Yin & Yang (Partie 1)

Leçon Romulus Rosier

"Entrer."

Harry ouvrit la porte du bureau de son professeur et regarda nerveusement la silhouette renfrognée du professeur Rosier assis derrière son bureau avec une quantité excessive de parchemin empilés à côté de lui.

«M. Potter, que puis-je faire pour vous?

C'était peut-être l'imagination de Harry, mais il pensait que le professeur Rosier semblait inhabituellement invitant. Espérant que Calypso avait raison et que son père cherchait une distraction, Harry dit, «J'espérais vous poser une question sur un sort, monsieur.

Le professeur Rosier regarda curieusement Harry pendant un moment avant de regarder avec dégoût la pile d'essais qu'il n'avait pas encore notée. «Pourquoi ne pas vous asseoir, M. Potter. Est-ce que cela a à voir avec votre projet final? Ma fille me dit que vous commencez déjà à développer des idées pour vos projets de métamorphose et de charmes.

Se sentant légèrement énervé par le fait que Calypso était apparemment toujours en train de fournir des informations à son père sur lui, Harry prit place en face de son professeur. "Euh, honnêtement, je ne sais pas, monsieur. Ça pourrait."

"Je vois. Quel est le sort que tu souhaites discuter?" A demandé le professeur Rosier.

"Le charme Patronus."

"Ah, le charme Patronus," marmonna le professeur Rosier. «Vous avez certainement un œil pour la magie intéressante, quoique obscure, M. Potter.

«Je suppose, monsieur.

«Que savez-vous de ce sort?

"Très peu," admit Harry.

«Comment avez-vous appris cela alors?

«Des Détraqueurs sont placés autour des terrains de Poudlard. Mon frère est tombé du balai à cause d'euxx, il va apprendre ce sort avancé. J'ai entendu dire que le charme Patronus peut les arrêter, est-ce vrai?

Le professeur Rosier hocha la tête pensivement. "Oui, le charme Patronus fait certainement cela, bien qu'il s'agisse d'une magie très avancée. Lorsqu'il est lancé avec succès, un Patronus corporel agira comme un bouclier pour le sorcier contre un Détraqueur.. Comme la plupart des magies puissantes, le sort nécessite non seulement une incantation. et le mouvement de la baguette, mais aussi beaucoup d'intention de la part du lanceur pour qu'il fonctionne correctement. L'émotion qui alimente un Patronus est le bonheur. Sans un souvenir convenablement heureux ou joyeux, le sort ne fonctionnera pas pleinement effet. C'est la première fois que vous mentionné votre frère, cependant vous avez un ton de "jalousie"

"Du bonheur? Je ne pense pas avoir jamais entendu parler d'un sort qui nécessitait cette émotion auparavant. Je suppose que je suis un peu jaloux..."

«Du bonheur, de la joie, de l'amour. Ce sont toutes des émotions puissantes, M. Potter, bien que nous ne nous concentrions pas beaucoup sur elles dans ce cours. Après tout, les sorts qui nécessitent de telles émotions tombent rarement dans la catégorie des« Forces du mal ». Maintenant, y a-t-il autre chose que vous souhaitez savoir sur le sort? "

"Cela ferait-il un bon projet final?" Demanda Harry avec curiosité.

Le professeur Rosier a «basculé» d'une manière réfutante. «J'enseigne les Forces du Mal, M. Potter, et, comme je l'ai dit, le Patronus, bien qu'impressionnant, tomberait davantage dans la catégorie des Charmes. Cependant, je suis sûr que le Professeur Kosarev serait impressionné si vous y parveniez.

"Mais les Détraqueurs sont des créatures sombres," commenta Harry. "Les créatures sombres font partie du programme des arts sombres."

«Je suis conscient de ce qui est couvert dans ma classe, M. Potter. Dit le professeur Rosier d'un ton sarcastique.

«Donc tu ne me passerais pas pour avoir lancé le Charme Patronus, même si tu viens de dire que c'était une magie puissante?

"Je n'ai pas dit que je ne passerais pas avec vous," dit le professeur Rosier avec irritation. "Si vous parveniez à lancer avec succès le Patronus pour votre projet final, je serais déçu de votre projet, mais je vous passerais quand même."

«Pourquoi seriez-vous déçu, monsieur?

"Si vous ne pouvez pas comprendre pourquoi, j'ai clairement une raison d'être." Le professeur Rosier invoqua avec désinvolture un livre derrière lui et le tendit à Harry. «Le chapitre sept décrit comment lancer correctement le charme du Patronus.

Harry accepta rapidement le livre. «Merci, monsieur. Je promets que je vais bien m'en occuper.

"Je suis sûr que vous le ferez."

Se levant pour partir, Harry fut surpris lorsque le professeur Rosier dit rapidement: "Asseyez-vous, M. Potter, il y a une autre question dont nous devons parler. N'êtes-vous pas d'accord?"

"Monsieur?"

«J'ai remarqué que toi et Calypso sembliez vous rapprocher. La voix du professeur Rosier ne révéla rien, mais Harry avait le sentiment que son professeur était mitigé. «Vous savez que Calypso aura un contrat de mariage pour elle à un moment donné, n'est-ce pas?

Assis en face du professeur Rosier, Harry se sentit piégé dans sa chaise par le regard puissant de son professeur. Instinctivement, Harry repensa à toutes les fois où il avait semblé rire ou sourire de Calypso, la façon dont son cœur s'accélérait quand elle lui tenait la main, le baiser qu'ils partageaient. Alors que ces pensées semblaient traverser son esprit, un horrible sentiment de réalisation poussa Harry à éclaircir immédiatement son esprit, arrêtant l'assaut soudain des émotions qu'il ressentait.

Immédiatement, ses pensées sur Calypso cessèrent et il regarda son professeur avec une expression neutre. «J'en suis conscient, monsieur. Elle m'en a parlé au début de cette année. Cependant, Calypso et moi ne sortons pas ensemble pour le moment.

Harry sentit à nouveau la légilimencie de son professeur atteindre et toucher son esprit, essayant de contraindre une pensée ou une émotion de lui. Après quelques secondes, la sensation de malaise de légilimencie a commencé à diminuer, mais pas complètement disparaître.

"Je vois," dit finalement le professeur Rosier.

Voulant échapper à la présence de son professeur, Harry fit de son mieux pour masquer continuellement ses émotions. «Si vous voulez bien m'excuser, monsieur. Je dois rencontrer Viktor dans la bibliothèque. Ressentant toujours le sentiment de légilimencie du professeur Rosier, Harry ne put s'empêcher d'ajouter, "De plus, je détesterais vous empêcher de noter, monsieur."

Dans le bureau, Romulus Rosier attendit qu'Harry Potter quitte son bureau avant de permettre à un sourire de se frayer un chemin lentement sur son visage. "Un jeune homme si intéressant."