Love me faster

Chapitre 3

Coucou mes loulous, on se retrouve pour le chapitre 3 ! ( désolée de le poster aussi tard 😅) Encore une fois, le garçon que vous voyez jouera le rôle d'Asher, mais si il ne vous plaît pas, imaginez le comme vous le voulez. Bon je vous souhaite une bonne lecture hihi, on se retrouve après ❤️.
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*dring dring* Mon réveil sonne, me sortant de mon doux sommeil. Je l'éteint en soupirant, et hésite à feindre la maladie pour ne pas aller à l'école. Je crois sincèrement ne jamais avoir été aussi stressée de ma vie, pas même avant une compétition. Tout étais plus facile, avant même de rentrer dans mon kart je savais déjà que j'allais gagner, ici, j'avance tête baissée vers l'inconnu.
Non sans mal, je me lève et vais faire ma toilette. Je sors de mon armoire les vêtements achetés la veille : une jupe bleue, mettant bien en valeur mes jambes, et un top blanc pour accentuer mon bronzage.
Bien trop préoccupée pour manger quoi que ce soit, je passe le temps qu'il me reste à écouter de la musique en regardant le plafond. Plus je me rapproche de l'heure fatidique, plus j'ai l'impression qu'on me retire ma liberté.  Bien que ce soit valorisant, aller à l'université n'a jamais été mon objectif. Il y a encore quelques temps, j'étais promise à un avenir dans la compétition automobile, mais rien ne s'est déroulé comme prévu. Parfois j'en veux à mon père d'être mort, parce que sa disparition a chamboulé ma vie, et ma relation avec ma mère. Ma mère et moi, nous ne nous sommes jamais vraiment entendues. Je pense qu'elle se sentait un peu délaissée, après tout, je passais toutes les secondes de ma vie avec mon père. Elle n'a jamais réellement approuvé le fait que je fasse du karting, elle voulait que j'étudie. Et je sais, au fond de moi, que la mort de papa lui a donné l'opportunité d'enfin choisir mon avenir.
Me sortant de mes pensées, mon oncle m'appelle.

- Chiara tu vas être en retard pour ton premier jour !
- J'arrive !

Je prend mon sac, mes chaussures, puis descend. Une fois mes baskets mises, je me relève, puis vois mon oncle m'observer.
À ce moment précis, je m'imagine un million de scénarios possibles.

- Qu'est ce qu'il y a ? Ma tenue a un problème ? Je devrai aller me changer ?

Il me regarde, et je crois percevoir de l'émotion dans ses yeux.

- C'est juste que tu grandis tellement vite... ma petite Racer part déjà pour l'université.

Je ris et répond :
- Oh arrêtes on croirait entendre Papa.

Il me sourit, puis nous montons dans la voiture. Tout le long du voyage, je sens mon cœur tambouriner dans ma poitrine, et ma respiration se saccader. Oncle James essaie de me faire penser à autre chose, et je l'en remercie.
Après 20 minutes de trajet, j'aperçois enfin l'immense bâtisse de l'université. Un bâtiment central blanc, se trouve en face de moi. Les initiales de l'école y sont accrochées.
Un jardin digne de celui du château de Versailles entoure le domaine, et plusieurs étudiants sont assis entrain de discuter.
Voir autant de monde n'arrange pas mon cas. Comme je l'ai déjà dit, je n'aime pas me retrouver entourée de plusieurs personnes. Quelle idée de venir étudier à l'université la plus cotée de Californie si tu n'aimes pas le contact humain, me chuchote ma conscience.
J'essaie de la faire taire, mais elle a raison. Je passais plus de temps à parler avec mon kart qu'avec de vraies personnes, et j'ai développé  une sorte d'anti- sociabilité.

- On peux faire demi tour ? Je ne me sens pas très bien, je crois que je suis malade.
- Oh aller Racer, m'encourage mon oncle, je t'ai connue plus forte que ça.
- Mais...
- Je ne veux pas de mais ! Tu sors de cette voiture et tu va à l'école jeune fille.

Je souris, mon oncle n'est pas du genre autoritaire, c'était plutôt le grand frère cool. Mais j'ai l'impression que depuis l'accident, il se sent responsable de moi.
Je sors de la voiture, tremblante, puis finit par rentrer sur le campus. Je regarde mon emploi du temps sur mon téléphone, et essaie de chercher le bâtiment B.  Il est 9h, et mon premier cours de la journée s'intitule Littérature anglaise. C'est ma matière principale, j'aimerai devenir écrivaine, ou travailler dans l'édition, enfin, je crois.
Ce n'est pas le moment de douter, pensais-je, la course de voiture ne fais plus partie de ma vie, et à présent, je ne veux plus jamais entendre de parler de sport automobile. Désormais, je ne suis plus Chiara Grimaldi, sextuple championne du monde de karting, mais une étudiante banale.
Je me reconcentre sur la recherche de ma salle.
Cet endroit est tellement grand, que si je ne me dépêche pas, je vais finir par être en retard.
Comme si le bon Dieu avait entendu mes prières, une voix familière résonne dans mes oreilles.

- Chiara !

Je me retourne

- Ava !

Elle avance vers moi, et me sert dans ses bras. D'abord surprise par cette démonstration d'affection, je ne réagis pas, mais finit pas l'étreindre aussi.

- Tu m'as l'air perdue, dit - elle en souriant.
- Oui, je cherche ce satané bâtiment B depuis dix minutes !
- Oh c'est sûr mon chemin, je te montre si tu veux.
- Merci tu me sauves la vie !

J'apprécie réellement Ava, je suis contente de l'avoir rencontrée. Bien que la présence humaine ne fait qu'accentuer mon anxiété, je ne me vois pas passer l'année seule. Puis, je sens que je peux lui faire confiance, même si je ne la connais pas réellement.

Une fois arrivée devant ma salle, elle me fais un signe de la main et s'en va.
J'hésite à entrer. La salle est immense, et sûrement des centaines de sièges y sont installés. Mon anxiété ressurgit, mais je ne me laisse pas abattre.
Je repère une place libre, et vais m'y asseoir.  Je sors mon ordinateur de mon sac, et l'allume. La photo de mon père apparaît en fond d'écran. Je sens mes yeux me piquer, mais refoule mes larmes. Je n'aime pas pleurer, surtout pas en public. J'ouvre rapidement Word, afin de ne plus voir son visage. Si je veux être heureuse, il faut que j'aille de l'avant.
Le cours commence, et j'écoute avec attention. Même si ce ne sont pas les cours de théorie sur le fonctionnement d'un moteur, je présente un réel intérêt pour la matière.
Tout à coup, la porte s'ouvre, et un garçon apparaît. Je me retourne, et reste de marbre quand son regard croise le mien. Il est magnifique, sa mâchoire saillante, ses cheveux bruns lui tombe sur le visage, et ses yeux, ressemblants à une terre embrasée, m'envoûtent.

- Monsieur Scott, vous êtes en retard.
Il descend les marches, et se dirige vers moi. Ma respiration se bloque. Sans me lâcher du regard, il s'assoit à côté de moi. Il est l'être le plus charismatique que je n'ai jamais vu.

- Tu peux bouger, tu prend tout l'espace.

Son ton glacial me fais frémir. Je retire ce que je viens de dire, ce garçon est un con.
De la même façon, je lui répond.

- Je te demande pardon ?
- T'es sourde ou quoi ? Je t'ai demandé de bouger.
Là s'en est trop pour moi.
- Tu te prend pour qui au juste ? Si t'es pas content tu vas ailleurs, j'étais là avant toi.
Si les regards pouvaient tuer, je crois que je serai morte sur place. Cependant, il ne répond rien. Le reste du cours se passe tranquillement, mais je n'arrive pas à me concentrer. Je viens à peine d'arriver et il y a déjà quelqu'un qui ne m'aime pas.
Mais bon ce Monsieur Scott est un imbécile de première catégorie apparemment, alors tu ne rates rien, me susurra ma conscience.
La sonnerie retentit, et tous les élèves sortent. Je ramasse mes affaires, puis sors de la salle à mon tour. Le retardataire passe à côté de moi, non sans oublier de me bousculer. Je jure qu'il va finir par me sortir par les yeux.

Comme convenu, j'attend Ava devant sa salle, et nous allons manger dans le jardin du campus.

- Comment s'est passé ton premier cours ?
- Superbement, jusqu'à ce qu'un con vienne tout déranger.
Je lui raconte mon altercation avec mon voisin de classe.
- Oh ma pauvre, tu as fais la connaissance d'Asher Scott, le plus gros enfoiré de la Terre. Il était dans mon lycée, alors je sais à quel point il peut être ignoble.

La conversation continue, puis dérive vers un autre sujet.

- D'ailleurs, un ami à moi organise une soirée vendredi,si tu viens avec moi, ce serai l'occasion que je te présente la bande.

Sa proposition me touche. mais je ne sais pas quoi répondre, je n'ai jamais été en soirée. J'en ai vu seulement dans les séries, et je peux vous dire que c'est le dernier endroit où j'aimerai être.
Néanmoins, par respect, je décide d'accepter. Elle me sourit, visiblement heureuse, puis nous retournons en cours.

Le reste de la journée se passe tranquillement. Je rentre à la maison épuisée, dîne avec mon oncle et vais directement me coucher. Avant de dormir, je repense à ce fameux Asher. J'ai toujours été quelqu'un de très nerveux, et malheureusement, j'ai parfois du mal à me contenir. Si je l'avais devant moi, je l'aurai probablement claqué.
Et ce sont avec ses pensées plaisantes que je m'endors.
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Voilà ! Vous avez enfin fait la connaissance du fameux Asher Scott (After vibes), même si son apparition était courte, il reviendra bientôt faire chavirer vos cœurs 😌. Gros bisous et à demain ❤️