Chapitre 3 ~ T'es une vraie malade!

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"Bip,bip" un bruit me tire de mon sommeil, un bruit très désagréable d'ailleurs.

"Arrrgh" j'émets un son tellement rauque que je n'aurai pas cru que c'était moi si Gaetan ne s'était pas retourné immédiatement.

"Ah! Bonjour" il me sourit amicalement, se lève de son siège pour se rapprocher de mon lit, "alors, ça va mieux?"

"On peut dire" ma tête tourne alors que j'essaye de m'assoir.

"Dis moi pourquoi t'as fait ça?" Il me regarde tristement.

"Pourquoi tu m'as sauvée?"

"Je suis désolé mais je voulais pas que tu partes comme ça! T'aurais pu m'en parler avant de faire une chose pareille!" Il est visiblement furieux.

"Je ne voulais pas te préoccuper davantage.."

"Ok" il se lève, "je vais voir le docteur.

*

Gaetan revient 10 minutes plus tard avec le docteur. Je lis sur son badge Dr Lewis.

"Bonjour mademoiselle"

"Bonjour" je réponds timidement.

"Alors, vous avez perdu beaucoup de sang mais on a arrangé ça hier. Si tout ce passe bien, vous pourrez sortir cet après-midi"

"Merci docteur" je lui dis avec un petit sourire.

Elle me salua, puis salua Gaetan et sortit de la chambre.

"Donc," commence Gaetan, "comme tu seras libre cet après-midi, je me demande si tu voudrais aller au bal d'hiver ce soir"

"Pourquoi pas?" Répondis-je malicieusement.

*
Quelques heures plus tard
*

"T'es prête?" C'est Gaetan, il vient me chercher pour la soirée de ce soir.

Je vérifie mon maquillage, ma robe, puis met mes talons avant de crier un 'j'arrive' à mon meilleur ami.

"Woah, tu es sublime" dit-il en me regardant descendre les escaliers. Il m'offre son bras que j'accepte volontiers.

"Tu sais, si tu ne veux pas y aller avec moi ça ne fait rien..." Je lui dis en toute honnêteté. Si il reste avec moi, il deviendra aussi une tête de turc.

"On laisse pas ces amis comme ça" il me fait un clin d'œil qui me réchauffe le cœur.

*

Arrivés au bal, tout le monde se tourne vers moi lorsqu'on entre dans la salle. Les personnes présentes chuchotent et je suis sûre d'en être la raison. Je laisse le bras de Gaetan pour aller me chercher un verre, je passe devant Naomi et Sophie et elles me jètent des regard dégoûtés avant de partir.

Je m'approche du punch et les autres s'éloignent comme si j'étais le peste. Peu importe.

Je sens quelqu'un me tapoter doucement l'épaule et je me retourne sur James, qui a un petit sourire chaleureux sur le minois, loin de ses sourires moqueurs.

"Qu'est ce que tu me veux." On pourrait entendre de loin le venin dans ma voix.

"Est ce que je peux te parler en privée?" Il a l'air tellement mignon comme ça, quand il et doux comme un agneau.

"Tu n'as pas peur de te faire voir près de moi?"

"S'il te plait" il a l'air triste et sincère. "Ok je te suis" je lui répond, toujours avec mépris.

Il m'entraîne dehors, dans un coin sombre et calme, éclairé faiblement par la lune et les étoiles.

"Donc," il commence, "je voulais te parler de... Enfin de... En fait, j'ai appris ce qui t'es arrivé." Il marque une pause me regardant et guettant ma possible réaction, mais je reste neutre.

"Je, j'en suis désolé... Je n'ai jamais pensé que ça prendrait de telles proportions, que tu irais jusqu'au suicide." Il parle tristement "Vraiment, je m'excuse de tout ce que je t'ai fait subir de toutes les larmes que je t'ai fait verser." Il baisse la tête.

"Écoute je-"

"Ne m'interromps pas s'il te plait" je ferme vite ma bouche avant d'envenimer la situation.

"Sache que," il prend une grande inspiration, "si j'ai fait tout ça, c'était pour toi. Parce que dès que mes yeux se sont posés sur toi, je savais que c'était toi dont j'avais besoin mais je ne voulais pas être faible en faisant le premier pas. D'ailleurs, à l'époque je niais tout, je niais t'aimer car pour moi c'était nouveau, c'était spécial. J'ai jamais ressenti ça." Il prend ma mâchoire et verrouille nos regards ensemble. "Mais quand j'ai appris ce qui t'étais arrivé, je me suis senti aussi minable que jamais. Aussi misérable que possible. Et je veux me rattraper, donne moi une chance."

Moi aussi, dès le début il avait un certain effet sur moi. Je rêvais de lui la nuit, d'un gentil lui mais de lui quand même!

"Je...je... On ne peut pas, je ne peux pas. On est pas fait pour être ensemble. Entre ta réputation de bad boy dominant et la mienne de demoiselle en détresse, on ne peut pas."

"Maudits clichés!" Rit-il "Comme notre vie est tellement clichée alors, autant aller jusqu'au bout." Il se rapproche de moi et me sourit délicieusement. "Fuyons ensemble, partons loin d'ici et loin de toutes ces personnes! Viens avec moi, on sera heureux toi et moi. Donne moi juste une chance."

Je ne peux empêcher le sourire qui s'étale sur mon visage et comme la débile faite de clichés que je suis, j'hoche lentement la tête alors que ses lèvres se posent lentement sur les miennes, scellant notre avenir, sous le clair de l'une et des étoiles.

"T'es une vrai malade" me dis ma conscience.. Et ouais je le suis.

Ennuis avec un Bad BoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant