Deux tueurs pour le prix d'un.

Chapitre 1 : Hôpital psychiatrique de Claremont.

Clémence avait passé une nuit d'interrogatoire au poste, puis elle avait été envoyé dans une prison pour une détention provisoire avant son procès qui n'allait avoir lieu que dans deux mois. Pendant sa détention provisoire, Clémence dut parler à des psychologues, des psychiatres et des criminologues et leurs différents diagnostics les menèrent au fait que c'était une sociopathe et une tueuse organisée. Pour commencer elle n'avait de l'empathie qu'envers ses filles, elle n'avait aucuns remords par rapport à ses actes, elle était intelligente et savait se contrôler lors de ses crimes. Elle était également très organisée, elle laissait peu d'indice sur les scène et se débarrassait des corps.

Après ces deux mois en détention provisoire son procès arriva. Clémence ne voulait pas dépenser des cents et des mille pour un avocat qui de toute façon ne lui servirait à rien, alors un avocat lui fut commis d'office. Il n'avait pas l'air ravis de devoir la défendre. Cette situation la faisait un peu rire, car avant c'était elle l'avocate commis d'office qui n'aimait pas vraiment son boulot. Le procès se déroula et sans surprise Clémence Campbell fut reconnu coupable. Et elle fut condamné à perpétuité et envoyé à l'hôpital psychiatrique de Claremont.

Elle arriva à l'hôpital le mardi 25 octobre 2016 vers 9 heures du matin. Clémence trouvait l'hôpital psychiatrique de Claremont assez lugubre. Ce n'était pas tellement l'extérieur qui lui faisait cette effet mais c'est ce qui se passait à l'intérieur. L'extérieur du bâtiment était plutôt chaleureux, le bâtiment avait une forme qui ressemblait à une étoile à huit branches, les briques étaient rouges, il y avait de la verdure, et il y avait beaucoup de passage dans la rue ce qui la rendait dynamique. Mais malgré cet extérieur plutôt attrayant Clémence savait ce qui se passait à l'intérieur. Des patients complètement groggy qui seraient bourrés de médocs, des tueurs fous, des gens avec des problèmes mentaux qui serrait ici car ils pourraient mettre d'autres personnes ou eux même en danger, des gardiens méchants et des gardiens qui éprouvaient une sorte de pitié envers les patients. Mais Clémence ne voulait surtout pas de leurs pitiés, elle n'était pas malade, elle avait juste fait ce qui était bon.

Une fois à l'intérieur du bâtiment une femme, probablement une gardienne qui devait avoir à peut près son âge ou peut-être quelques années de moins, l'amena dans une pièce blanche, sans fenêtre et complètement vide. Elle lui enleva les menottes et lui demanda de se déshabiller complètement pour vérifier qu'elle n'avait rien sur elle. Après avoir vérifié la femme pris ses vêtements et les remplaca par la tenue des patients de l'hôpital, Clémence bénéficia d'une tenue de rechange et également de culottes et chaussettes pour deux semaines, d'un soutien gorge sans armatures et d'une paire de chaussure blanches assorti à la tenue. Clémence s'habilla avec ces nouveaux vêtements, si on pouvait appeler ça des vêtements, et la gardienne lui remis les menottes. La gardienne lui expliqua que chaque fin de semaine la tenue et les sous-vêtements qu'elle aurait porté seraient lavés et qu'elle devra alors porter la deuxième tenue qu'elle avait. Clémence devrait alors faire un roulement chaque semaine. Une fois les explications finis la gardienne amena Clémence dans la 6ème branche du bâtiment, là où se trouvait sa cellule.

Sa cellule était une espèce de cage d'environ 8 où 9 mètre carré et cette cage se trouvait dans une pièce plus grande. Dans cette cage il n'y avait qu'un lit, un toilette miniature et un lavabo. Devant la cage se trouvait une chaise. La gardienne la fit avancer dans la cage, enleva ses menottes et la referma. La femme expliqua à Clémence que la journée elle serait sa principale gardienne mais qu'il se pourrait qu'elle se retrouve avec d'autre gardien pour une journée. Elle lui dit également que des gardiens viendront vérifier la cellule toutes les heures pendant la nuit et que ces visites s'espaceraient au fils du temps selon ce que dirais son docteur. La gardienne, qui s'appelait Mme. Thompkins, lui expliqua également que les branches 6,7 et 8 étaient les branches réservés aux criminels. Chaque branche possédait une cantine, plusieurs "salles de jeux" dont Clémence ne pourrait bénéficier que quand son docteur le lui aurait autorisé et des douches communes, une pour les femmes et une pour les hommes, qu'elle devrait utiliser tout les deux jours. Thompkins lui dit également qu'elle pourrait lui donner une liste de choses dont Clémence pourrait avoir besoin, comme une brosse à dent, un pull ou d'autres affaires, pour qu'elle puisse par la suite lui procurer ces choses, la liste serait bien sur au frais de Clémence. Clémence ne s'en faisait pas pour l'argent car elle avait un compte où elle placait une partie de ses économies depuis la naissance de sa première fille, plaçant le reste sur le compte de sa fille (puis par la suite sur celui de ses deux filles). Jusqu'à présent ce compte ne lui avait pas beaucoup servi. Bien sûr la liste était réglementé et Clémence ne pouvait pas demander n'importe quoi.