Et si...c'était possible?

Révélations

Les cinq jeunes filles se dirigèrent vers l'orphelinat. Temari et Tenten rangèrent leurs affaires, dirent aurevoir à leurs amis avec qui elles avaient partagées leurs nuits, journées, peine, joie, repas et les années les plus précieuse de leur vie. Les « aux revoirs » sonnaient comme des adieux. Sakura, Hinata et Ino se virent offert un spectacle qui leur arracha le cœur. Devant elles se tenaient les jeunes filles avec qui leurs deux sœurs avaient grandi. Et malgré les promesses faites aux unes et aux autres sur leur revenue. Les deux côtés savaient pertinemment que leur Temari et leur Tenten ne reviendraient pas. Personne ne peut avancer en regardant derrière lui. Ainsi les jeunes filles se regardaient les larmes aux yeux mais aucunes d'entre elles ne se permit de pleurer. Temari et Tenten commençaient une nouvelle vie. Aucunes des résidentes de l'orphelinat ne voulait les voir revenir dans ce lieu, car contrairement aux autres enfants aucunes Des résidentes ne connaissaient son propre passé et c'est ce que cette orphelinat leur rappelait tous les jours. En partant les deux jeunes filles se faisaient cadeau de leur futur. Elles voyaient une lumière au bout du sombre tunnel dans lequel elles éraient depuis aussi loin qu'elles puissent s'en souvenir. Avant de s'en aller Tenten et Temari allèrent embrasser et faire un dernier câlin à la seule maman qu'elles avaient eu. Elles se baissèrent lui témoignant ainsi leur respect :

Temari/Tenten : On vous remercie pour tous ce que vous avez fait pour nous, mâ.

Mâ : Je vous en prie redressez-vous, elle leur adressa un faible sourire mais les larmes s'étaient déjà formées aux coins de ses yeux.

Tenten, ne pouvant se retenir, éclata en sanglot tout en prenant celle qu'elle considérait comme sa propre mère dans les bras. Temari se retourna et essuya les larmes qui naissaient. Celle que toutes les pensionnaires appelaient mâ s'en aperçut et prit la parole.

Mâ : Temari, ma douce Temari, sache que pleurer n'est pas un aveu de faiblesse c'est au contraire une preuve de force. Et...

Temari : Ne vous en fait pas je m'occuperais d'elle comme si ma vie en dépendait...et c'est le cas, dit-elle d'une voix tremblotante.

Tenten : Pareil pour moi

Mâ : Je ne m'en fait pas pour ça, elle glissa un papier dans la paume de Tenten, cette dernière la regarda étonné, Ne l'ouvre pas tout de suite seulement quand tu seras seule. Il était stipulé que je ne te le donne que lorsque tu aurais 18 ans mais bon... en vu des circonstances je te le donne maintenant, promet moi simplement de ne pas m'en vouloir.

Tenten: Mâ c'est quoi ?

Mâ : c'est...la lettre qui accompagnait...ton...

Tenten l'encouragea du regard, quant à Temari elle se tenait à bonne distance afin de leur laisser l'intimité nécessaire.

Mâ : qui accompagnait ton berceau, finit-elle par avouer

Tenten : Elle...accompagnait...mon berceau ?

Mâ : Oui, elle baissa la tête, désolé de ne pas te l'avoir donné plus tôt ma chérie, mais...je

Elle s'interrompit lorsqu'elle vit que Tenten souriait. Cette dernière lui sauta au cou.

Tenten : Merci Mâ, Merci mille fois...ne vous sentez pas coupable, maintenant je pense avoir la maturité nécessaire pour faire un choix et pour comprendre surtout. Alors merci du fond du cœur.

La figure maternelle de Tenten la regardait avec douceur mais surtout avec fierté. Elle en était sûr Tenten ne lui en voulait pas. Et puis elle a trouvé des amis, non une famille qui s'occuperait d'elle. Et cette famille était composé de quartes autres jeunes filles qui allaient surement se tirer vers le haut et s'entraider.