Journal D'une Fille De La Rue

Prologue

  Lorsque je me réveille ce matin là je me laisse aveuglé par la lumière du jour me poussant à refermer les paupières puis je décide de les rouvrir espérant d'abord ne plus être autant aveuglé par les rayons du soleil, mais aussi me réveillé dans ma belle et grande chambre. Mais à mon plus grand désarroi j'y suis encore, dans ce vieux bâtiment abandonné couché à même le sol à mes côtés Béa la nouvelle amie de ma nouvelle vie.

-Béa...Béa reveille toi il est l'heure nous serons en retard aller vite vite hurlais je dans ces oreilles
-Humm se plaignit elle en essayant de se boucher les oreilles laisse moi orhh
-Bon okk dors moi j'y vais
-.....
-Allez quoi debout debout debout répliquait encore une fois dans ces oreilles
-Ça va ça va je...suis réveillée. Et sache que tu vas me le payer
-Mouais on y vas, je t'attends devant continuais je malgré ses menaces

  Devant le piteux bâtiment qui nous servait de logis se trouve juste en face une immense villa pour ne pas dire un château. En attendant Béa je m'assis sur une brique qui trônait là à regarder cette maison en imaginant ma vie passée semblable à celle que vive les habitants de cette demeure.
Soudain le portail s'ouvrit sur une belle range rover blanche,à l'intérieur je pouvais apercevoir des enfants de mon âge les yeux fixant leurs écrans incrédule au monde rempli de douleur. Un peu comme moi lorsque j'avais ce genre de vie. Et sans m'en rendre compte des larmes perlaient le long de mes joues. J'eus le réflexe de les essuyer rapidement lorsque j'entendis des pas derrière moi. Je n'avais pas encore appris à OUBLIER MON PASSÉ.
-T'y penses encore hein me dit Béa en s'accroupissant en face de moi.
- Heu non...non je... j'avais un sable dans l'œil bégaiyais je
-C'est ça tu me prends pour ton enfant ou quoi?? Sa fait peut être seulement 5 mois qu'on se connait mais je te connais plus que je ne connais cette ville alors ne me mens pas.
-Je déteste qu'on lise en moi comme dans un livre ouvert me plaignit je
-Ecoute je sais que contrairement à nous autres enfants de la rue qui avons eue un passé modeste ou pauvre et toi en face qui a vécu dans toute cette richesse il est difficile pour toi d'oublier mais tu dois le faire, il te faut oublier ton passé sinon jamais tu n'avancera dans cette nouvelle aventure que la vie nous oblige à surmonter.
-....

    Je la regardai dans les yeux la souris et la prends dans mes bras elle qui depuis que je l'avais connu avais toujours été un véritable mûr venait de dire les mots parfaits pour me faire sortir de ma transce.

-Je te savais pas psychologue toi dis je pour la taquiner un peu
, histoire de détendre l'atmosphère
-Si tu oses parler de ça aux autres saches que je t'étripe capish
-Oui chef dis je en souriant
-Bon on y vas maintenant.
-On y vas répondis je

     On y vas comme chaque jour chercher notre pain quotidien dans l'espoir de survivre dans ce monde qui nous à oublier nous LES ENFANTS DE LA RUE.