Mafia яusse

Chapitre 17

Oh grand roi des ténèbres.

( 6 juillet 2014 Los Angeles Californie )

- Tu sais Elyn ? Tu es là pour travailler et non pour boire...non mais regardes-toi.

Cassandra me fait face derrière le miteux comptoir du bar, tandis que je roule des yeux en reposant mon verre d'alcool même pas encore entamé.

- Je ne suis pas encore soûlé, tu veux bien me laisser une petite minute ? Suppliai-je telle qu'une enfant.

Je repose mes pupilles sur la feuille devant moi gravée d'un gros refus tout en rouge sur le côté de la feuille. Encore une fois, je me fais refuser par une autre institut, comme je l'avais si bien prédit et les raisons sont pratiquement identiques. Mon casier judiciaire n'est plus immodérément blanc et par je ne sais quelle façon, il se retrouve à chaque fois dans les mains de la direction et s'ensuit une multitude de raison plus stupide les unes que les autres, me déclarant que pour des malheureusement prétextes, je ne pourrais faire partir des élèves de leur école, ce qui m'attriste en vérité, bien que j'essaye de le cacher en buvant comme une ogresse.

- C'est la quatrième demande que j'effectue Cassandra, la quatrième...dans quatre écoles différentes, criai-je avec modération afin qu'elle m'entende sous cette musique empressante.

La femme âgée d'une vingtaine d'années me saisit la feuille des mains, avait de laisser glisser ses yeux gris horriblement maquiller sur la page tout en grimaçant lorsqu'elle s'applique à lire les raisons de leur refus.

- Sottises, ce ne sont que des sottises tu as un talent extraordinaire ma chérie, me complimente-t-elle en déchirant la feuille.

Mon cœur se réchauffe gentiment devant son compliment, mais les commentaires qui selon les juges de l'institut étaient constructifs, me tourmentent encore le cerveau. Je dirais plutôt que ces « commentaires » étaient une atteinte à ma personne.

- Merci, mais je crois que je vais arrêter ici Cassandra, j'arriverais pas à encaisser un autre refus, dis-je en disparaissant dans les vestiaires.

- Tu rigoles j'espère ? Tu ne vas quand même pas de contenter de ça. Tu as un talent qui dépasse l'imaginable Elyn et crois-moi je ne te dis pas ça parce que je suis ton amie, répète la jeune maman en me suivant.

Je rigole amuser par son énergie que j'aimerais bien avoir. Cassandra est une femme extrêmement exigeante avec les autres et elle-même par la même occasion. Devenue jeune maman très tôt et abandonnée par l'homme qu'elle aimait, la jeune femme avait construit un caractère bien à elle qui d'après celle-ci, ne l'avait pas avant de rencontré le père de son enfant, un petite garçon mignon comme un prince.

- Je suis fatigué, murmurai-je tandis que je mets mon short.

Soudainement, je sens une petite main se poser sur mon épaule délicatement.

- Tu sais ? Quand Éric est partie ce jour-là, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Il m'avait craché tellement d'horreur alors qu'il ne savait même pas que son fils était à l'intérieur de moi. Selon lui, je n'étais pas assez bien pour lui et sa famille de riches, ouais tu parles connard, dit-elle d'une voix glaçante.

Mon cœur rate un battement comme à chaque fois qu'elle me raconte son histoire, cet homme est un vrai chien.

Alors que lui monte son entreprise entouré d'argent, Cassandra et leur fils coexistent avec le peu de fric que la jeune femme gagne, mais pourtant elle garde toujours ce beau sourire accroché aux lèvres que personne n'arrive à faire désertait, même ces hommes pervers qui quelquefois, nous font des remarques déplacer sur notre physique mis en valeur grâce à nos uniformes sexy.