L'ANGE DE LENA

CHAPITRE 3

C'était dans l'après midi, je la suivais jusqu'à une petite librairie. C'était son premier lieu de travail, le deuxième était un job de serveuse et barman dans une boîte de nuit. On est entré, moi toujours caché dans l'invisible, puis Lena est allé saluer sa patronne. Ensuite, elle alla dans une réserve où elle en sortie avec un grand chariot rempli de livres tous différents.
Chaque rayon avait un style de livres différents, par exemple il y avait le rayon mystère et thriller, ou encore le rayon fantastique qui m'intriguait beaucoup.
Bref, je la regardais faire et cela semblait beaucoup lui plaire.

"Je sais que tu es là et que tu m'entends Angel."

J'ai souri instinctivement, elle était marrante.

"Je le sais aussi kiddo.

-Tu t'ennuies pas vrai ?

-Un petit peu..

-Va au rayon fantastique et cherche un livre qui te plaît, je te l'offrirai si tu veux le terminer."

Je lâchais un petit «ok» et je suis parti en direction du rayon fantastique. C'était un rayon gigantesque. Il y avait des romans de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Sans trop savoir comment ni pourquoi, un livre me faisait de l'oeil au loin. On aurait dit qu'il brillait de milles feux. Je l'ai pris et j'ai regardé le titre.

«L'ange né mort»

C'était original mais assez flippant et intriguant, je me suis mit dans un coin et j'ai commencé à lire le livre. Déjà il paraissait très court. Il n'y avait que quelques pages. Environ une dizaine. Pas plus.

À mon ange perdu.
Ce livre t'es dédié.

Oh, l'auteur aurait vécu la solitude après le passage d'un ange ? Intéressant.

J'étais seul, j'étais faible, j'étais au fond du gouffre. Tu es arrivée, tel une fleur qui naît la mauvaise saison. Tu étais incroyable dès la première fois que je t'ai vu. Mais je ne savais pas encore que tu étais un ange à ce moment là. J'ai commencé à développer des sentiments pour toi. C'était le signe du coup de foudre mais la foudre fait mal. J'ai eu très mal. Tu n'étais qu'un ange, et je trouvais ça mal d'éprouver des sentiments pour un être divin. Je t'ai donc observé comme tu le faisais avec moi, à longueur de journée.
Le fait que tu étais mon ange gardien a tout changé dans ma vie. Je me suis senti protégé et plus fort. Grâce à toi, je voulais aller de l'avant.

Deux semaines s'étaient écoulées depuis notre première rencontre. J'avais appris à ce moment là que tu étais un ange. Et j'ai été stupide de pas t'avoir cru la première fois que tu me l'as dit. Puis tu me l'as prouvé et j'étais époustouflé, non, choqué par ce que je venais de voir. C'était impensable, inimaginable. Je croyais rêver et pourtant c'était bien vrai.
Tu te cachais des autres, et quand je voulais que tu apparaisse devant moi tu t'exécutais, encore mieux, quand je t'appelais par ton nom angélique tu venais dès la première seconde qui s'écoulait. Aela, oh Aela si tu savais à quel point tu me manques.

Puis un jour, tu m'as expliqué la règle de Magna Dea. Cette règle est terrible, stupide, inutile et pourtant si sévère. Si tu savais à quel point je regrette. J'étais dévasté quand tu m'as appris cette règle et la conséquence qui allait avec. Puis un jour, j'étais pris d'une colère noir. Plus personne ne pouvait m'approcher. Je voulais que tu sois à moi, rien qu'à moi. Oh ma chère, quel égoïste j'étais.
Puis pris d'une folie sans pareille, je t'ai avoué mes sentiments. C'était trop dur de garder ça pour soit.