« J'pourrais exploser d'l'intérieur quand tu mens tellement ça m'énerve. Mais j'oublie tout quand j'lis ces paroles sur tes lèvres. »
Notre histoire a commencé dans de la haine, comment aurait-elle pu finir autrement ?
𝓜athieu & 𝓥alentina
15 AOÛT...
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VALENTINA 16 octobre 2018 paris
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Emília - Valentina ! Dépêche-toi ! je souffle et me force à lui faire un sourire en enfilant mes chaussures.
Luca - Mais grouille ! mon petit frère croise les bras devant la porte d'entrée.
Moi - C'est bon, je suis là ! je place correctement mon bonnet sur ma tête et me relève. Àce soir !
Loïc - Passe une bonne journée ma chérie ! je ne réponds pas à mon père et claque la porte de notre maison.
Emília - Mais attends ! je lève les yeux au ciel, elle se fout de moi ? Elle m'engueule parce que je suis en retard alors qu'elle a même pas sept ans et maintenant faudrait que j'aille moins vite ?
Valentina - Allez, montez. après avoir ouvert la portière arrière de ma voiture.
Comme chaque matin de semaine, j'emmène mon frère et ma sœur à l'école. Luca vient de fêter ses dix ans et Emília aura sept ans au moins de décembre. Mon père pourrait le faire mais comme c'est sur mon chemin pour aller à la fac, je peux m'en charger. Ma mère pourrait aussi le faire mais non, madame est bien trop occupée à être en voyage pour "son travail" que de s'occuper de sa famille. Je ne sais vraiment pas comment mon père fait pour rester à ses côtés alors qu'elle n'est presque jamais à la maison et puis même pour Emília et Luca, j'ai l'impression qu'ils grandissent sans leur mère. Pour ma part, je me suis habituée à la voir de moins en moins mais aujourd'hui je m'inquiète surtout pour les deux petits montres derrière moi.
Valentina - C'est bon ? Vous êtes attachés ? je les regarde à travers le rétroviseur.
Luca - Ouais.
Valentina - Ça va Emi' ? elle hoche la tête. Ok. je démarre ma voiture et recule dans l'allée. Je regarde l'heure et vois qu'on est vraiment en retard.
Je roule en direction de leur école primaire le plus rapidement possible mais je respecte les limitations de vitesses, c'est vraiment pas le moment pour avoir un accident.
Luca - Tu peux mettre de la musique ?
Valentina - Si tu veux. j'allume simplement la radio.
Nous voilà maintenant au cœur de Paris en plein milieu des bouchons. Je passe une main dans mes cheveux en soupirant, c'est vraiment la merde. Il va falloir que je trouve une énième excuse pour la maîtresse d'Emília et de Luca. De toute façon, je pense qu'elle a l'habitude maintenant.
