« J'pourrais exploser d'l'intérieur quand tu mens tellement ça m'énerve. Mais j'oublie tout quand j'lis ces paroles sur tes lèvres. »
Notre histoire a commencé dans de la haine, comment aurait-elle pu finir autrement ?
𝓜athieu & 𝓥alentina
15 AOÛT...
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VALENTINA 21 octobre 2018 paris
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- Wouah encore toi.
J'entrouvre la bouche lorsque je reconnais le gars de Mardi, celui qui m'a mal parlé parce que j'ai, accidentellement, touché sa voiture avec la mienne. Je le regarde quelques secondes comme lui a dû le faire avec moi vu qu'il m'a reconnu, il porte un jean noir déchiré au niveau des genoux, un pull fin blanc Lacoste, je détaille même son visage. Il est blond mais c'est une coloration, ça se voit, il doit être brun de nature. Ses yeux sont assez clair, enfin je crois car on ne voit pas grand chose ici. Des cernes bien présentes, un nez fin, une petite moustache, des lèvres pincée entres elles pour y faire tenir une cigarette qui n'est pas encore allumée et une barbe de quelques jours. Je remarque aussi plusieurs autres détails comme une chaîne autour de son cou et une banane autour de sa taille. Je ne sais pas trop comment réagir face à lui alors je l'ignore et bois une seconde gorgée de mon verre en m'appuyant contre la table.
- T'as perdu ta langue ? je le regarde mal avant de tourner la tête. T'étais plus bavarde l'autre jour.
Valentina - Tu l'étais bien plus que moi.
- Elle parle, j'y crois pas. il m'énerve.
Valentina - Bon, qu'est-ce que tu veux ? je me suis redressée et tournée dans sa direction.
- D'la compagnie. Cette soirée est à chier et t'es la seule que j'connais.
Valentina - Pardon ? On ne se connaît pas alors si tu veux bien, tu vas repartir rapidement de là où t'es venue. il sourit en coin et revisse le bouchon de la bouteille avec laquelle il vient de se servir un verre.
- J'suis sûr qu'à la base tu voulais pas v'nir là, c'est tes potes qui t'ont forcé.
Valentina - Tu te trompes la blondasse.
- La blondasse ? Tu commences fort toi.
Valentina - Je commence rien du tout. je sens son regard sur moi alors que je bois une nouvelle gorgée.
J'aurais peut-être dû rester dans mon lit pour la soirée finalement, ce mec me les brise vraiment là. Il décide de fermer sa bouche et l'on reste dans le silence, enfin silence, si l'on oublie le bruit de la musique dans la pièce.
