Chapitre 5

1 0 1
                                    

2009 fut une année difficile et triste dans notre couple. Coups durs sur coups durs, notre envie grandissante d'enfants, auquel s'est ajouté d'autres choses.

L'année a pourtant bien commencé avec une fête au domicile de ma sœur et son mari mais à la fin du mois de janvier une mauvaise nouvelle nous tombait dessus. La nouvelle société que mon mari avait inauguré quelques mois auparavant, a été mise sous enquête pour blanchiment d'argent. Nous ne comprenions rien du tout, les soupçons semblaient se porter sur les apports des investisseurs. Mon mari voyait rouge, était nerveux, stressait au maximum. Tout ce que je pouvais faire c'est prier et le soutenir. Que même si la société devrait être mise en faillite que cela ne touche guère les autres business de mon mari. À part ça fallait juste attendre la fin de l'enquête qui mettait l'entreprise en crise tout de même.

Près de 5 mois après le début de l'enquête elle se poursuivait toujours. Début juin je reçus un appel qui me fit perdre toute logique et quiétude.

《 - Allô c'est bien Madame Geraldo, la femme de Monsieur Rydie ?
     - Oui c'est bien elle, a qui ai-je l'honneur ?
     - C'est l'hôpital Saint-André, nous venons de recevoir votre mari, il est dans un état grave, on a besoin de vous ici.
     - Qu'est ce qui s'est passé, je me mets en route toute suite.
     - Il fait partis des victimes de l'explosion qui a eu lieu au siège du bureau du commerce il y a quelques minutes.
     - Oh mon Dieu, j'arrive toute suite. 》

J'étais complètement en pilote automatique je suis arrivée à l'hôpital je ne sais comment.

J'ai demandé le médecin et à voir mon mari. Mais ils m'ont donné que des fiches à remplir. Je l'ai fait comme j'ai pu.

J'étais là à faire les cent pas 👣 devant la réception comme d'autres proches de victimes. Quand finalement est venu mon tour, le médecin m'a reçu dans son bureau,

Médecin : Madame les nouvelles ne sont pas bonnes, votre mari a reçu beaucoup de débris de verres dans le corps, on a retiré les plus apparents. Mais la radio montre qu'il y en a d'autres dans son corps et dans son sang. On va devoir l'opérer et nettoyer son sang grâce à une machine. Comme l'opération sera lourde et douloureuse on l'a mis dans un coma artificiel.

E : Je peux le voir ?

Médecin : Il nous faut votre accord pour l'opération elle peut prendre 4 à 5h, vous ne pourrez le voir qu'après. Il a été brûlé aux mains et au cou aussi à cause du souffle de l'explosion. Ses vêtements ont protégé le reste de son corps. Et il a dû sûrement se protéger le visage de ses mains. Ça va être dur les mois à venir, va falloir s'accrocher.

E : Oh mon Dieu. Oui vous pouvez l'opérer, sauvez lui la vie je vous en prie.

Médecin : Essuyer vos larmes il est entre de bonnes mains, signez nous ces documents on va l'amener au bloc.

E : Toute suite.

Médecin : Arrêter de pleurer s'il vous plaît, vous pouvez rester dans la salle à coté de mon bureau, il y a un lit pour vous reposer le temps qu'on sorte du bloc.

E : Merci mais vous en faites pas, je vais rester dans la salle d'attente pour accueillir mes beaux parents

Médecin : Prenez tout de même la clé. Elle vous sera utile.

Point de vue du Médecin :

J'ai jamais vu autant de larmes sur un si beau visage même les feuilles sont presque illisible. Son mari a peu de chances de s'en sortir si un débris de verre arrive au cœur avant que la machine ne le nettoie. Mais on fera notre maximum.

Point de vue d'Emefa :

Je ne savais comment annoncer cette nouvelle à mes beaux parents. J'appelle maman elle ne répond pas. Donc j'ai appelé ma mère. Ensuite mon beau papa.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Sep 09, 2021 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Une Vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant