma vie.

On était dans la même classe aussi ,donc ce n’était pas plus mal.

Ma marâtre m’a laissé un peu de répit ,mais dès que j’ai été capable de faire des travaux domestiques jai été de corvée tous les jours.
Quand mon père lui faisait la remarque, elle lui disait que c’était pour que j’apprenne à tenir une maison et comme j’étais la plus petite c’était à moi de m’en occuper.
Au moins je cuisinais ce que je mangeais. C’était déjà ça.

Ma vie n’était pas celle dont je rêvais ,mais je m’y faisais. Ça allait à peu près jusqu’à ce que ma féminité commence à se voir et que les garçons commencent à s’intéresser à moi. Je ne voulais sortir avec personne donc j’avais adopté une attitude hautaine pour qu’ils me laissent tranquille.

On me disait que je me comportais ainsi parce que je savais que j’étais belle, que je pensais être meilleure que les autres pour les traiter avec dédain ,mais du moment qu’ils me laissent en paix ils peuvent dire ce qu’ils veulent.

Ça marchait jusqu’à ce que 🅰madou et sa famille arrivent dans notre quartier. Malgré mon attitude il ne voulait pas me lâcher. Il disait qu’il était fou de moi et qu’aucune fille ne lui avait jamais résisté donc il m’aurait coute que coute.

Plus je le repoussais plus il s’entêtait. J’ai tout fait pour qu’il me fiche la paix , mais j’avais l’impression qu’il prenait ça pour un défi. J’en ai parlé à ma meilleure amie qui m’a dit que si je l’ignore il finirait par se lasser.
J’ai suivi son conseil et à un moment je ne le voyais plus donc j’étais contente qu’il ne s’intéresse plus à moi.
Quelques mois après , j’ai eu mon bac et Arsène aussi donc mon père nous a organisé une petite fête.
Ils sont partis en weekend lui et sa femme en nous laissant la maison. Amadou est réapparue à la fête. Je l’ai évité toute la soirée.
Vers la fin je suis allée accompagnée ma meilleure amie qui allait en boite avec son copain ,mais avait dit à sa mère qu’elle passait la nuit chez nous.

 LE DESTIN DE MYRIAM 💓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant