PARTIE 1. Chapter I - Crucio

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*pour les besoins de la fiction, certains événements originaux des livres Harry Potter ont été chronologiquement déplacés.

CRUCIO : sortilège impardonnable qui provoque une douleur physique extrême.



Depuis que mes parents, Bellatrix et Rodolphus Lestrange, sont emprisonnés à Azkaban, ma tante Narcissa et mon oncle Lucius m'ont élevé. J'ai grandis dans le Manoir Malfoy avec mon cousin Draco, du même âge que moi. Mais durant l'été 1995, une évasion massive a lieu à Azkaban. Parmis les prisonniers libérés il y a mes parents. Le Manoir Malfoy étant le QG de Voldemort, mes parents s'y sont installés. L'information vient juste d'être diffusée à la radio des sorciers quand j'entends du bruit venant du rez-de-chaussé. Je sors de ma chambre, inquiète. Je ne veux pas revoir mes parents. Draco est déjà dans le couloir de l'étage. Il est dos à moi. J'appelle son nom à voix basse plusieurs fois et il se retourne, me fixant de ses yeux glacials.

-Est-ce que... Est-ce que ce sont eux, Draco ? Ce sont mes parents ?

Il hoche la tête et marche en direction des escaliers mais je l'appelle à nouveau. Il s'arrête.

-S'il te plaît, aide-moi. Tu sais... Tu sais très bien ce qui va se passer s'ils apprennent pour moi, Draco. S'il te plaît. Ne les laisse pas...

Mais je ne peux pas finir de lui dire ce que je comptais lui dire qu'il descend déjà les escaliers. Je retiens un sanglot. Qu'est-ce que je vais faire ? Je veux partir. Oui, partir. C'est ça. Il faut que je parte, et je sais ce qu'il me reste à faire. Je retourne dans ma chambre, attrape un morceau de parchemin vierge, une plume et de l'encre. Mon cœur bat vite, je dois être discrète et rapide où mon plan tombera à l'eau. Mon écriture est presque illisible à cause du stress et de ma main qui tremble mais je réussis à écrire ces quelques mots :

« Sirius, je serais au Chaudron Baveur à Londres demain. Rejoins-moi. Question de vie ou de mort. Alhéna. »

J'enroule le morceau de parchemin et l'attache à la patte de mon hibou Artémis.

-Où est ma fille, Cissy ?

C'était la voix de ma mère et elle me glace le sang. Je murmure à Artémis :

-Pour Sirius. Allez, va !

J'entends des pas et je vois Draco devant l'entrée de ma chambre. En m'approchant de lui, je le supplie tout bas :

-Je t'en prie, Draco, je sais que tu n'es pas aussi cruel que tu le fais croire. Je sais que tu n'es pas d'accord avec tout ça. Mais tu es protégé, toi. Je ne le suis pas. La seconde où ils sauront, tu sais comment ils vont être.

Je fais mon possible pour ne pas pleurer mais je sens les larmes se former dans mes yeux.

-Tu sais ce qu'ils vont me faire, Draco, ne les laisse pas.

Il reste silencieux, agrippe mon bras et me fait avancer jusqu'au rez-de-chaussé. Il ne lâche mon bras que lorsque je me trouve à la vue de tout le monde dans la grande salle où nous avons l'habitude de manger. Une longue table trône dans la pièce qui est remplie de Mangemorts, à l'exception de Draco et moi. Je les vois, Bellatrix et Rodolphus, me regarder comme s'ils sont contents de me voir. Bellatrix s'approche la première vers moi mais Lucius la stoppe.

-Il y a deux ou trois choses que tu devrais savoir sur Alhéna qui te ferons reconsidérer son... son cas.

Lucius me lance un regard aussi froid et perçant que la couleur de ses yeux. Je n'ai pas le courage de poser les yeux sur mes parents.

-Qu'y a-t-il ? Demande mon père, Rodolphus.

-Elle..., commence Lucius.

Narcissa passe gentiment sa main sur le bras de son mari en prononçant son nom. Narcissa est la seule à prendre ma défense devant Lucius. Enfin, elle essaye. Mais Lucius se dégage de son charme et continue en regardant mes parents :

Alhéna Lestrange [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant