Chapitre 10 : Sorry Sas'key (✅)

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Je plaque mes lèvres contre sa joue quelques courts instants, juste assez longtemps pour qu'il prenne conscience de mon action.
J'ouvre enfin la porte de l'infirmerie, ayant tout de même le temps de voir le brun surpris de la situation.

Avant que je ne puisse avoir honte et regretter Tenten sort du lit de l'infirmerie où elle semblait avoir été allongée de force et me sert dans ses bras.

"Tenten ! Tu vas bien ? Je suis vraiment désolée de t'avoir blessée !" je m'exclame immédiatement.

"T'inquiète paupiette, tout va bien ! Et toi ? Je suis désolée aussi de t'avoir tapée !" me dit-elle en s'inclinant vers moi.

"Ne dis pas n'importe quoi, c'est moi qui ait été trop loin puisque c'est toi qui as fini KO. Je suis vraiment désolée." je répète mortifiée de la voir recouverte de pansements, pire qu'un enfant de six ans déguisé en momie pour Halloween.

Je vois nos amis derrière nous qui acquiescent aux paroles de la brune bien que Neji semble toujours en colère.

Shikamaru, finalement sorti de son intense réflexion, me regarde avec un petit sourire en coin signifiant "je te l'avais bien dit !". En temps normal son petit air satisfait m'aurait fait lever les yeux au ciel, mais une fois n'est pas coutume, je reconnais lui être redevable et je passe dessus mon énervement provoqué principalement par ma honte.

Revenue à mes esprits, je vois que Tenten me fait un grand sourire avant de s'exclamer :

"Tu trouves pas que cet instant mérite un selfie ? En mode guerrières koh lanta tout ça tout ça !"

"Je veux en être !" s'incruste Naruto sans aucune gêne.

Sakura lui file un coup de poing en lui hurlant qu'il n'était même pas blessé et qu'il était encore moins une "guerrière". Cette scène détend l'atmosphère, nous faisant tous rire devant ce spectacle habituel. Nous décidons de faire plusieurs photos tous ensemble et une photo seulement de Tenten et moi, que je mets en fond d'écran.

Après toutes ces émotions, nous nous rendons compte que la journée de cours est finie depuis une vingtaine de minutes et que l'infirmière n'est pas toujours pas venue nous chasser pour rentrer chez elle

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Après toutes ces émotions, nous nous rendons compte que la journée de cours est finie depuis une vingtaine de minutes et que l'infirmière n'est pas toujours pas venue nous chasser pour rentrer chez elle.

Nous nous mettons à paniquer de peur qu'elle ne nous ait enfermés dans le local en ayant oublié que nous étions là mais heureusement, avant que Naruto n'ait le temps de défoncer la fenêtre, Shizune revient et nous demande de partir.

Avant de nous séparer, nous décidons de nous retrouver le lendemain pour aller manger chez Ichiraku, le restaurant favori du blond.


Heureuse du dénouement de cette journée et souriante au souvenir des répliques échangées avec mes amis à l'infirmerie, j'écoute de la musique pour rentrer chez moi, détendue comme je ne l'avais pas été depuis longtemps.
Je songe que mes frères et moi avons eu de la chance de venir à Konoha, les gens ici sont bien plus avenants qu'à Suna et la ville bien plus belle.

Mon impression de plénitude se mue en étonnement quand j'arrive devant chez moi et que je m'aperçois que la porte est restée ouverte, ce qui n'est pas du tout le genre de Gaara d'oublier de la refermer en rentrant.

Décidée à ne pas laisser mon étonnement se muer en inquiétude, je déclare d'un ton léger en entrant dans le genkan :

"Gaaroux ! T'as oublié de fermer la porte !"

Mais seul le silence me répond, achevant de m'inquiéter.

Soudain, j'entends un faible bruit venu du salon. Sans prendre la peine de saisir un quelconque objet pour me défendre si jamais j'avais affaire à des voleurs -ou pire- je me précipite dans ladite pièce.

"Temari, c'est moi."

"Kankuro?!"

Je suis instantanément soulagée en voyant que la personne dans le salon est mon frère tranquillement allongé dans le canapé, avant de me rendre compte que son calme apparent est trompeur puisqu'ilbaigne dans du sang.

Je panique instantanément tout en priant intérieurement pour que le sang qui goute sur le sol ne soit pas le sien mais celui d'un quelconque inconnu.

Malheureusement, Kankuro prend la parole pour me confirmer qu'il est bien celui qui se vide de son sang.

"Temari, je voulais m'excuser pour mon comportement. C'est trop tard pour moi et je ne veux pas partir avec des remords, alors laisse moi parler s'il te plaît. Tu es la meilleure grande sœur dont j'aurais pu rêver e-et sache que rien n'est de ta faute."

Il s'arrête quelques instants pour reprendre sa respiration, comme épuisé par ses propres paroles qu'il semblait retenir en attendant que je rentre. Il reprend la parole plus doucement et je tends instinctivement l'oreille pour ne rien rater.

"Malgré tout ce que j'ai pu te dire, rien n'est de ta faute. S'il te plaît dis au revoir à Gaara de ma part, et dis lui que-"

Je reprends enfin mes esprits et finis par l'interrompre dans son monologue.

"Arrête de parler tu t'epuises inutilement ! Je vais chercher la trousse de- non attends laisse tomber, je t'emmène directement à l'hôpital, mais tu as intérêt à survivre parce que si tu meurs je te tue c'est clair ?! Je ne te laisserai pas nous abandonner alors qu'on vient à peine de se réconcilier !"

Pendant que je lui parle pour essayer de détourner son attention tout en stimulant ses terminaisons nerveuses, je saisis ma veste pour lui faire un garrot. Ce sera loin d'être suffisant mais c'est tout ce que je peux faire pour éviter qu'il ne perdre la dernière goutte de son sang sur le chemin de l'hôpital.

Je fais passer tant bien que mal Kankuro sur mes bras, le portant comme une princesse, et après cinq minutes d'arduité, après les cinq minutes les plus longues de ma vie, nous arrivons à l'hôpital.



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J'm'arrête brusquement pour ce chapitre mais who cares ?

Bisous sur vos grosses têtes et à bientôt (ou pas :) )

Mercii de me lire

Shikatema ❤️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant