Journal de Rick, Partie 2 :

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J'avoue avoir oublié où nous nous situions pendant un court instant. Etais-je tombé dans les pommes ? Je ne m'en rappelle plus, mais ce qui est sûr c'est que je n'ai pas oublié ce qui nous attendais à l'extérieur. Ce fut Charlotte qui m'a réveillé, apeuré, mais heureuse de me revoir. Pendant que les élèves discutaient, le prof étudia le plan du collège à l'entrée de notre classe. Grâce à la carte, nous avons pu découvrir un couloir à côté de la salle de Physique qui se trouvait à environ 5 mètre de la notre, et qui permettait de se rendre directement au self. Le prof demanda à la classe de se taire, pour qu'il puisse écouter à l'extérieur.

Quand ce fut assez calme pour lui il dégaga la porte de ses protections et sortit. Mais à peine avait t'il entrouvert la porte qu'une affreuse chose se jeta sur lui. On se dépêcha de la refermer, et à replacer les tables à leures places, malgré la force des créatures qui se trouvaient à l'extérieur.

Une minute, c'est le temps que notre professeur aurait du attendre avant de sortir de la classe. On pouvait voir au loin, par dessus les immeubles de notre établissement et des quartiers délabrés, des troupes militaires arriver, je souhaitais sûrement à ce moment là, qu'ils soient là pour nous.

Une minute, c'est aussi le temps qu'un allié nous aperçoive du haut de son hélicoptère.

Une minute, c'est le temps que l'hélicoptère atterrisse sur le toit et que les hélices emportent les morts-vivants dans leurs véritables tombes.

Une minute, au final, c'est le temps qui aurait pu changer le cour des choses.

J'ai ensuite consacré trois minutes, pour tous ces morts, dans le silence, la crainte et le désespoir.

On a entendu la porte du haut de l'établissement être forcée, suivi d'un silence, qui dura moins longtemps que je ne l'avais imaginé, puis une voix de femme cria dans le couloir reliant chacune de nos classes:
< y a t-il des survivants !>
Alors pris d'un élan de joie, je cria: < ici ! >
Peut être que je nous avais sauvé, peut être avais-je lancé notre arrêt de mort ?
Encore une fois seul un être supérieur à nous aurait pu le savoir. Moi, je me suis dit que je j'avais réussis à mettre en sécurité ma classe.

Je suis arrivé dans ce collège il y a quatres ans, soyez sûr que j'étais la personne la plus enthousiaste, tout comme la plus apeuré. Je me souviens comme si c'était hier de la première phrase que j'ai dite:
<maintenant que je suis là, je n'ai plus de soucie à me faire pour plus tard.> J'avais en quelque sorte tort et raison, vous savez pourquoi j'avais tort, mais j'avais raison sur un point, celle que je n'avais plus besoin de vivre après mes 16 ans. J'ai toujours apprécié ma classe, je pense aussi être là personne la plus sympathique, tellement que j'arriverai à être gentil avec la pire des personne qui soit. Mais je hais ma famille, je détestais ma soeur sans savoir réellement pourquoi, ma mère car elle a réussis à trouver la pire personne du monde et l'aimer, je vous présente mon beau-père. Je vivais dans une maison en construction, et ma mère attendais un bébé, il était impossible de faire marche arrière à ce moment là. Je ne pensais plus, je vivais pour moi et mes amis, je pense que l'amour que je n'arrivait pas à porter à ma famille je la donnais à mes proches. J'aimais mes amis plus que ma famille, ma vie était déréglée. Je n'arrivait plus à aimer véritablement, je doutais de ma sexualitée, de ma vie, de moi. Qu'étais-je ? N'étais-je qu'une vie parmi tant d'autres ? C'est là d'où je me suis souvenu d'un proverbe, je ne me rappelais même plus d'où je l'avait réellement entendu: < la mort doit être une sacrément belle aventure.>, il me donnais des idées, des ouvertures, des choix aussi, mais surtout des réponses à mes questions.
Alors je me suis dit que depuis ce jour, je lirai chaque jour un proverbe, que j'apprendrai par la suite.

Je fut surpris de voir débarquer plusieurs troupes, comment aurais-je pu être tellement dans mes pensées que je n'en aurais pas entendu débarquer d'autres renforts ? Je me le demande encore. Lorsque nous devions monter dans les hélicoptère, j'attendis pour être le dernier, et quand tous fûrent en sécurités, je me décidai de monter. Je n'avais jamais vu ma ville de nuit, car aucune fenêtre n'était à ma disposition chez moi, et j'habitais derrière une forêt, mais je ne l'avais encore moins imaginée, vue du ciel. J'avais l'impression d'être un oiseau, je me laissais bercer par les lumière, mêlées au noir de la nuit, tandis que je m'éffondrai sans m'en rendre compte, contre la commandante à ma droite.

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