-LIBOMA

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Tard

ARYAH

...-Tu sais tu peux t'exprimer librement avec moi.

-...

-Je ne vais pas vous forcez, je vous donne 10€ pour que vous puissiez manger.

-...

-Mais faites attention il est tard, beaucoup de prédateurs dans cette rue.

Il s'en alla.

C'est toujours comme ça... les gens s'en vont et me laisse mais je ne peux pas les retentir captive prêt de moi, je suis un véritable fardeau en réalité et je ne veux pas qu'ils le  subissent.

En réalité, je suis une humaine malgré tout vous savez le véritable "moi" c'est mon esprit.
Il est tout à fait conscient juste captive c'est tout et je ne peux rien faire.
Le corps est juste un sorte de bandage qui ne montre qu'à moitié ce que je ressens réellement.

Je suis Aryah, on m'appelle "la folle ", "la malade", "la psychopathe" et pleins d'autres noms... mais je suis Aryah.

Je déambule la rue à la recherche d'une petite épicerie pour me trouver de quoi me nourrir.
J'ai conscience que je ne vais pas bien, dans ma tête c'est le néant, je sais que rien ne va . Je vis déjà avec moi pour le savoir.

Il était tard et tout était fermé.

Je marche alors à la recherche d'un endroit où dormir.. j'étais fatigué.. j'avais trouvé une petite tente abandonné, il fallait juste que je trouve un emplacement si ça aurait été moi, je l'aurai placé sur le trottoir mais ce n'est pas possible.

La rue dans laquelle je me retrouve est une rue très prisé par les toxicomanes, les dealers etc...

...-EHHHHHH EHHHHHHHHHHH

Je me retourne et j'aperçois un homme.

-...

...- JE TE PARLE TOIII LA QU'EST-CE QUE TU VEUX MA BEAUTÉ ? TU ES NOUVELLE??? Dit-il en en criant et avançant vers moi.

Aucun mot ne sortait de ma bouche.

-...

...-RÉPOND QUAND JE TE PARLE MERDE hurla-t-il.

Ces paroles me fît sursauter et j'entendis une voix à l'arrière.

...-LAURENT FERME TA GUEULE LAISSE LA TRANQUILLE!!!!!!!

C'était une jeune femme.

...-LAURIE TE MÊLE PAS DE ÇA DÉGAGE PUTAIN MERDE répondit l'homme.

Laurie- Laurent dégage maintenant dit-elle en avançant vers lui d'un pas déterminé.

Laurent-Pfffff souffla-t-il en partant

Laurie- Je ne t'ai jamais vu ici toi...mais ici c'est pas rose

-...

Laurie- Huuum... C'est quoi ton blase ? Me demanda la jeune femme.

-Ary..ah, je m'appelle Aryah.. Lui répondais-je

Laurie- Moi c'est Laurie je suppose que tu as entendue quand l'autre disait mon prénom..

-..

Laurie-T'es venue vendre du crack ou tu veux du crack? parce que sinon c'est.

-Non je pensais comme ça c'était tout

Laurie-Tu n'as pas l'air d'avoir toute ta tête toi hein.. Dit-elle en riant

- Euhhh

Laurie- Tous le gens qui se retrouvent ici n'ont rien dans la tête.. on se défonce la gueule avec de la merde on le sait mais quand tu es dedans difficile de s'en sortir.

-Oui je comprend.. murmurais-je

Laurie- Les filles ici généralement on se fait agresser donc fait attention tu vois le Laurent là et bah dis toi que y'en a des pires dans le coin donc fais gaffe.

-Oui.

La discussion n'était pas fini mais je m'en alla.

En plus, je me dis que ça tombe bien il y'a des tentes ici, il faut juste que je trouves un emplacement rapidement pour pouvoir dormir.

Il y'a des gens autour, ça me fait peur, je n'aime pas les gens. Le contact humain, la présence d'individu ne me rassure pas. Je ne me sens pas comme eux, pas dans mon milieu. Je suis paradoxale comme personne. J'ai peur qu'il me fasse du mal.. du coup c'est une source de questionnement pour moi. Je change toujours d'avis tout comme je change de lieu d'habitation.

J'ai toujours été seule et au final la seule personne avec qui je parle c'est moi-même.


Après quelques longues minutes de marches, je trouve enfin un emplacement.

J'installe ma tente avec mes doigts gelés par le froid qu'ils en deviennent rouge, je rentre à l'intérieur pour pouvoir mettre le peu de chose que je possède ce qui veut dire rien. Je n'ai rien. C'est beaucoup n'est-ce pas ? De rien posséder ? je trouve que le fait de rien posséder cela me rajoute un stress en moins. Je me procure déjà du stresse, ma propre personne est une source d'inquiétude et d'anxiété. Je m'étouffe rien que le fait de penser que je peux revenir à mon état second oui je m'appelle cela mon état second car ce n'est pas moi. Je pourrai même donner un nom à cette chose mais je ne veux pas car c'est comme si je lui donnais la chance d'être mon ami alors que c'est l'ennemi de mon existence, elle veut me tuer et je ne fais que survivre.

J'ai peur des gens car ils m'ont beaucoup rejeté mais j'ai quand besoin de percevoir les gens tout est pardoxale mais je suis un humain. Je ne suis pas née pour être seule même si j'ai l'impression d'être condamné à l'être.

UNE PERSONNE

Mais il faut que je l'a retrouve celle-là... on m'a demandé de la tuer, j'ai pas le choix sinon c'est moi je vais mourir. Un pacte engage des sacrifice je n'en disconviens pas au contraire j'essaie de démystifier cela. A vrai dire, chaque choix engage des conséquences et j'ai fais le mien et je ne peux plus reculer en arrière. Je pensais que mon engagement était terminé mais on m'en demande toujours plus..et je prend plaisir alors que je ne veux pas d'un coté mais de l'autre je subis en quelques sortes. De toutes façons, le choix est vite fait, et il lui restera peu de temps...


-LIBOMA

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 04, 2020 ⏰

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