illusions

Partie 3: Des Changements

Après une dizaine d'heures dans l'engin qui nous amenait vers un camp, je n'en menait pas large. La seul chose qui me faisait garder la tête haute était l'espoir que cela s'arrêterai, ou encore que je me réveillerai du pire cauchemar de ma vie. Malgré tout, je savais qu'il m'était impossible à présent, de revivre comme avant.

𝑀𝑎𝑟𝑑𝑖

Je suis dans mes pensées, je crois qu'on me parle, qu'on me pose des questions. Cependant je ne répond pas. Je réfléchis, je pense, j'espère. Je n'ai plus envie de vivre, de tenir, de rester. Pourquoi est ce que je me retient d'ouvrir la porte et de me jeter en dehors ? Je n'en sais absolument rien. Je réagis comme une personne qui a peur, mais qui ne sais pas de quoi. Ai-je peur de la mort ou de la vie après la mort ? Et si je devenais un de ces monstre et que je tuais un de mes ami, et pire, que j'en sois conscient mais que je ne puisse pas m'en empêcher ? Tout cela m'empêchait de me reconcentrer sur la réalité.

Vu que je ne leur répondais pas, ils cessèrent de me poser des questions. Dès que nous fûmes arrivés, des militaires nous ont pris en charge, et amené dans des salles vides, qui nous étaient destinées. En fin d'après midi, ils nous ont fait passer des tests, les uns après les autres. Aucun n'avait l'air d'être "contaminé", ce qui nous a permis de se retrouver et finalement fermer les yeux pour se reposer. Les autres se croyant en sécurité et moi doutant de toutes les personnes ici présente.

Les tests passés, je n'avait plus rien à faire de ma journée. Les lignes de réseaux étant coupées dans le département, je ne pouvait pas contacter mes parents. Ce midi, nous avions mangé de la nourriture fournie à la base aux soldats. Après, je me suis occupé comme je le pouvais. Malgré leur discrétion, j'arrivais à écouter aux portes, et ce que j'entendis ne me plus guerre. Les "zombies" pouvaient apprendre, penser par eux même où même courir. Je m'empressais d'avertir mes amis de la découverte, mais avant même d'avoir pu m'éloigner de la porte, un soldat m'attendais. Il m'a attrapé sans aucun signe de faiblesse et emmené au poste du commandant le plus proche.