Le tulle se moule de visages: des nez de statue des sourcils de effleurer la soie, le lin qui roule sur des formes de Grâce. Les yeux se dissimulent
dans ce musée de tulle: les regards glissent dans des fentes inconnues, aux gestes de danseur aux épaules devinées, qui glissent sur les sens comme des perles mouillées. marbre. Je n'oseOù êtes-vous sous ces corps gris? Coton? Lin? Soie? Laine? Tulle? Vous semblez vous cacher derrière le linceuls des ronde-bosses... Et ce silence me tue.
Il n'y a nulle mort, nul mot, nul soupir. Nul mouvement incessant d'une mer de chair, sous ces fils tendus! Je cherche entre les coupes, entre les carrés et sous les lourds galons. Mais j'étouffe sous les rouleaux des calicots
Qui grimpent et grimpent autour de ma tête, comme des fils d'araignées aux pattes dures et molles, qui encerclent mon cerveau et attachent mes bras. Une mer de tissus, vaincue par des océans mousse qui embourbent mes chairs...!
Et en levant les yeux, sous les membranes de gaze, des luisances incessantes sous un ciel gris...
La douceur étouffante des anéantis.Je me heurte et me heurte encore, comme dans une montagne sans écho. La neige chaude absorbe les mots. J'inspire à en mourir sans sentir une odeur, sans caresser un parfum:
Mon cœur est aspiré.
Tous mes sens s'en vont... Où êtes-vous partis? Vous! Amour! Parfum!
Je tombe au bas des chutes qui tapissent le sol, et suffocant, dans un air de butane, une main se tend, désespérée, dans l'air si lourd, comme si, le monde était figé.
Le tulle recouvre mes yeux et moule mon visage
Un organe se tord comme pour protester
Un souffle se perd dans la gorge de sable
L'Amour et le Parfum ne se cachent jamais
S'ils ne sont pas là, alors JE les ai perdus.
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TOUT CELA MANQUE DE SANG
PoetryCe recueil propose des poésies de style et de genre variés, certaines se rapprochant de l'exercice de style et d'autres recherchant avant tout l'expression et la pureté de l'émotion, de la mélancolie à l'extrême violence. Un tableau d'un peintre cél...