L'horizon a des doigts roses
Comme l'aurore qui revient des nuitsSes ongles sont polis par les écumes
Et paraissent au voyageur le scintillement de tous les phares
Et l'infini de toutes les étoilesMais fard s'il l'en est
Il s'étiole aussi tôt que le voyageur
Émerveillé
Pensant pouvoir enfin comprendre les deux infinis en saisissant entre ses mains l'essence de ses limites
Navigue vers luiVoyages ! Lunettes! Télescopes! Sondes!
L'horizon n'est qu'une prison qui s'agranditComme l'aurore qui disparaît à son acmé, lorsque que sa fièvre est montée trop haut
L'horizon, en fuite perpétuelle,
Fait tourner la tête, et tourne en rond.
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TOUT CELA MANQUE DE SANG
PoetryCe recueil propose des poésies de style et de genre variés, certaines se rapprochant de l'exercice de style et d'autres recherchant avant tout l'expression et la pureté de l'émotion, de la mélancolie à l'extrême violence. Un tableau d'un peintre cél...