Une Vie

Chapitre 2

Mon anniversaire était le 5 Janvier, et le 5 janvier 2006 restera longtemps graver en moi. C'était un jeudi calme et relax au travail avec des messages de ma famille et des messages répétés de mon Rydie qui m'ont faite sourire toute la journée. On avait prévu dîner ensemble alors je suis rentrée tôt me préparer, robe noire sirène avec le haut en dentelle qui laissait deviner ma poitrine (je suis une plus size, 75 kilos, toute petite, un mètre 60 et magnifique), un chignon rapide avec mes cheveux afros qui s'élargissait en nuage derrière ma nuque, j'ai fait un beau maquillage pas nude du tout avec un rouge à lèvres rouge carmin qui allait bien avec mon teint foncé j'étais prête et à l'heure.

Maman : T'es magnifique princesse.

E : J'ai eu la meilleure des profs.

Maman : Amuse toi bien, samedi il y aura encore la fête avec toute la famille.

E: ça va être super. Bisous et m'attend pas.

Maman: Comme d'habitude, d'ailleurs reste dormir, prend des habits, c'est pas prudent pour l'enfant des gens de faire tous ces détours la nuit.

E : OK je fais un petit sac.

Je prend vite fait, mon makeup et mes affaires de douche, j'avais déjà des jeans et chemises là-bas.

Monsieur était à l'heure magnifique dans un smoking blanc et noir, 1m80, tout joufflu et mignon. Les contours au tacket.

Nous sommes arrivés au restaurant à 20h, nous avions une réservation au "L'apparté", en centre-ville. J'y étais allée que deux fois parceque un peu trop chère juste pour manger à mon goût 😅, mais j'appréciais le geste.
Arrivée, je reste devant ma chaise faisant mine d'attendre qu'il me la tire et comme je m'y attendais il s'est assis et me regardait, 😂 on n'oublie pas ses habitudes, on a rigolé et je me suis assise.

E : Donc tu me tires pas la chaise ?

R : Tu rêves toi, du haut de tes 26ans tu sais comment faire.

On a commandé nos repas, la soirée s'est passée dans la bonne humeur et la convivialité, après le dîner j'ai eu un désert magnifique avec joyeux anniversaire écrit dans le plat, c'était trop mignon. Sur le point de partir pendant que je regardais en direction du bar pour faire signe au serveur, j'ai senti une bague froide se glisser à mon doigt. J'osais plus me retourner j'avais les larmes aux yeux. Il m'a appelé et j'ai forcément du me tourner. Les larmes embuaient mes yeux, j'arrivais même pas à bien voir la bague.

R : Me ferais-tu l'honneur de faire ce chemin avec moi. Tu me rends heureux, me comprends, me soutiens, me pousse à devenir l'homme, qu'on attend de moi.
Pour toute réponse j'ai juste secouer la tête en signe d'acceptation et je l'ai pris dans mes bras.

E : Let's do this together. Je t'aime.

R : Je t'aime mon amour.

Il essuie mes larmes, et je vais aux toilettes, rattraper mon makeup. Je prend le temps de regarder ma bague, une pure merveille en argent sertie d'une pierre comme je voulais. Ce n'était pas la demande en public avec les cris autour, ni celle avec la famille autour, mais c'était bien plus intime plus puissant, plus fort, une union de deux êtres avec pour témoin Dieu. Il m'attendait au bar et nous sommes rentrés chez lui non chez nous. En me détachant la ceinture, monsieur m'a ouvert la porte de la voiture en rigolant,

R : Madame Amidou,

E : Non c'est Madame Geraldo Rydie,

R : C'est ce que je voulais entendre. Après vous.

E : Merci.

Je me suis démaquillée, j'ai pris une douche et j'étais au lit quand il est rentré de chez ses parents, j'ai mis un film que je regardais pendant que j'envoyais les photos de la bague sous tous les angles à ma mère qui sûrement dormait déjà, mais c'est ma meilleure amie. Ma sœur ne faisait que des audio pour me dire à quel point ils n'attendaient que ça qu'on avait trop traîné, petite peste va 😂

Monsieur est sortie, tout beau tout frais, de la douche son eau de Cologne embaumait toute la pièce.

R : Ferme la bouche, tu baves, Tu sens bon,

E : Et toi donc, nounours vient là. En plus qui baves vraiment sur l'autre hein ?

Nous avions dormi comme des bébés et on avait pris le petit-déjeuner au salon assis sur la moquette, on a finit tous les deux en retard au travail. Comme j'avais pas ma voiture il est passé me chercher au travail le soir, on est passé chez moi prendre mes habits pour la fête, le samedi et manger avec maman qui était très heureuse, sa deuxième fille va se marier.

La fête était un succès on a pu officialisé nos fiançailles, mon père était la, sa famille également et avec nos parents, nous avions discuté d'une date pour la dot. Date prévue pour début mars, suivi du mariage civil. Pour le mariage réligieux on prévoyait une grande fête donc pour mieux être préparé on l'a reporté à l'année suivante.

La dote s'est faite en famille comme prévu le premier week-end de Mars avec pas plus de 50 personnes. Quand au mariage civil, Ma sœur a joué son rôle de chef de famille, c'est elle qui m'a accompagné devant le maire, c'est ce que je voulais, elle et mum ont toujours été mes anges gardiennes. C'était beau et simple, la réception moins de 30 personnes. Juste un déjeuner dans un restaurant ou une grande table a été dressé pour tous les convives.

Notre nuit de noces étaient magiques, et bizarrement on avait même pas fait l'amour mais on s'est ouvert, mis à nu face à l'autre, de cœur à cœur. C'était l'un des plus beaux moments de ma vie. Nous étions arrivés au 7ème étage de notre suite à l'hôtel Marina, au alentours de 1h du matin. On s'est affalé au sol après avoir retiré nos vêtements. Nous avions décidé de faire un ensemble qui mélange savamment notre pagne traditionnel "lokpo" et le bazin blanc. Le conventionnelle blanc noir sera pour le mariage réligieux.

R : Je suis heureux que tu ais voulu de moi et unis nos vies par les liens sacrés du mariage. Je te promet mon amour, fidélité, de te protéger, te rendre heureuse chaque jour que tu passeras à mes côtés.

E : Je promets chéri de prier pour toi chaque jour, de te pardonner et de demander ton pardon et d'être une épouse selon le cœur de Dieu, soumise, aimante qui te comble et je le souhaite être un exemple d'épouse à tes côtés. Tu m'as appris l'amour, le vrai que le temps n'altèrera pas, l'amour qui ne se cache pas, qui se donne sans compter. Et pour ça je te respecte et t'aime au delà de mes pensées.

R : Aujourd'hui et à l'avenir j'ai choisi et décidé que ce serait toi et personne d'autre, je promet de te demander pardon et de t'accorder mon pardon dans les épreuves de cette vie et général.

E : Le mariage est une institution divine et donc combattu de toutes parts mais main dans la main nous tiendrons bon mon amour. Je t'en fais la promesse.

R : Nous ferons la différence dans cette génération où le divorce est plus que monnaie courante. Comme ton nom l'indique "Emefa" il y aura la paix dans ce foyer peut importe les tourments devant nous.

E : Je t'aime chéri.

R : Moi encore plus.

Nous nous sommes embrasser, caresser, comme pour mieux découvrir le corps de l'autre, pour la première fois on pouvait faire l'amour mais vu la fatigue on a dormi.
Le lendemain matin je m'étais réveillée avec les caresses de mon mari, on a enfin pu se découvrir de manière charnel et répéter. C'était merveilleux, je n'étais pas vierge mais rien de comparable avec ce que j'avais connu, la patience et le désir accumulé avait rendu ce moment plus que beau.

Nous avions passés une semaine géniale dans cet hôtel juste nous deux à parler de nos projets, notre direction et tout. On est rentré à la maison chez lui parce que c'était vraiment pas une garçonnière chez lui, il y avait deux chambres un grand salon, et une grande salle de bain ainsi qu'un WC extérieur pour les invités. J'ai pris une semaine pour déménager de chez ma mère à ma nouvelle demeure. Ma belle-mère était en dessous et elle me chouchoutait beaucoup.

Je pensais que après le mariage au plus quelque mois j'aurais mon enfant j'irais avec lui l'année suivante devant Dieu m'unir de nouveau avec son père, mais l'homme propose Dieu dispose, j'ai vraiment compris cela.