Mon recueil de conneries (et d'OS aussi)

OS 5: Sad End (pas de ship, ni de monde)

J'avance dans ma maison vide.

Je me souviens de son sourire.

Je m'habille de cette tenue sombre.

Je me rappelle de nos fous rires.

Je me regarde dans le miroir. Elle dirait que je suis beau.

Notre anniversaire. On avait soufflés nos bougies en même temps.

Elle me dirait à quel point elle est fière de moi.

On surfait ensemble, depuis l'âge de 5 ans. On se débrouillait bien.

Elle aurait ébouriffé mes cheveux court en riant de bonheur.

On jouait dans la neige. Elle adorait créée des igloos.

Une larme coule. Elle m'aurait dit de ne pas pleurer.

Elle me câlinait souvent, pour aucune raison.

Je me met de profile. On ne voit presque plus ma poitrine, grâce au médicament.

Quand je le lui ai dit, elle m'a répondu qu'elle voulait juste mon bonheur.

Je sors de ma chambre et attrape mes clés dans le couloir.

Elle m'a dit que je serais toujours sa sœur jumelle chérie, même si je devenais un homme.

Je sors et je ferme la porte à clé. Elle détestait qu'on la claque, cette porte en bois.

La première fois que les autres l'ont su, ils m'ont juste insultés.

Je traverse notre jardin, où est toujours caché notre capsule temporelle.

Puis Ils m'ont frappés. Battu. Abandonné meurtri au fond des toilettes.

Je ne déterrais jamais cette capsule.

Quand elle m'a trouvé en sang, je ne pleurais pas.

Je veux la garder en souvenir de nos beaux moments.

Elle a pleurée pour nous deux.

Il y a une lettre, racontant nos bêtises.

Je suis plus mature qu'elle, mais c'est elle qui m'a protégée.

Je continue mon chemin et passe la clôture.

Elle m'a toujours protégé. C'est elle qui m'a défendu des autres.

La route. Le parc.

Elle leur a dit de me laisser vivre heureux.

J'ai presque atteint le bout de la ville.

Ils ne l'entendaient pas de cette oreille.

Je continue toujours. Je passe le vieil écriteau.

Ils l'ont frappée elle. Au lieu de moi. Mais elle était plus fragile. Son cœur malade.

Je suis devant la grille rouillé. Je l'ouvre et rejoint le fond du cimetière.

C'était trop pour elle. Son cœur a lâché. Ils l'ont tués. Elle est morte pour me protéger.

Elle est morte

Pour moi.

Je m'effondre à genoux devant sa tombe.

« Je suis désolé. Si désolé. »

Je sens presque ça main sur mon épaule.

Je relève la tête.

Et je l'aperçoit. Une jeune fille parée de blanc.

Elle ouvre ses ailes. Et elle s'envole.

Je tiens dans ma main un bracelet. Son bracelet porte bonheur.

« Vis tes rêves ». Ses derniers mots.

Elle a toujours rêvée de voler comme les oiseaux. D'être libre.

Elle a réalisée son rêve.

~ ~ ~ ~ ~

Voilà mon premier Sad End. J'espère qu'il vous aura plus, moi en tout cas j'ai pris plaisir à l'écrire (même si à la fin j'avais les yeux mouillés). Il est court, mais je trouve que c'est plutôt pas mal...

Au cas où ça n'aurait pas été clair, lae personnage principal est transgenre. C'est pour ça qu'iel a été harcelé/e.

Kiss mes agents du FBI !