The Bodygard ( partie 1)

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Deux jours plus tard......

Je m'en vais aujourd'hui.
Il y a quelques jours, j'étais pressée de m'en aller et de réaliser mes rêves, mais les conditions ont changé.
Je n'étais pas pourchassée par un tueur il y a quelques jours. Et je ne devais pas me coltiner un garde du corps. D'ailleurs c'est lui que j'attends pour m'en aller.

Ce jour là, la police qui était au courant de ce qui m'était arrivé il y a 10 ans, nous avait informé que le tueur, Prudencio, s'était échappé de prison il y a un mois de cela. Exactement comme il me l'avait dit la veille.
J'étais tellement en colère. De savoir que ma vie devait encore tourner autour de cette histoire. J'en avais marre. Mais je n'y pouvais rien. Et la police ne pouvait pas grand chose non plus.
Ils ont supposé que le saccage de la maison était l'oeuvre de Prudencio et on placé des hommes devant la maison en garde alternée, jusqu'à ce que le détraqué soit arrêté.

Mon père, lui, a pris un garde du corps pour ma mère et mon frère, et un autre spécialement pour moi, vu que j'étais la principale visée.
Super hein?

Après tout cela, je ne suis plus retournée à la cafét' mais j'ai prévenu Irène de mon départ.
Je ne pouvais plus sortir, à moins d'être suivi par des agents de la police puisque mon garde du corps n'était pas encore venu.
Je n'avais aucune visite. Même pas celle d'Ella, qu'ils avait classé comme visite suspecte.

Non mais what?
Ma cousine ?
Une visite suspecte.

J'aurai été plus libre de mes mouvements si ce foutu garde du corps avait pris service.

Et vous ne connaissez pas la meilleure.
Le garde du corps va vivre avec moi, me suivre partout, faire la même filière que moi à l'Université, donc je vais l'avoir dans mes pattes tout le temps.
Sérieux quoi? Un garde du corps qui doit faire le dessin avec moi, vivre avec moi, et j'en passe.
Je vais vivre un enfer.

Eh bah le prix pour réaliser ses rêves, il est très élevé.

Ça fait une heure que je suis assise au salon.
À 10h, quelqu'un sonne, et ma mère se lève pour ouvrir.
Je suppose que c'est le fameux garde du corps, puisqu'on n'attend personne d'autre.
Ma mère discute un moment avec lui mais il n'entre pas.

- Ari', le garde du corps est là, il est prêt à partir, qu'elle me dit.

C'est pas trop tôt. Après une bonne heure d'attente, il était temps qu'il vienne.
Papa m'avait donné des informations sur lui.
Il s'appelle Yannick, il a 19 ans, il fait partie d'une jeune promotion de garde du corps, ce qui lui permet de me suivre en cours, et de se fondre dans la masse sans se faire remarquer. Je ne sais pas a quoi il ressemble. En plus ma mère est devant lui donc je n'arrive même pas à le voir. Je vois juste qu'il a porté une chemise bleu avec un jean.
C'est tout ce que je sais de lui. Ouais c'est pas fameux.

M'enfin, bref. Je fais un câlin à Malvin, prends mes valise et rejoint ma mère et mon garde du corps à l'entrée de la maison.

- Prends soin de toi, je ne veux pas te perdre toi aussi, me crie Malvin lorsque je me dirige vers ma mère.

Il est si mignon mon petit frère, même si il a l'air d'être mon grand frère, il n'en reste pas moins un enfant. Je suis touchée par ce qu'il vient de dire.
Je lui souris et me rapproche de lui en lui mettant la main dans les cheveux.

- Je te le promets. Toi aussi prends soin de toi, ainsi que de maman. C'est toi l'homme de la maison maintenant. Lui dis-je.

- Hey, j'ai toujours été l'homme de la maison crapule. Réplique t-il.

On ris puis il me prends dans ses bras et me fais un bisou sur le front, parce que , oui je suis minuscule.

Je reprend mes valises et vais enfin devant la porte.

C'était pas prévuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant