Titre : Costa
Nom d'auteur : Lucas Lavarenne
Auto-édition.
Catégorie : Roman initiatique
Note : 4/5
Couverture : Je ne trouve rien à y redire de particulier, elle est à l'image du récit. Hormis peut-être aurait-elle mériter plus de lumière ?
Résumé : Un peu long, ma foi c'est une assez bonne mise en bouche pour le lecteur.
Contenu :
Tout d'abord, je tiens à remercier Lucas Lavarenne pour le partage de son ouvrage, sa patience et sa compréhension.
Il faut savoir que ce livre a été une découverte pour moi, avant lui je n'ai jamais vraiment lu de récit initiatique. La plupart que j'avais déjà lu ne l'était pas tout à fait finalement. Quoiqu'il en soit, j'ai curieusement apprécié. Cela manquait un peu « d'énergie » à mon sens – au début, mais j'ai trouvé que l'on prenait plus de temps d'approfondir sur l'esprit des personnages et le monde qui les entoure. Il y a une précision déroutante que ce soit sur les lieux ou les repères historiques. On sent que l'auteur a voulu complètement nous immerger dans son histoire, nous donner l'impression qu'il nous conte la vie d'un homme qui a réellement existé. Ce sens du détail y ajoute un réalisme que l'on retrouve jusque dans l'expression de la mentalité de l'époque, dans les croyances populaires qui ne devraient pas concevoir l'existence de « ces choses » malicieuses – qui pourtant font vaciller la perception de la vérité dans ce roman. Quelque part c'est une histoire qui dérange, qui perturbe, de par son étrangeté avec ces fameuses apparitions jusqu'à l'amour, la passion de Costa pour sa Maryse qui frise l'hérésie. Pourtant il s'y cache un message de tolérance et c'est à ça que je l'assimile aux écrits d'Émilie Fatiha, en particulier C'était un vendredi où il y avait aussi ce caractère dérangeant et cette envie d'accepter l'autre pour ce qu'il était sans faux-semblants. Il ressemble également à 6 jours, dans une ambiance moins sombre si puis-je dire, avec cette famille soudée, puis déchirée par le deuil mais qui fait tout pour rester unis. J'ai aussi pu constater qu'il mettait en lumière des êtres rendus invisibles par notre société, auxquelles on n'imagine pas une telle profondeur, pour qui on n'imagine un passé sans âme et un avenir sans lendemain. Enfin, j'ai adoré le protagoniste principal doté d'une sensibilité et d'un altruisme qui m'a beaucoup touché, certes il change au fil du temps, mais on ressent toujours sa générosité et sa bonté. En plus, il ne manque pas d'ouverture d'esprit ni de courage ! Bref, les rebondissements de ce roman ne risquent pas de vous ennuyer et encore moins ses personnages. Alors si vous aimez les petits détails sous grand format, je vous recommande cette lecture les yeux fermés ! En revanche, il vous faut absolument le lire si vous êtes parmi les adorateurs de la Grèce !
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