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Salam Alaykoum les gens, je vous souhaite la bienvenue et une bonne lecture. J'ai décidé d'écrire cette chronique sur un coup de tête,  j'espère que ça vous plaira. Cette histoire me tient beaucoup à coeur malgré que ce soit fictive, je l'ai longtemps imaginé dans ma tête avant d'oser la mettre sur papier. Alors j'espère pouvoir compter sur votre compréhension et indulgence par rapport aux fautes que je vais sûrement commettre.

C'était un samedi et qui dit samedi dit dernier jour de travail pour moi. Je me réveille ce matin là comme d'habitude à 6h, je prends une douche et des ablutions avant de porter une chemise et un pagne pour faire la prière. Après cela, je commence à préparer mes affaires pour le boulot et aussi ranger les documents de la veille. Je me rends ensuite dans la cuisine où je trouve ma mère entrain de faire des omelettes et mon père déjà attablée.

-Maman bonjour, Pa.

Maman : tu as bien dormi mama ?

Elle m'appelle ainsi car je suis l'homonyme de sa mère.

-Hm oui. Tu as quoi pa ?

Il me regarde avant de secouer la tête.

Papa : Je suis maltraité par ma femme, il est déjà 8h et je n'ai toujours pas déjeuner, c'est normal ça Katoucha ?

Maman : orh Issa arrête de mentir, c'est pas toi qui disais hier qu'on doit pas prendre le déjeuner tôt ?

Papa : eh c'est moi qui ai dit ça ? Katoucha c'est vrai ?

Ils se retournent tous les deux pour me regarder et là y'a ma mère qui me menace du regard. Si je dis que ma mère a raison mon père ne me lâchera plus, et si je dis le contraire tantie Bintou va se fâcher alors je fais semblant de tousser ce qui marche puisqu'ils se précipitent à mes côtés pour me donner à boire. Nous déjeunons dans une bonne ambiance ensuite je vais me préparer dans ma chambre. Je porte une robe moulante rouge m'arrivant aux genoux, des sandalettes à talons blancs. Je peigne mes cheveux et les attache en deux grosses nattes. J'applique un peu de mascara et d'eye-liner, du baume à lèvres, un peu de parfum et le tour est joué. Je prends ensuite mon sac à main blanc, mon clé de voiture et mon téléphone. Je sors de la maison et passe dire au-revoir à mes parents.

Maman : n'oublie pas de passer chez Oumou chercher mon complet, ça fait une semaine que ça y est là-bas.

-Eh mais ma yén kadjan n'na bara yôrô la trop ( eh mais maman là-bas c'est trop loin de mon travail )

Maman : est-ce que n'na problème lé wodi ? Nyé gbèrin n'na fani la toun bataradé ( est-ce que c'est mon problème ça ? Je n'ai qu'à me presser de mes habits seulement batarde)

-Un peu de respect jeune femme, vous vous adressez à votre mère.

Elle me lance un regard de la mort avant que mon père ne prenne la parole.

Papa : laisse ma fille tranquille et toi vas-t-en maintenant.

-Waa je vois à quel point je suis aimée ici.

Ils me regardent tous les deux avant de me tchipper bien fort. Je sors de la maison en riant, c'est comme ça tous les jours, je ne m'ennuie jamais avec ces deux là. Je conduis, la musique à fond jusqu'au bureau. Je gare la voiture, dis bonjour au gardien avant de me rendre dans mon bureau. Je pose mon sac sur table et je vais dire bonjour à mes collègues qui sont : Hamid, Ciré et Amadou, ce n'est qu'avec ces trois là que je suis d'accord. Ils sont tous guinéens à part Hamid qui est un libanais. Ensuite je rentre dans le bureau du directeur pour le saluer.

KATOUCHA : Grâce À Lui Où les histoires vivent. Découvrez maintenant