Chapitre 25

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- Vous êtes qui vous ?

Les deux hommes aux regards rigoureux, ne répondent aucunement à sa question rester sans réponse flottant autour de son visage sévère. Contre mon gré, j'ai souligné la rancœur évidente qu'Ana accorde aux hommes de ce...groupe, hormis pour son fabuleux époux évidemment. Je peux sans difficulté lui accorder un argument expliquant parfaitement ses regards échauffés.

- Monsieur vous demande madame Sadovsiki, réplique l'un des hommes.

Sous la distinction de cette voix péniblement sévère, je lève les yeux au ciel, dés lors que le nom sadovski frôle lentement et douloureusement mes pauvres oreilles qui auront bien pu échapper à cette souffrance.

- Je te laisse Ana, je suis...demandé, l'informai-je sans plus d'enthousiasme.

Ana grimace lentement, créant une amusante face de bébé.

- Je vais peut-être commencer une petite séance de peinture, m'informe-t-elle un pinceau en main.

- Avec ces vêtements là ?

La jeune femme étudia étroitement ses habits, précédant son regard amuser vers moi.

- Pourquoi pas. De toute façon j'ai prévu une petite virer shopping, d'ailleurs la raison de ma visite était concentrée sur ce sujet, annonce-t-elle en s'asseyant sur mon tabouret.

Bien que cette femme ait en sa faveur une gentillesse dès plus honorable, parfois celle-ci oublie ma situation de vie. J'ai du mal à m'imaginer parcourir les rues de la Russie, magnifique selon le peu de lieu visiter, avec derrière mon dos un parrain fou.

Non merci.

- Non, en fait j'aime bien cette pièce. Je songe même y rester jusqu'à que ton parrain se décide à me redonner ma liberté.

Elle ricane presque sadiquement en croissant ses fines jambes.

- Tu sais, il te laisse assez de liberté, c'est juste que te ne la décèle pas.

- Ah oui... j'ai oublié, je me fais dire ça par une ancienne femme kidnappée, dis-je sans le vouloir d'une voix dépourvue chaleur.

Une fois fini, un silence meurtrier s'aventure dans cette pièce.

- Écoute, je ne suis pas toi. Nous n'avons peut-être pas vécu la même vie, cependant, je ne vais certainement pas accepter de vivre sous les menaces, les armes et toute cette merde. J'ai déjà eu mon moment de souffrance, mon esprit n'a pas besoin de plus.

J'avais besoin de lui dire, oui. Ana ne comprend pas mon état d'âme beaucoup plus orienter sur l'amour qu'elle consacre a son époux. Je crois qu'elle ne remarque absolument pas la situation grave que je traverse et quelle a vécu, malheureusement pour elle, je ne suis aucunement son chemin infecter de petits cœurs roses bonbons. Je baisse le regard en traçant très rapidement mon chemin sans pour autant lui offrir mes adieux, je ne sais même pas le trajet à suivre pour me rendre chez le parrain, mais je l'imagine bien dans son bureau, à siroter un bon verre de bourbon. Alors je me dépêche. Très vite, la majestueuse porte se mit dans mon angle de vision. Des voix plus graves les unes des autres se font distinguer derrière la pièce, je devine le trop de cris quelque peu mécontents dans leur langage. Je ne comprends strictement rien, j'avoue que le russe est pour moi une bien très grande énigme, ce n'est pas pour autant que je veux l'apprendre. De toute façon, cet endroit je la quitte pour bientôt, je dois juste en finir avec ce contrat à la con.

J'hésite entre me glisser dans cette pièce comblé de requins menaçant ou patienté devant l'entrée, attendant leur sortie en leur laissant tout le plaisir de m'examiner d'un regard pour certain, de tueur. C'est en ces moments-là, que j'aime ma situation d'épouse.

Soudain, les voix se taisent. Surprise, je m'approche de la porte pour but d'espionner, néanmoins je n'avais certainement pas déduit que l'entrée s'ouvre en grand devant mon visage pris en flagrant délit. Je reconnais le sourire mis mauvais, mis amuser de ce chers Alexandre.

Bon, suis-je dans la merde ? Probablement.

- Que fais-tu ici l'Américaine ?

La tête haute je réponds;

- Dimitri me demande !

Pendant plusieurs secondes, l'homme reste silencieux, puis, se pousse d'une manière moyenâgeuse me laissant la possibilité de contempler les dizaines d'hommes.

- Alors, tu attends quoi ?!

Mes yeux s'accrochent à celle d'Alexandre pendant un cours instant me demandant s'il plaisantait ou pas, pourtant, je ne distingue aucune étincelle d'humour. Oui, je ne suis pas à l'aise avec ces gens, malgré ça, je traverse sous leur regard la grande pièce que je ne prends même pas le temps d'inspecter. J'ai l'impression de passer devant un groupe de connards qui ont pour seule activité, siffler les femmes.

- Bonjours Elyn.

Pour la première fois de ma vie, déceler la voix du parrain m'accorde une certaine garanti de sécurité. Je me dépêche de me place auprès de lui. L'homme aux yeux azur n'accorde plus aucune attention à ses hommes. Légèrement angoisser, je me mets à jouer avec ma bague, chose que je réalise et cesse.

- Tu m'as demandée ?

Au lieu de répondre, il se contente de doucement effleurer le dos de ma main de ses deux doigts, puis, enveloppe le reste dans la sienne avant de la porter directement à ses lèvres qu'il posent avec douceur sur ma peau me laissant sans voix, de même que le restent du groupe, enfin, je suppose sous ce silence.

Je pivote le regard vers les hommes, puis récupère ma main derrière mon dos.

- Vous pouvez disposer, nous reprendrons cette discussion demain.

- Tu n'étais pas obligé à faire ça Dimitri, lui dis-je après la disparition des hommes.

- Faut bien leur indiquer notre...faux couple.

un rire de stresse s'échappe malgré moi.

- Non ce que tu fais est une excuse bidon pour me toucher sans mon consentement !

- Je ne suis pas un violeur Elyn, dit-il en me reprennent la main.

Oui, ça je sais espèce de con

- Je n'ai jamais insinué que tu l'étais Sadovski.

- C'est du pareil au même Sadovski.

Cet homme est un pro de la provocation, si cela aurait été possible, mille est une nuit qu'il serait six pieds sous terre, une fin qui ne ressemble pas à celle d'Aladin. Bon, comparer ma vie à celle de mon Disney préférée, était oser. Je ne suis certainement pas en train de vivre une histoire d'amour avec un beau jeune homme, voleur, mais respectueux et à ce que je sache, Aladin n'avait pas obligé Jasmine à devenir sa femme.

Moi non plus, mais c'est tout comme.

- Te souviens-tu de notre contrat ma jeune épouse ?



MN😌

Mafia яusseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant