Ennuis avec un Bad Boy

Chapitre 2 ~ Suicide

Comme le titre l'indique, ce chapitre est pour les plus de 13 ans.
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Chapitre 2 ~ Suicide

Ça fait une semaine que tout le monde se moque de moi à cause de James, on m'insulte, on rit de moi quand je passe dans les couloirs, on me pointe du doigt avec une mine dégoûtée et moqueuse.

"Hé, miss trottoir! Alors, tu t'es achetée des vêtements de rechange cette fois? T'en aurai bien besoin, tu pues!" Lance un garçon à ma gauche.

Des remarques comme ça j'en reçois toutes les 5 minutes et même mes profs s'y étaient mis. Ma vie est devenue un enfer.

*

Malheureusement, James et moi avions presque tous nos cours en commun et il passait son temps à me narguer et à m'humilier que ça ne me faisait plus mal.

Nous sommes en histoire, une matière que je hais de tout mon cœur, car je ne comprends rien. Je décide donc de prendre mon téléphone dans mon sac et d'aller sur facebook. Mon mur contient des centaines de messages haineux ce qui me fait échapper un hoquet de surprise.

Le prof, alerté par le bruit se tourna vers moi et au moment où j'allai ranger mon iPhone 6 me l'arracha des mains. "Voilà donc ce que vous faites pendant mon cours et vous vous étonnez d'obtenir des mauvaises notes?" Le prof me crie dessus. "Je vous le confisque jusqu'a la fin de l'année, maintenant chez le proviseur!" Il m'indique du bras la porte et je me lève, je cours vers la porte, avec les larmes dévalant mes joues.

*

Le directeur me sermonna pendant 3 heures consécutives alors j'ai loupé mes cours de tout l'après-midi.

Je fais un dernier tour au toilettes et quand j'y rentre, les filles qui y sont présentes me regardent avec de la pitié dans les yeux. J'avance et comprend pourquoi, ma meilleure amie Sophie est en train de rire avec Naomi, ma pire ennemie depuis la primaire.

Sophie se tourne vers moi et elle rit de plus belle, elle me montre du doigt et Naomi rit avec elle. Elles font comme si j'étais pas là. Les autres filles s'éclipsent hors des toilettes alors que je me rapproche d'elles.

"Oh mais qui voilà?" Rigole Naomi, "ton ex meilleure amie" elle me pointe de son doigt parfaitement manucuré.

"Ex, oui, ex et j'ai bien fait d'ailleurs à ce que je vois." Elle me lance un regard dégouté "Dis moi, quand est-ce-que tu t'es lavée les cheveux la dernière fois? Ah ouais c'est vrai, tu les utilises pour récurer le carrelage de votre salon!" Elle rit de sa blague et Naomi la rejoins rapidement.

"Dommage Cendrillon, que tu n'ais aucun prince charmant pour rendre tes journées moins horribles." Elle hurle de rire et se dirige vers la sortie des toilettes, suivie de près par Sophie.

Je tombe à genoux, les larmes ne voulant plus s'arrêter de couler sur mes joues, mouillant mes cheveux et mon tee-shirt jauni par la poussière. Naomi a raison, ma vie est un enfer, et je n'ai même pas un prince charmant pour me sauver. Je sais ce qu'il me reste à faire...

*

Ça fait 3 jours que je ne vais plus en cours et Gaetan s'inquiète beaucoup quant à mon état. Il est le seul qui ne m'a pas encore lâché, et il vient tous les jours prendre de mes nouvelles et me rapporter mes devoirs.

Ma belle-mère, se foutant royalement de mon état me laissai passer mes journées à la maison et rajoutait toujours plus les corvées sur ma liste déjà bien remplie.

Je me souviens du sourire moqueur de Kim (ma demi-soeur) lorsqu'elle ramena son copain hier soir à la maison. Qu'elle ne fut pas ma surprise voyant que ce n'est personne d'autre que James, après tout, qui se ressemble s'assemble. On aurait dit que cet adage était fait exprès pour eux.

*

Depuis quelques temps, je passai mes journées devant mon ordinateur portable, et en évitant soigneusement de faire mes corvées. Je faisait défiler mon fil d'actualité sur twitter quand je remarquai un lien qui menait vers une de mes histoires sur wattpad, ma préférée de toutes mes histoires. Mais il n'y a pas que ça qui retient mon attention mais les centaines de commentaires sur ce seul et unique tweet.

Tous les messages qui étaient reliés à mon tweet étaient haineux. Ils disaient que mon histoire était nulle, sans intérêt et ils ne se gênaient pas pour m'insulter en même temps. Ils ont même créé un hashtag spécial contre moi #SummerYouareABigLooser.

Je laisse les larmes dévaler mes joues, c'en est trop, j'en peux plus. Je me dirige vers ma salle de bain, prend un rasoir et en arrache une lame. La lame avait déjà fait une entaille dans mon doigt quand je l'avais enlevée.

Je me concentra sur cette lame, elle présente ma libération, mon paradis. Je l'approche de mon bras, puis j'incise mon poignet s'une une petite coupure horizontale. Aie, ça fait mal. Peut importe c'est presque la fin... Je fais courir la lame sur mon bras gauche et me laisse tomber sur le carrelage froid.

Ça y est, je suis enfin en paix.

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Je suis vraiment désolée pour le moment assez... Bon, j'ai juste à vous dire que le suicide, ou la mutilation, c'est du sérieux. Ça ne se fait pas comme ça, c'est un choix décisif qui vous hantera toute votre vie. Dites vous bien que rien n'est pire que le suicide, et que ce n'est pas une vraie solution.