Il était 15:00. Je
Je sorti doucement de la forêt et couru comme si ma vie en dépendait à travers la cour. En y repensant, effectivement, ma vie en dépend vu que cette traversée est le seul endroit totalement à découvert. Heureusement personne ne passais par là. J'ai vite fait d'atteindre les dortoirs et de monter à notre chambre. Une fois rentrée , je ferme la porte à clé et souffle un bon coup :
- Pfiouuuh ... personne ne m'as vu ... maintenant faut que je me dépêche de dé-tâcher mon uniforme et de prendre une douche...C'est se que je fis. Je pris un cachet d'aspirine et frotta frénétiquement mon uniforme jusqu'à ce qu'il retrouve sa couleur originelle. Puis je suis allée l'étendre pour qu'il sèche au plus vite. Ensuite je me fis couler un bain. Pendant que la baignoire se remplissait, je revins enfin à moi. Ma conscience était de nouveau opérationnelle et elle ne me loupa pas. Mais qu'ai-je fait ?!? Je viens de ... tuer quelqu'un ?! Je m'étais jurée de ne plus laisser ma seconde personnalité prendre le dessus sur moi mais... pendant tout ce temps elle était là et elle se nourrissait de ma haine et de ma tristesse, engendrant un désir de vengeance... Je m'étais jurée de faire attention... et voilà que ça recommence... Je suis une meurtrière...
Je vis un couteau posé sur la table de la cuisine. Je m'empara du couteau et le contempla longuement. Mais... cette voix dans ma tête ne cessait de répéter la même chose... ses mots retentissaient si douloureusement dans mon esprit... Depuis que j'ai aperçu ce couteau, une voix dans ma tête ne cesse de me dire «Fais-le ! Fais-le ! Fais-le ! Fais-le !»
Mes mains tremblantes saisirent le manche du couteau et dirigèrent la pointe vers le milieu de mon ventre. Après tout je n'étais qu'une meurtrière, je méritais bien de crever aussi. Comme j'étais en sous-vêtements, la lame froide entra en contact direct avec ma peau . Mes mains tremblaient de plus en plus et bientôt je ne pu plus tenir quoi que ce soit. Je lâche le couteau qui tombe sur le sol dans un petit bruit métallique. Je m'éloigne en courant vers la salle de bain et m'assis contre la porte . Mais qu'est-ce que j'avais essayé de faire ?!? Ma frustration se mua en larmes qui roulèrent longtemps sur mes joues. Toute cette pagaille dans ma tête s'écoulait doucement à travers ces larmes silencieuses. Lorsque je parvînt à me calmer , je décida enfin d'entrer dans mon bain. L'eau chaude me détendais si bien que j'y suis restée toute une heure.
À 16:00 je daigne enfin sortir de mon bain pour me sécher et m'habiller. Une bonne partie de ma frustration a disparu mais je me sens pas encore tout à fait rétablie. Pour régler le problème il me suffit de jouer un peu et tout ira mieux. Je me sèche rapidement les cheveux et enfila un simple pull et un jean confortable. Je pris aussi un petit collier sur lequel brillait un joli pendentif blanc cassé. C'était le pendentif de ma mère. Il m'aide toujours à retrouver mon calme après une période de troubles. Je l'enfile et alla chercher mon violon pour l'accorder.J'en profite également pour prévenir Yuki que je me rendais à la salle de musique sur le 3ème bâtiment qui est la primaire.
SMS : -Coucou Yuki ! J'espère que tu vas bien, passe le bonjour à Ryuko de ma part ! Je vais à la salle de musique de la primaire donc c'est normal que je ne soit pas là si tu rentres. Bisou !
Je descendis les escaliers une nouvelle fois avec mon violon sur le dos et longea le dortoir jusqu'à l'entrée principale de la primaire. Ensuite je grimpa au troisième étage et enfin je marcha le long du couloir jusqu'à la dernière salle tout au fond. Là se trouvait une immense salle de théâtre avec plein de chaises et une scène énorme avec un piano et les grands rideau rouges qui cachaient les coulisses derrière. Je slalome parmi les chaises vides et monta sur l'estrade.
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L'académie des songes
Teen Fiction« J'aimerais pouvoir être fière de se que mes mains auront produit, ne serait-ce qu'une seule fois dans ma vie ici-bas ». Saki