L'amant du passé [ SIRMIONE ]

Chapitre 7 : la bibliothèque

Trois jours plus tard, Hermione sortit du bureau de Dumbledore, revigorée. Il lui avait écrit un mot lui permettant d'accéder à la réserve de la bibliothèque, et en plus de ça, il lui avait proposé de lui ouvrir une salle de classe abandonnée pour qu'elle puisse y laisser toutes ses recherches en sécurité, sans qu'aucun fouineur ne puisse y mettre le nez dedans. Elle allait pouvoir avancer bien plus vite dans ses recherches.

C'est presque en sautillant de joie qu'elle arriva à la bibliothèque, dans l'espoir de trouver des livres pouvant lui être utiles. Quelle ne fut pas sa surprise ne voyant les quatre maraudeurs, assis à une table. Elle fronça les sourcils. Assis n'étaient pas le mot exact décrivant James. Il était totalement affalé sur la table, en train de bailler longuement et bruyamment. Le bruit attira Mrs Pince comme un aimant, et elle le gronda sans le moindre état d'âme.

L'intervention de la bibliothécaire le fit se relever sur son dossier, et ses yeux croisèrent ceux d'Hermione. Il lui fit signe de les rejoindre, et elle y alla.

— Granger, ça fait longtemps qu'on t'a pas vu !

— Il me semble t'avoir dit bonjour pas plus tard que ce matin, rétorqua Hermione d'un ton léger.

— Oh, aller, tu sais très bien ce qu'il veut dire ! Fit Peter. Tu nous boudes ?

Hermione secoua la tête avec vivacité.

— Mais non...

— Alors quoi, c'est Evans qui t'as raconté des sottises à notre sujet ? Demanda James, les yeux ronds.

Nouveau secouement de tête.

— Je suis très prise par mes études, dit simplement Hermione. Je dois y aller, j'ai un livre à trouver absolument.

Elle tourna les talons sans demander son reste, et se dirigea vers Mrs Pince. À vrai dire, elle évitait vraiment les maraudeurs. Tout d'abord parce que c'était dur de voir Remus et Sirius si heureux quand on savait ce qu'ils allaient devenir, ensuite parce que James ressemblait bien trop à Harry et qu'elle ne voulait plus penser à son meilleur ami, puis parce qu'elle ne supportait pas la présence de Peter, et enfin parce qu'elle avait peur de dire des bêtises en leur présence. Une erreur était vite arrivée.

Mais avant qu'elle n'arrive à hauteur de Mrs Pince, une main l'attrapa par l'épaule, la faisant se retrouver. C'était Sirius.

— Dis moi, je peux te parler deux trois minutes ? Fit le brun en calquant ses yeux sur ceux de la jeune-fille.

Cette dernière fut bien tentée de refuser, mais finalement, elle dit :

— OK. Mais je suis assez pressée.

— Oui, ce sera pas long, marmonna Sirius.

Il l'entraina derrière une étagère, et après un souffle, il dit :