Nadya, une jeune fille Algérienne débarque en France, plus précisément aux Tarterets après avoir perdu son père, l'incident qui a transformé sa vie à elle et sa petite soeur Alissa en cauchemar à cause des problème de famille interminables. La jalou...
Je me retourne et vois Sarah de loin en train de crier et faire des signes avec ses bras. Heureusement d'ailleurs, elle est tellement petite de taille que dans la foule on ne la voit pas. Je cours vers elle pour lui faire le plus gros des câlins. Elle n'est pas seule, elle est venu avec un garçon. Un brun pas très grand non plus avec des cheveux longs et un sourire colgate. Je lui fais un simple salut de la main il me sourit. Alissa papote avec Sarah.
-Donc c'est toi la fameuse Nadya?
-Yup et toi t'es?
-Mohamed enchanté. Il me serre la main finalement, mais on m'appelle tousMoha alors n'hésite pas d'abréger.
Je rigole.
-Ok merci.
-Au calme igo.
Je souris timidement. Il a un accent grave lourd. Rien avoir avec les francophones chez nous mais j'avoue que j'aime bien. Je vais devoir m'habituer j'imagine mais vas-y ça va vite se faire je gère.
-Alors c'était comment le vol? Nous demande Sarah. On est arriver au garage. Dit Moha tu sais ou j'ai mis la voiture ?
-T'es sah là? J't'avais dis de te rappeler du numéro putain.
-Ouais c'est ce que j'ai fais mais je ne sais plus si c'est le 96 ou 69.
-69. Répond Alissa. .
-Et comment tu sais toi? Demande-je.
-Remerciez-moi plus tard heun. Dit-elle avec un sourire pervers en regardant Sarah et Moha qui marchent devant.
Effectivement, on la trouve stationné au 69. Moha met nos valises à l'arrière et on demarre vers notre nouvelle maison .
Après une bonne heure de route, on arrive à une cité... Banale. Ça ressemble un peu à chez nous en Algérie sauf que c'est plus vert et plus propre.
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Je regarde autour de moi. Y a des petits garçons qui jouent au foot et d'autres qui courent partout et des teneurs de murs que j'appelle "hittistes". Y a un stade derriere j'ai l'impression, j'entends du monde, je crois qu'ils jouent là. Non franchement je ne vois aucune différence entre Babez et Corbeil.
-Alors? Ça te plait? C'est pas le rêve mais c'est toujours mieux que chez vous tu ne penses pas?
-Ce qui est sûr c'est que je ne vais pas me sentir dépaysée.
Et c'est vrai, c'est du pareil au même mais bon. Elle a quand-même raison sur le fait que chez nous c'était de la merde même si la maison était vraiment belle et spacieuse, beaucoup plus grande qu'un appartement là aux Tarterets mais vous connaissez l'histoire... Et j'ai trop hâte de recommencer ici.
