des ptits os orelgringe ft. vivelesdauphins

Arrête-moi si tu peux

ok alors EN FAIT c un univers alternatif tiré du film Arrête-moi si tu peux (ou Catch me if you can pour les bilingues) qui est lui même tiré d'une histoire vraie. il est dispo sur netflix je l'ai revu avant-hier il est trop swag c avec leonardo dicaprio et tom hanks en rôles principaux et spielberg à la réalisation jai bien aimé

pour cet os jai juste utilisé le contexte et une scène du film prck ct assez inspirant, jai écrit 5000 mots en 2jours oui même moi je suis sous le choc (même si je trouve le résultat médiocre comme d'hab mais vous mconnaissez ptdrrrr)

y a sûrement des fautes de frappe ou des bails comme ça j'me suis pas beaucoup relu mais j'espère que vous allez quand mm kiffer bande de beaux gosses 🧜🏻‍♂️🧜🏻‍♂️🧜🏻‍♂️

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Noël 1967. 

Dehors, l'ambiance festive du réveillon. La neige, les chants, les cadeaux, la famille, le foie gras, la dinde aux marrons, les huîtres, la bûche, les noix, les figues et les chocolats. Pourtant, ce soir, un homme avait mangé sa salade seul, attablé à son bureau. La grande salle dans laquelle il travaillait était plongée dans la pénombre, et la silhouette du sapin au fond de la pièce aurait pu l'effrayer s'il n'avait pas les yeux rivés sur la réplique parfaite d'un chèque d'une centaine d'euros. L'affaire sur laquelle il s'était penché il y a deux ans de cela l'affligeait. 

Le téléphone posé sur le coin de la table vint perturber le silence et l'agent du FBI décrocha, sans pour autant quitter son travail des yeux.

- C'est Aurélien Cotentin. Joyeux Noël.

- Bonsoir, Aurélien.

Le sang d'Aurélien ne fit qu'un tour. Cette voix... Il la reconnaîtrait entre mille. Il se redressa immédiatement sur son siège, attrapa son bloc-note et un crayon qui traînait sur la table.

 - Bonsoir... Guillaume Tranchant. 

- Ça fait des heures que je cherche votre numéro.

- Que voulez-vous ?

- Vous travaillez la veille de Noël ?

Répondre à une question par une autre question. Même dans une discussion, Guillaume Tranchant semblait fuir.

- C'est volontaire, pour que les hommes mariés puissent rentrer plus tôt chez eux. 

- Vous voulez dire que vous, Aurélien Cotentin, n'êtes pas marié ?

Un goût amer dans la bouche, Aurélien laissa le rire de Guillaume résonner dans le combiné. Il n'était pas du genre à répondre à ses provocations.

- Non, je ne suis pas marié.

Avant que l'homme au bout du fil ne puisse y répondre quoi que ce soit, il enchaîna stratégiquement :

- Si vous voulez parler, pourquoi ne pas le faire en face à face ?

- D'accord, répondit Guillaume sur un ton léger. Je suis à l'hôtel Ivan Vautier, chambre 113. Je pars à Paris demain matin, pour le week-end.

Aurélien brandit son stylo, s'empressa d'écrire le numéro de la chambre sur son bloc-notes, et s'arrêta, sceptique. Il prit une grande inspiration, sourire aux lèvres. Le crayon tournait entre ses doigts.

- Vous croyez que vous pouvez encore m'avoir ? 

Cette fois, il laissa échapper un soupir fatigué, dépité, mais presque habitué. 

- Vous n'allez pas à Paris. Vous n'êtes pas au Ivan Vautier. Vous aimeriez que j'envoie des agents le soir de Noël, devant votre hôtel, histoire de vous foutre de notre gueule.