Chapitre 14

2.8K 163 9
                                    

Je ferme mon livre. Je n'arrive pas à me concentrer dessus, c'est impossible. Je n'arrête de repenser à tout ce qu'il s'est passé la veille. Le simple fait de m'en souvenir me fait atrocement mal au cœur. Je n'arrive pas à lire ce nouveau en sachant que celui que m'a offert Grey se trouve encore chez moi, sur ma table de chevet. Parce que je l'ai gardé, je n'ai pas pu me résoudre à le jeter. De toute façon, pourquoi l'aurais-je fait ? Même si je ne peux plus le lire, ça reste un cadeau important à mes yeux.

En plus de ça, la nuit dernière a été horrible. En rentrant chez moi, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps jusqu'à l'épuisement. Je n'arrêtais pas de maudire Juvia pour ce qu'elle avait fait et en même temps je m'excusais auprès de Grey pour avoir fait tombé le livre. Mais je ne veux pas le blesser, je ne veux pas impliquer Juvia et créer des problèmes au sein de la guilde. Alors je ne dirai rien. Si Grey me demande, je lui répondrai que j'ai terminé le livre et qu'il était génial.

Seulement, pendant mon sommeil, je me suis réveillée vers minuit. Les douleurs de la potion sont revenues, et malheureusement, cela ne peut vouloir dire qu'une chose...

Mes douleurs vont survenir toutes les nuits. Polyussica a été très claire sur le fait qu'elles étaient régulières. Donc si elles apparaissent deux nuits d'affilées, je peux être sûre qu'elles vont revenir chaque fois que l'horloge sonnera minuit.

La nuit dernière, ce qui a été le plus dur, c'est de m'empêcher de crier. La douleur était exactement comme la fois d'avant. Atroce. Mais il ne fallait pas que je crie. Si j'avais réveiller quelqu'un, alors mon secret aurait pu être dévoilé. Absolument personne ne dois être au courant. Je ne veux pas que quelqu'un découvre que je prend cette potion et je veux encore moins qu'elle sache que je subit des douleurs pour ça. Et puis que penserait le reste de la guilde si elle le découvre. Que je suis trop faible pour m'en sortir avec mes pouvoirs ? Que dirait Grey ? Et Natsu ? Si tout le monde le découvrait, quelqu'un à la guilde lui en parlerai forcément. Non je ne veux pas que ça se sache, j'ai peur... j'ai peur de les décevoir...

Je me lève de mon arbre et pas en direction de chez moi en repensant à aujourd'hui. J'étais tellement déprimé que je n'ai même pas fait de mission. Enfin si, j'ai pris une mission mais ce n'était vraiment pas grand chose. Je suis partie pendant que les autres se battaient, ou plutôt, pendant que quelques personnes se battaient. Dernièrement, j'ai remarqué qu'il y avait peu de monde à la guilde. Enfin, finalement j'avais trop le moral dans les chaussettes pour faire une mission trop compliqué, donc je suis aller voir la commanditaire de cette-là qui n'était autre qu'une gentille vieille femme qui habitait à Magnolia et qui avait besoin d'aide pour quelques travaux chez elle. Au final, avec l'aide de mes esprits, tout à été fait en un temps record et elle était ravie. Elle a voulu me payer mais j'ai refusé car ce n'était vraiment pas dure et que ce travail ne méritait pas de salaire. Je lui ai aussi dit que comme elle habitait à Magnolia, elle pouvait directement venir à la guilde si elle avait besoin, plutôt que de s'embêter à mettre une annonce sur le tableau.

Au final, elle m'a offert une délicieuse part de tarte tout juste sortie du four pour me remercier. Puis je suis repartie en direction du parc pour lire un peu. Mais il m'était impossible de me concentrer, trop hantée par les derniers évènements.

En arrivant chez moi, la première chose que je remarque est le livre que m'a offert Grey. Il est posé sur ma table de chevet, comme si il attendait que quelqu'un le lise. Mais ça n'arrivera jamais.

Je secoue la tête pour me reprendre, je ne veux pas me mettre à pleurer à nouveau. Ca ne sert à rien de se morfondre. Je me prépare donc à manger et dîne tranquillement. Il est vingt heure. Plus que quatre heure avant que ça ne commence. Je ne dois pas m'endormir d'ici là, je dois rester éveillée pour aller dans la forêt quand l'heure viendra. Me retenir de crier était vraiment horrible et je préfère aller dans la forêt pour que personne ne m'entende.

*****

Me voilà arrivée dans la forêt, au même endroit qu'il y a deux jours, quand j'ai eu al pour la première fois. Si je ne me trompe pas, ça va bientôt commencer.

Tout à coup, je sens mes doigts s'engourdirent mes membres se tendre. Ca recommence.

J'ai à nouveau la sensation que mes os se brise et que mes muscles sont découpés au couteau. J'ai la sensation de me vider de mon sang qui pourtant me brûle de l'intérieur, me signifiant qu'il est toujours là. Je brûle et je gèle en même temps. Je crie de douleur, de souffrance.

Je veux que ça s'arrête...

Ma tête me fait mal, comme si on me plantait des milliers d'aiguilles dans les cuire chevelu et que quelqu'un balançait mon crâne dans un mur à plusieurs reprise.

Cessez cette douleur...

Je crie, je hurle comme si quelqu'un pouvais m'entendre. Comme si le fait de crier allait faire sortir toute cette souffrance de mon corps. Mais rien de tout cela n'arrive. Toutes ces sensations restent et continuent. Elle s'intensifie pendant un moment pour au final s'arrêter.

J'ai mal...

Et c'est complétement épuisée par tout ça, que je m'évanouis au beau milieu de la forêt.

*****

Après m'être réveillée tôt le matin dans la forêt, je me rends à la guilde avec une ou deux courbatures. Je pensais qu'une fois ce moment passé, je n'en gardait aucune trace jusqu'au suivant, mais apparemment, je me trompais. Tant pis, après tout, ce ne son pas de simple courbatures qui vont m'arrêter.

Je ne veux pas m'arrêter en cour de route...

===============

Coucou,

Pas grand chose à dire alors je vous dit à très très vite pour la suite ! ^^

Seule_Fairy TailOù les histoires vivent. Découvrez maintenant