Chapitre 2: Un nouveau départ

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Un nouveau départ

Plusieurs heures passèrent avant que Irriza ouvre à nouveau les yeux. Elle était dans une chambre d'auberge ou de taverne. La chambre était simple mais spacieuse et tout en bois. Il y avait une petite table avec quelques victuailles dessus, une armoire, un rideau rouge et quelques ustensiles de pêche. Visiblement, cette pièce était à un pêcheur. En regardant sur sa droite, elle vit Gérald assis sur une chaise en train de dormir les bras croisé, son épée brisée posée contre le mur à côté de lui. La vue de celle-ci fait renaître des souvenirs douloureux de la bataille de Kaer Morhen à Irriza. 

En essayant de se relever, elle sentit une légère douleur au niveau de la taille et remarqua des bandages à cet emplacement. En se tenant par la taille, elle se leva du lit et sortit de la chambre pour se rendre dans la salle principale. Celle-ci était très grande, il y avait des tables un peu partout afin d’accueillir les passants. Certains venaient d'arriver, d'autres étaient clairement ici depuis un moment. Au fond à droite de l'auberge se trouvait le bar où un vieux monsieur s’occupait à le nettoyer. Irriza se dirigea vers le bar et remarqua aussitôt que, ceux qui le pouvaient, la fixaient du regard tout en chuchotant entre eux. Elle ne s'y attarda pas et prit place sur un tabouret.

Tavernier - B'jour ma p'tite dame, comment allez-vous aujourd'hui ? Ça fait plaisir de vous voir.

Irriza avait encore les pensées embrumées et se sentait un peu vaciller.

Irriza – Je vous avoue que j'ai connu des jours meilleurs...

Tavernier - C'est bien normal, après avoir eu une telle blessure, il est tout à fait normal de se sentir mal. T'nez, mangez et buvez ça, vous vous sentirez déjà un peu mieux.

Le tavernier lui tendit un poulet et un pichet rempli d'eau. Elle commença à manger son plat et posa quelques questions au vieil homme en même temps.

Irriza – Désolé mais où suis-je ?

Tavernier - Vous êtes dans la « Taverne du Templier » de Rivebois ma p'tite dame. Vous devriez le savoir après tout c'est vous qui êtes arrivé ici à l'aide d'un portail.

Irriza – Oui et non, c'était un cas d'urgence, j'ai dû choisir une destination aléatoire de la région.

Comment va celui qui est avec moi ?

Tavernier - Ça pourrait aller mieux pour lui aussi, apparemment il a deux côtes fêlés, quelque bleu et surtout deux molaires qui ont disparu. Le plus étrange chez lui est ce bras étrange.

Un peu gêner, elle lui posa une dernière question.

Irriza – Savez-vous qui m'a examiné et soigné ma blessure ?

Tavernier - Rassurez-vous, c'est un docteur de passage qui vous a soigné. Vous et votre compagnon. Ensuite on vous a installé dans une chambre qui, depuis trois jours, n'a plus de propriétaire. Cela fait quarante huit heures que vous étiez inconsciente. Votre compagnon a insisté pour rester à vos côtés au cas où mais visiblement il était tout aussi épuisé que vous.

Quelque temps passa avant que des bruits de pas lourds se fassent entendre dans l'escalier menant aux chambres. C'était Géralt qui s'était réveillé, il prit aussi place au bar à côté de Irriza.

Géralt – Si vous avez de la bière ici ce ne serait pas de refus.

Il se redressa légèrement sur son siège et une grimace de douleur se dessina sur son visage.

Géralt – Nom de dieu, j'ai l'impression que cinquante chevaux me sont passés dessus au galop.

Irriza – Connaissant la carrure du Berserker que tu as combattus, je pourrais presque te dire que... oui plusieurs chevaux t'ont passer dessus.

Une serveuse apporta une grande pinte de bière à Géralt et lui adressa un petit sourire avant de repartir. Il prit la pinte et en bu une bonne gorgée.

Géralt – Bon... Résumons la situation. Kear Morhen est détruit, quelques Sorceleurs sont encore en vie dont Ulfrick et ma lame est foutu.. Toi, ça va? Es-tu remis de ta blessure ?

Irriza – Je ressens encore quelque douleur mais ça ira.

Géralt – Parfait, content que tu ailles bien.

Il donna un léger coup de sa chope contre celle de Irriza et leva son verre avant d'en boire une nouvelle gorgée.

Géralt - Les ennemis qui nous ont attaqués nous ont parlé d'un «Seigneur de Fer». Sais-tu quelque chose sur eux?

Irriza – Pas grand chose. Tout ce que je sais, c'est que ce sont des chevaliers d'un ordre très ancien. Ils utilisent une magie encore inconnue car jusqu'à maintenant ils avaient disparu.

Géralt – Très bien. J'ai l'intention d'en savoir plus sur ses Seigneurs de Fer et prendre ma revanche sur ce Berserker. Je ne vais pas t'obliger à m'accompagner mais sache que ce serait avec joie si tu acceptais de m'accompagner.

Irriza leva son verre à son tour et bu le contenu de sa chope. Étonnement Géralt ne s'attendait pas à ce qu'elle ait une telle descente. 

Irriza – Je n'avais rien de prévu aujourd’hui et je suis curieuse de découvrir ses fameux chevaliers alors oui, je vais t'accompagner.

La nouvelle équipe sortit de la taverne peu de temps après. Irriza était équipé d'une sacoche contenant des bandages. 

Rivebois était un village tout se qu'il y a de plus banal

Géralt – Je dois d'abord passer à la forge, l'épée que j'ai actuellement ne me sera d'aucun secours en cas d'attaque.

Après s'être procuré une nouvelle lame. Les deux compagnons décidèrent de demander leur chemin pour aller à la ville la plus proche à certains passants qu’ils croisaient. Malheureusement pour eux la plus proche n’était pas du tout à côté du village et ils leur fallaient marcher de longues heures n’ayant pas pu acheter de charrette faute d’argent

Les seigneurs de FersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant