Chapitre 16

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Hermione avait du mal à dissimuler sa nervosité. 

Elle avait toujours été une épave quand elle se sentait mal à l'aise.

C'est pourquoi ses amis proches et sa famille ont toujours pu lire en elle comme dans un livre ouvert.

Elle n'a jamais été une personne qui fuit ses émotions et elle ne va pas arrêter de le faire maintenant. Elle croit fermement dans la communication des émotions autant que possible. 

Elle tordit nerveux ses doigts, imaginant les raisons possibles pour lesquelles Draco serait en retard. En essayant de son mieux pour bloquer les possibilités horribles autant qu'elle le peut. 

Je suis presque certaine qu'il n'a pas eu de problèmes, se dit-elle. C'est un homme adulte ! Un sorcier peut prendre soin de lui-même.

Mais même si elle se rassura un million de fois ces deux dernières heures, elle sentait toujours que quelque chose n'allait pas. 

Elle cessa de mordre son pouce pendant un moment alors qu'elle reprenait son rythme dans la cuisine.

Elle était presque sûre qu'elle allait percer le sol si elle n'arrêtait pas de faire les cent pas, mais elle ne semblait pas pouvoir s'arrêter. 

Je dois continuer de bouger ! Je dois continuer à bouger ! Elle répéta ce mantra en se marchant dans sa cuisine.

Elle sait que si elle arrête de faire les cent pas, elle ne pourra pas s'empêcher de courir dehors et de chercher Malfoy, peut-être crier son nom à quelques reprises dans les rues sombres.

Même si elle n'a pas la moindre idée de l'endroit où il se trouve. 

Elle prit une grande gorgée de son café maintenant froid et faillit s'étrangler quand elle jeta un coup d'œil rapide à l'horloge. Il est huit heures et demie et Scorpius était probablement encore en train de regarder ce dessin animé pour enfants qu'elle lui avait mis plus tôt.

Sans compter que les activités d'aujourd'hui l'ont probablement épuisé, elle devrait vraiment le mettre au lit maintenant. 

Hermione monta les escaliers deux à deux, coupable de l'avoir laissé seul pendant un certain temps.

Elle ouvrit lentement la porte de sa chambre et se glissa la tête, s'attendant à ce que Scorpius lui saute dans les bras.

Au lieu de cela, ce qui l'accueillait était la vue de Scorpius ressemblant à une énorme chenille gisant sur le sol, enveloppée dans un paquet de draps, la télé toujours allumée.

Hermione ne put s'empêcher de rire à quel point c'était mignon. 

Elle se dirigea doucement vers Scorpius et le prit dans ses bras, se dirigeant vers son lit. Elle l'étendit au centre de son lit et s'attaqua un peu à ses draps pour le rendre plus à l'aise.

Elle débattu pendant un moment si elle allait rester avec lui ici ou continuer à faire les cent pas dans la cuisine.

En fin de compte, sa nervosité l'emporta et elle décida de redescendre.

Alors qu'elle s'éloignait de l'étreinte du garçon, son attention fut attirée par un seul mot que Scorpius prononça. 

« Maman. »

Les yeux d'Hermione se tournèrent vers Scorpius, il semblait être encore endormi.

Peut-être que ce n'était du qu'à son imagination ou son stress.

Oui c'est ça ! Le stress. 

« Maman. »

Encore, ce mot. 

Docteur MioneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant