partie 2

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Bismillah ✍

Abdou Khadre Ly





Attendez elle est surprise?
Je le suis aussi.

Elle est triste?
Moi aussi je le suis.

Elle est peinée?
Bah moi aussi.

Toujours devant la porte immobile comme un statut je les regarde à tour de rôle mais ils ne se décident  toujours pas de parler se murrant dans un silence d'aplomb qui commence d'ailleurs à m'énerver.

J'ai toujours su que père Ousseynou n'était pas mon vrai père ça s'est pas un secret. Tout le monde le sait et il a toujours été là pour moi. Même si parfois je sentais une petite préférence entre moi et Aziz mon petit frère il faisait tout son possible pour ne pas me le montrer.

Je lui en suis reconnaissant et je l'ai toujours considéré comme mon père. Il a toujour représenté ce figure masculin dans ma vie, a fait de moi ce que je suis, m'a éduqué,m'a payé mes études,m'a inculqué des valeurs et à fait de moi un homme digne. Alors je ne vois pas pourquoi lui il me cacherait l'existence de mon père?
Pourquoi m'ont t'ils dis qu'il était mort avant ma naissance?
Pourquoi m'ont t'ils mentis?
Pourquoi???
Tellement de pourquoi que je ne saurai répondre.

Cin minutes?
Dix?
Quinze?
J'en sais rien.

Maman: Viens avec moi.

Enfin ma mère se décide de parler.

Je la suis sans piper mots alors que dans ma tête c'était un concert de question.

••••••••••••••••••




Adiara Sow




Assise sur mon lit et mon fils sur une chaise devant moi je commence.

Moi: Il y a vingt sept ans j'étais une jeune fille très belle comme la plupart des peul.

(Flashback)

Je vivais avec mon père étant sa fille unique car après la mort de ma mère il refusait de se remarier.
Il m'aimait beaucoup et disait que j'étais désormais sa raison de vivre.

Un jour alors qu'il était au champ après avoir fini de préparer le repas je l'ai emballé dans un pagne pour aller manger avec lui comme je le faisais à chaque fois.

Sur le chemin menant au champ,un jeune homme m'interpella mais je ne le calculais pas étant habitué à ce genre de situation quand je sortais. Mais celui-là il insistait tellement me demandant mon prénom,mon âge....mais je le calculais toujours pas et c'est quand il m'a demandé si j'avais un copain que j'ai relevé la tête pour le regarder seulement dès l'instant où mon regard à croisé le sien je fus comme perdue dans ses beaux yeux noir,déconnecter au reste du monde,oubliant par la même occasion que je devais emmener le repas de mon père,non le nôtre.Enfin si j'ai toujours fin.
Bref je voyais que lui n'entendant plus rien et c'était aussi son cas je pense.

Une charrette qui passait me frolant un peu m'a fait sursauter et sortie de ma léthargie.

Je crois que j'ai eue le coudre de  foudre ce jour là pour ton père Abdoulaye. Puis il m'a accompagné m'a dis qu'il s'appeler Daouda Ly.

Au début j'étais réticent et timide je l'evitait car j'avais peur de ce que je ressentais quand il était dans les parrages.

J'avais peur...

Peur de l'inconnu.

Mais un jour il a débarqué chez mon père heureusement que ce dernier était au champ. Et m'a dit qu'il était sérieux avec moi et qu'il n'avait même pas le temps de jouer et à partir de ce jour disons que j'ai un peu baissé la garde entre nous.

Plus les jours passés et plus on se rapprochait l'un de l'autre. On apprenait à se connaître. Je lui ai parlé de moi et il en a fait de même.

Il m'a dit qu'il était au Sénégal pour rendre visite à sa famille mais qu'il vit en Mauritanie. Ayant une grande boutique là bas.

On se voyait souvent soit à la maison quand mon père était au champ soit derrière chez moi.
Je commençais à avoir des sentiments pour lui et lui de même. Jusqu'au jour où mon père le trouva à la maison.

Il était furieux ce jour là. Ça se voyait dans ces yeux. Son regard qui était autre fois doux et fier à mon égard était à présent voilé de colére et de déception.
Je l'avais encore jamais vu comme ça. Il m'a regardé et j'ai baissé la tête de honte puis il a demandé à Daouda qui lui tendait la main pour le saluer de partir calmement.

Son calme était inquiétant mais
je n'avais pas peur étant sûr que jamais mon père ne lèvera la main sur moi.
je me sentais coupable même si J'avais 17ans à l'époque et que je n'ai jamais rien fait avec Daouda je savais que c'était pas bien  de fréquenter un homme mais je l'ai fait.Je savais que mon père serait déçu de moi mais je l'ai quand même fait...
Une fois Daouda partit il a fermé la porte ,a tracé son chemin,prit son bonnet qu'il avait oublié dans la chambre et repart au champ sans un regard pour moi.

Et ça me tuais qu'il ne dise rien.
J'aurai préféré qu'il me frappe même s'il ne la jamais fait où qu'il me crit dessu même s'il ne la aussi jamais fait.
Mais rien et ça a suffit pour que mes larmes tombent.

Le soir à sa descente je suis allé lui donnr de l'eau et en voulant ressortir
aussi vite que j'étais entré dans la chambre il me dit d'un ton toujours aussi calme.

Mon père: Adiara Sow vient t'asseoir

À l'entente de ceci plusieurs frissons m'ont parcouru le corps mais n'empêche je me suis accroupi devant lui la tête toujours baissée.

Mon père: Adiara il se tait un moment  puis reprends Aidara tu es l'homonyme de ma mère ce qui fait que je te considère comme ma mère. Tu es aussi la seule chose qui me relis toujours de ta défunte mère qu'Allah l'accueil dans son paradis. Il se tait encore puis reprends. Je t'ai toujours protégé contre tout et tous car c'était mon devoir. Si ta mère était en vie elle ne serait sans doute pas fière de ce que tu as fait aujourd'hui...
Le père de ton cousin Ousseynou était venu me voir pour me demander ta mais pour son fils mais j'avais répondu que tu étais trop jeune pour te marier et qu'il attende un peu. Je t'aime tellement ma fille que quand je ta regardais je voyais toujours cette petite-fille qui suivait sa maman partout,mais aujourd'hui...aujourd'hui je me suis rendue compte que tu as grandi. Tu es une femme maintenant et...comme toutes tes cousines tu vas te marier avec ton cousin Ousseynou.

Et là mon coeur rate un battement suis-je en train de rêver?
Et toute mes pensées se dirigèrent vers Daouda sans que je ne sache pourquoi.

Mais?

Quoi?

Ai-je bien entendu?

Non mon père ne peut pas me faire ça me disais je intérieurement comme pour me convaincre à moi même. Ou si?non non il ne pourra pas

Moi: Mais  《baba》papa-

Mon père me coupant la parole: J'ai fini de parler Adiara. Tu peux ressortir.
Il saisit son livre de coran et s'y reconcentre.

Mon Dieu je suis fichue.
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Suite bientôt

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