L'appartement

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(PDV HERMIONE)

Assise sur un fauteuil de ma Salle Commune que je venais de rejoindre, je repense sans cesse à ce cours de potions, être assise à côté de Pansy Parkinson, ma pire ennemie, au final c'est pas plus mal. Elle est pas si hautaine et imbue d'elle-même, je la trouve même un peu sympa... Mais Hermione, c'est quoi ça ? Parkinson c'est ton ennemie pas ton amie, donc non elle n'est pas sympa, c'est toi qui te fait des films. Mais pourtant, quand on préparait l'Amortentia, et que j'avais oublié le dernier ingrédient et qu'elle s'était approché de moi pour finir la potion, j'avais sentie son odeur, très particulière, et cela m'avait encore plus déstabiliser, elle sentait le citron vert...

Mes pensées se tournent vers la belle qui occupe mes pensées, son beau visage, ses lèvres pulpeuses, ses yeux sombres, sa peau claire légèrement bronzée, ses cheveux lisses et sombres coupés au carré... Cette fille me rend dingue. Mais je suis hétéro, oui je suis hétéro. Je n'aime pas Pansy, je n'aime pas Pansy, je n'aime pas Pansy, j'aime Pansy, j'aime Pansy... Quoi !! Non, je n'aime pas Pansy, je n'aime pas Pansy. Je me le répète en boucle dans ma tête, avant d'abandonner et de me concentrer sur mon devoir de métamorphose, puis sur celui de potion. Le calme manquait dans la Salle Commune vu que nous avions fini après le cours de potions. Je décide d'aller faire un tour à la bibliothèque pour pouvoir travailler dans le silence et surtout en paix.

J'arrive devant la bibliothèque, entre puis je vais m'asseoir à une table particulièrement isolée. Je me plonge dans mon devoir de potions et voyant qu'il faut que je dise ce que ma camarade a senti, je me prends la tête dans les mains, je venais de me souvenir et contre tout attente cela me faisait rougir. En effet, Parkinson m'avait énormément surprise, mais cela ne devait qu'être une coïncidence. Mon parfum, était à l'amande, merci Ron et Harry, et mon shampoing à la noix de macadamia, mais cela n'était qu'une coïncidence, n'est-ce pas ? Je commence à paniquer petit à petit, puis essayant de me calmer, je pensais à autre chose, quand soudainement, une main se posa doucement sur mon épaule. Je sentais son souffle dans ma nuque, et rougis instantanément, et me maudis intérieurement. Il fallait que j'apprenne à garder mon calme en sa présence, me dis-je. Elle, la Princesse des Serpentards, me chuchota quelques mots à l'oreille et je frissonnais agréablement surprise par la gentillesse de ses propos.

_Tu veux de l'aide Granger, pour le devoir de Potions ? Je peux t'aider si tu veux...

J'accepte et lui propose de s'asseoir avec moi, ce qu'elle fait avec une grâce, digne d'un félin, puis elle me sourit et me regarde tendrement. Je détourne mon regard, en rougissant, et lui passe ma feuille pour qu'elle m'aide à finir. La Serpentarde lit attentivement le devoir en hochant la tête à certains moments, comme pour valider mon travail. Puis, à un moment, elle fronce les sourcils, pose le parchemin sur la table, les yeux fixant les miens implacables et Parkinson secoue la tête et pince ses lèvres en signe de mécontentement. Je baisse les yeux honteuses qu'elle ne trouve pas mon travail à la hauteur de ses espérances, et je sens sa main douce prendre doucement mais fermement mon menton pour que je puisse la regarder, son regard se fit doux et elle m'expliqua :

_Voyons Granger... Je pensais que tu retiendrais, j'ai senti la noix de macadamia, l'amande et la fleur d'oranger pas de l'orange ~~

Avait-elle dit sensuellement avec une petite moue boudeuse, tellement adorable. Mais qu'est ce que je dis moi ? Je dus devenir écarlate parce que Parkinson partit dans un éclat de rire clair et cristallin, magnifique, elle devrait rire plus souvent pensais-je. J'allais lui demander pourquoi elle avait voulu m'aider quand elle me planta un baiser sur la joue et repartit avec son air satisfait, me laissant là, rouge cramoisie, au bord de l'évanouissement. Cette Serpentard était à se damner. Je ne sais jamais comment réagir avec elle, un coup elle m'insulte, un autre, elle m'aide pour un devoir, je ne saurais donc jamais ce qu'il se passe dans sa jolie tête, me dis-je en soupirant, avant de remonter à ma Salle Commune. Elle avait prononcé mon nom de manière tellement sensuelle, qu'elle m'avait fait frissonner. Il n'y avait aucun doute, la verte et argent jouait avec moi, et ça ne me plaît absolument pas. Il faudra que j'ai une discussion avec elle. 

Secret & AnimagusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant