_Chapitre 1; Séquestration.

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Point de vue extérieur.

«Bonne soirée ma chérie.» , dit la mère de la jeune fille, avant de déposer ses lèvres sur son front pour un petit baiser.
La jeune fille, plus précisément Kaylie, lui fit un petit sourire; « Toi de même.», dit-elle tout simplement.
« Amuses-toi bien! », lança son père d'une voix enjoué avant de sortir de la maison.
Oh ne t'inquiète pas monsieur Williams, ça sera une soirée très mouvementée, cependant, peut-être pas si amusante.

Point de vue Kaylie Williams.

Une fois mes parents a l'extérieur je soufflai doucement, puis j'allai dans la cuisine me prendre une bouteille d'eau. J'ouvris celle-ci, puis je refermai le frigo avec mon pied, tout en prenant une gorgée de mon eau.
Soudainement, un bras se posa autour de mon cou fortement ainsi qu'autour de mes bras , puis un souffle se fit ressentir dans mes cheveux. Quelque chose de froid se posa sur ma joue, puis mes yeux s'ouvrirent en grand face à la surprise. La bouteille d'eau qui était dans mes mains auparavant, est désormais sur le sol, le contenu vidé à ses côtés.

« Tu cris, tu meurs. Tu as compris? », dit une voix d'homme à mon oreille, resserrant sa prise sur mon cou.

Suffoquant, j'ouvris la bouche, cherchant de l'air à quelque part . Mes yeux étaient grandement ouvert, une larme fit doucement son trajet sur ma joue, pour se positionner sur mes lèvres asséchées.

« Bien.», fit l'homme d'une voix dénudé d'émotions, avant de me lâcher.

Il me poussa contre le sol fortement, puis ma tête se cogna contre celui-ci. Le choc résonna dans ma boîte crânienne, me faisant un mal de chien. Un gémissement de douleur sortit d'entre mes lèvres, puis l'homme qui était en fait un jeune homme, plia les genoux, se mettant à ma hauteur.
Il prit mes cheveux entre ses mains fortement, me faisant gémir de douleur encore une fois.

« Oh non chérie, garde tes gémissements pour plus tard. », dit-il accompagné d'un petit sourire en coin.
Pervers.
Je fermai doucement les yeux sous la douleur ainsi que le dégoût , puis il me relâcha, enfin.
Je reculai à l'aide de mes mains ainsi que de mes pieds, mais le mur m'arrêta bien vite. Les larmes coulaient sur mes joues, rosis.
Il avança rapidement vers moi, puis me donna une gifle phénoménale avec le revers de sa main.
Mon corps, déséquilibré, tombait sur le côté, étant déjà assise. Je mis ma main sur ma lèvre, puis regardai celle-ci par la suite, il y avait du sang.
Tremblante et terrifiée je relevai la tête, je pus mieux le voir, puisqu'il avait enlevé sa capuche, noir. Il serra la mâchoire, puis se mit à ''califourchon'' sur moi. Il prit fortement mon menton entre son index et son pouce, me forçant à le regarder dans les yeux.
Il fronça légèrement les sourcils, puis pendant ce petit moment d'inattention de sa part, j'en profitai pour donner un coup de genou, vous savez, dans un endroit où c'est vraiment douloureux chez les garçons.
Son corps tomba lourdement contre le mien il se tordait de douleur, je le poussai sur le côté, puis me levai. Ma tête tournait sous le choc des coups, assez pour que j'ai à me tenir contre le mur.
Je me mis à courir à l'étage, en fait courir est un bien grand mot. Une fois à l'étage, j'entrai rapidement à l'intérieur de la chambre de mes parents, la seule pièce de la maison qui a un verrou sur la poigner. Bien évidemment, je la verrouillais derrière moi, puis je reculai. La respiration saccadée, j'essayai de me calmer, en vain.
Des pas rapides et lourds se faisaient entendre de plus en plus derrière la porte, jusqu'à ce que je vois la poigner de porte, bouger seule. La panique s'emparait de mon corps de secondes en seconde.

« Ouvre! », cria-t-il, hurlant presque.

Je tournai la tête, puis je vis une jolie petite lampe à mes côtés, je haussai les épaules, j'en ai besoin.
Je débranchai celle-ci, puis je la gardai dans mes mains, prête à attaquer.
La porte s'ouvrit dans un fracas, me faisant sursauter, tremblante j'avais encore la lampe, tenue bien fort dans mes mains.
Je reculai jusqu'au mur, puis d'une voix tremblante je dis; « Ne bouge plus. ».

Cependant, ce que je venais de dire n'avait aucun effet sur lui, il lâchait même un petit rire d'entre ses lèvres. Pas un petit rire doux qui donne envie de rire aussi, non, c'était plutôt le contraire, un rire méchant qui donne froid dans le dos.
Je répétai d'une voix plus sèche, mais rien n'y fit.
Une fois devant moi, je lui assénai un coup sur la tête. La lumière se brisa, mettant des bouts de verre sur le sol aux côtés du jeune homme, qui lui aussi était sur le sol désormais.
J'allai partir, mais à l'aide de sa main il attrapa ma cheville, puis je tombai contre le sol durement, un cri de douleur sorties d'entre mes lèvres, lorsque je sentis un bout de verre dans le haut de ma hanche. Il se releva, puis fit de même avec moi, me plaquant contre le mur, je sentis un choc électrique me traverser tout le corps.
Je sentais le sang couler contre mon corps, ce qui me fit paniquer encore plus, je déteste le sang.
« Écoute-moi.. », souffla-t-il contre mon visage, les dents serrées.
« Je dois rester ici quelque temps, sa serai beaucoup plus agréable si tu coopérerais. », finit-il froidement.
« Tu pourrais coopérer aussi. », me risquais-je à dire.
Je sentis son souffle s'accélérer, puis je vis sa mâchoire se contracter.
« Ferme ta gueule, tu ne me donnes pas d'ordres. », dit-il tenant mes poignets fortement.
Ceux-ci devaient prendre une teinte bleutée, en fait, j'en suis sure.
Je hochai doucement la tête, je voulais juste qu'il me lâche, ce qu'il ne fit pas, bien sûr.
« Et-et je fais comment pour mes parents? », demandais-je à voix basse apeurée, mais je devais faire ce qu'il me disait, sinon je savais ce qui m'attendais.
« Tu t'arranges, ce n'est pas mon problème. », il lâchait mes poignets de plus en plus.
Une lueur de tristesse passait dans ses yeux d'un brun/vert indescriptible, magnifique au passage, puis il fixait mes yeux. Il approchait doucement son pouce de ma lèvre, puis je reculai mon visage, par réflexe.
« Chut, je ne te ferai pas  de mal. », chuchotât-il doucement, c'est tout juste si j'avais entendu.
Il caressa doucement ma lèvre avec son pouce, puis arrivé où la coupure qu'il avait provoquée, il s'arrêta.

Voilà pour le premier chapitre. J'espère que vous aimez. Votez, commentez faites tout ce que vous voulez. 💖

At the risk of his life.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant