l'épouse de la modernité

3C Bis

Revenant des escaliers Ousmane s'affaissa sur la chaise les yeux fermés avec les dernières échanges avec Anta sous les paupières.
Oui ! Anta sa collègue, qu'il évitait depuis qu'il avait compris qu'elle ne lui était pas indifférente. Entre eux une alchimie incroyable prévalait depuis le début, une affection mutuelle soutenu par beaucoup de centres d'intérêt communs et y'avait aussi ce  truc magique que l'on ne s'explique jamais.
Il avait quand même tenu à lui dire que sa position d'homme marié pas prêt à faire un nouveau foyer lui interdisait d'être avec elle et de la rendre otage de leurs sentiments.
C'était ainsi jusqu'à ce que lui même changea d'avis.
Bref il s'était soudain déchargé de ces milles et une théorie et un jour après une énième scène de déni amoureux il dit à la jeune femme:
_ya ngi niane ma done sa Borom Keur ?
Elle ne pu répondre alors qu'il enchaînait.
Si ça doit se faire tu sais ce sera l'histoire d'une journée, on aura pas besoin de sortir ensemble ni toutes ces choses.
Quelques semaines plutard sans prévenir il débarqua chez elle prétextant venu boire du café Touba ! Et c'était finalement une routine quotidienne, un môment pour s'expliquer leur déni et vivre en total secret une relation saine qui devait être sanctionner par un mariage vu que lui même disait finalement demander au Très Haut de sceller rapidement leur union.
    Sa way Fo nek?
La voix de Masse venait de tirer Ousmane de sa plonge.
Chiii j'ai fait et dit des choses à Anta sans comprendre exactement ce qui me passait par la tête.
En effet après une soirée passée tardivement à papoter chez elle, Ousmane avait dès le lendemain retrouver un besoin de retranchement et demanda sans détour à Anta de ne plus lui écrire de texto soit disant que sa femme pouvait avoir des soupçons.
Pire deux semaines plutard de la même manière qu'il lui avait dit qu'il priait pour qu'elle devienne son épouse rapidement, il lui révéla qu'il n'a jamais eu l'intention de l'épouser et qu'il est monogame.
Il nia tout ce qu'il avait dit et expliqua à la jeune femme qu'il a juste glisser et que cela n'a jamais été sérieux entre eux.
À la limite c'est à elle qu'il reprochait d'avoir été trop près de lui et de l'avoir dévié.
Masse n'avait pas de mots écoutant son ami narrer son escapade.
Et les pas des femmes qui montaient les escaliers firent changer de sujet les hommes quoique les yeux de Masse ne pouvaient s'empêcher de poser milles questions à son acolyte avec nervosité.
Vous parliez de nous ? enchaînait Tenning sur le pas de la porte de la terrasse, vos uniques à vie🔐.
_De qui pourrions nous parler d'autres répondit Masse en souriant toujours sur le choc.
C'est de cela que parlait Tenning en disant que son mari avait pourtant sauvagement largué sa nymphe, elle qui passait beaucoup de temps à éplucher leur conversation🧐.
_Mangeons ici, il fait chaud entre les murs.
Elles étaient montées après la friture des pauvres pommes de terre rescapées du couteau hystérique de Tenning.
Il faut dire qu'elle est capable de tuer pour rester la seule le style de femme qui vient hanter tes nuits avec son fusil pointé sur ta tête.
Il fallait dîner, elle avait préparé du poisson au four pour faire plaisir à Masse et Bigué.
Quelques fou rires, des éclats de voix, une ambiance familiale qui avait finit de réveiller Amina, qui s'était joins au festin.
Elle avait l'habitude de dormir à cette heure et après d'empêcher ses parents couche tôt d'aller au lit.
Ils se promettaient de lui interdir de dormir mais la retrouvaient souvent sur le canapé ou dans un coin assoupie.
Se réveiller tôt passer la journée à la maternelle était une routine qui esquintait la petite comme beaucoup d'enfants de son âge.
La pauvre petite Amina est aussi l'ombre de son père, Tenning l'utilise depuis qu'elle sait ramper en lui demandant de la sortir et finalement elle le suit partout  dès qu'il enfile ses chaussures.
Quand elle est lasse c'est maman qui lui demande d'aller avec Papa ne serait ce que pour prendre sur le chemin une glace.
Avec les 3C tout est arme et tout est permis.

À suivre