Tout commence par un rêve

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C'était sur la route il faisait beau et le paysage défilait derrière la vitre, Depuis le plus loin que je me souviens, j'ai toujours rêvé de partir.
Déjà enfant, je m'enfuyais avec Peter Pan au pays imaginaire, mon rêve était de tremper mes pieds dans l'eau cyan des lagunes, de marcher sur le sable chaud et fin, jusqu'à trouver un bout de bois qui deviendrait ma fidèle épée.
De son tranchant je m'aventurer dans la forêt, jusqu'à trouver en son centre , la souche, le terrier des enfant perdue.

Lorsque j'étais petite l'on me disait souvent : " ne t'arrête jamais de rêver, les gens qui continuent de rêver en ce bas monde , sont merveilleux!"

Alors je continuer de braver les dangers, je continuer de désarmer les pirates, je continuer tout simplement de rêver,
De ce monde idyllique , de c'est eau bleu, de son sable chaud, de la magnifique princesse indienne, de se beau Peter et ça merveilleuse Wendy.
Et quand le soir tombée, je courais me réfugier dans le terrier.
Avec les enfants, nous nous essayons autour de Wendy pour écouter c'est histoire féerique. Et quand le temps des histoires s'achevé, c'était autour de Peter de nous bercez au chant de la flûte.

Maintenant que je suis devenu, "adulte ",
Selon leurs dires. ils m'en interdisent.

Mais aujourd'hui je rêve encore, toute fois de choses bien plus réelles, plus terre à terre.
Je rêve de partir encore, de m'enfuir toujours ...

J'ai voulu retourner là bas, au monde de l'enfance, des illusions qui ne blessent pas.Je me souvient d'un temps ou l'on était heureux. On sautait sur les passages piétons car le goudron c'était des crocodiles. On kiffait les dragibus noir. On tirait la langue pour attraper les flocons de neige. On sautait dans les flaques d'eau. De la boue? on en faisait des gâteaux, et de la terre ? du café. On disait "pouce" quand on était entrain de perdre à un jeu. Un bisous magique faisait disparaître le bobo qui nous faisait   mal. On voulait grandir, pour faire des choses de grands et finalement, maintenant qu'on l'est, on se dit que c'était bien mieux quand on était insouciants.

Je me suis assise pour admirer mon monde s'effondré. je n'ai pas d'ailes, alors je regarde le ciel.

C'est beau d'apprendre à recommencer.

Maintenant surtout, gardons  précieusement notre âme d'enfant, notre naïveté, notre créativité jaillissante , notre sensibilité bouleversante, notre curiosité toujours en alerte. Il faut garder ces trésors qui ferons de nous des adultes, mais des adultes résolument différent.

Un adulte qui ne deviendra jamais une << grande personne >> !  

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 28, 2020 ⏰

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L'apocalypse de l'EspoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant