Quelques minutes plus tard nous étions devant le gigantesque portail de Martika. De ce fait je lui envoyai un message afin qu'elle vienne me rejoindre.
(Causerie par message)
Moi: Hey Marti Je suis la tu peux me rejoindre la maintenant.
Martika: Patiente je finis mon make up et je te rejoins.
Moi: Ils risquent de commencer sans nous...si tu ne te dépêche pas
Martika: Mouais mais peut être si tu me laissais m'appretter convenablement on y serait déjà.
Moi: Et voilà que tu rejettes la faute sur moi. Génial.
Moi: J'arrête de te texter mais TU DESCENDS!!!Martika et moi étions de très bonnes amies, mais seulement aux yeux des autres. Tandis qu'entre nous, nous nous faisions à chaque fois des compétitions sans vraiment ne nous l'avouer. En classe nous faisions tout pour obtenir la première place, mais aussi la course pour attirer le plus d'attention sur nous et surtout du beau Luc. Mais sur ce point j'avais toujours le pas sur elle car lui m'aimait. Ainsi je me demandais bien souvent ce que je faisais avec cette fille, vu qu'aucune amitié constructive et sincère n'en ressortait.
C'était sûrement mon égo et ma fierté qui parlait pensais je souvent. Car avec elle nous étions très populaires. Mais bon jamais je n'admetais que c'était une amitié toxique pour moi.Des dizaines de minutes plus tard, , j'étais toujours assises dans la voiture à patienter et à penser de ce que serait cette journée. En ce moment là je l'avais défini d'épique. Car mon programme était tout tracé pour cette journée. D'abord sortie avec les amis de classe à s'amuser. Ensuite rendez vous au centre de l'examen pour les résultats. Et enfin moment tranquille au restaurant avec la famille. Selon moi cette journée serait juste parfaite. Mais c'était sans compter sur le destin.
Et lorsque j'étais sur le point d'appeler Martika pour la prévenir que j'irai sans elle, après m'être dit d'avoir assez patienté, je vis arrivé la voiture de mon frère. Celle qu'on avait reçu à nos 16 ans. Mais il ce l'est approprié sous prétexte que je ne l'utilisait pas peut être parce que je ne voulais pas apprendre à conduire.
Au moment où je le vis garer la
voiture, je descendis le rejoindre et demandai à notre chauffeur Adama d'y aller et même sans lui donner aucune explication.Puis je m'approchai de notre voiture, puis j'ouvris la portière que mon frère avait pris soin de déverrouiller dès le moment qu'il m'avait vu arriver vers lui.
- Yo grosse tête me dit il lorsque je m'assis. Où se trouve ta copine là.
- Elle se prépare encore répondis je. Je crois que...
- Me voiciiiii cria une voix qui fit irruption à l'avant du véhicule( le siège passager)
- Crois moi Marti il s'en est fallu de peu, pour qu'on t'abandonne toute seule.
- Moi je ne t'aurais pas abandonné intervint mon frère avec un de ses sourires charmeur.
- Merci Liamounai je savais que je pourrais compter sur toi lança-t-elle en faisant un clin d'œil à mon frère.Dans ma tête je me demandais ce qui se passait la. J'avais juste envie de vomir. Je savais que mon frère et ma meilleure amie flirtait, mais devant moi c'est no way.
- Hey vous ne voulez pas que je vous laisse la voiture pour faire vos galipettes tant qu'on y est intervint je pendant que mon frère quittait le quartier de mon amie.
- Mouais c'est ça...peu importe direction Bassam ( Grand-Bassam, ville touristique de la Côte d'Ivoire).Une dizaines de minutes plus tard nous venions de sortir de la commune de Cocody ( Aka commune résidentielle d'Abidjan) pour finalement se s'engouffrer dans des bouchons. Il était encore 8h 30 nous étions vachement en retard alors que nous devions y être pour 8h. Mais j'étais sûr que les autres viendraient aussi en retard après tout c'est l'heure africaine ( ici on vous donne un rendez vous à 15h et vous débarquez à 16h, mais heureusement que cela ne s'applique pas chez tout le monde. Sauf moi!!). Je décidai finalement de m'endormir un tout petit peu le temps de sortir de ces bouchons interminables, puis je me reveillerai afin de regarder le paysage menant à la ville historique de Bassam qui n'était qu'à à peine 20 km d'Abidjan.
Mais bien avant de fermer les yeux j'eus le temps de voir Martika les mains sur les cuisses de mon frère. Mon envie de vomir revint, mais le sommeil fut plus fort et je m'assoupis finalement.
Près de 20 minutes plus tard mon frère me réveilla afin de me permettre d'admirer le paysage. Il savait que j'adorais faire ça lorsque nous voyagions. Mais il ne me réveilla finalement pas assez vite car je n'apperçu que le début des constructions de la ville. Et lorsque je tournais à ma droite j'aperçus les palmiers puis enfin la mer. Je souris. J'adorais la mer à chaque fois que je la voyais, on aurait dit que c'était ma toute première fois de la voir.
- Toi tu ne peux pas changé hein c'est ça, toujours entrain de latter la mer comme Nevers alors qu'elle l'a déjà vu des centaines de fois, m'interrompit mon frère dans mon émerveillement.
- Peut être mais elle est bien faite pour ça non lançais je à mon tour dans vraiment comprendre pourquoi tout le monde n'était pas en extase comme moi.
- Moi je ne trouve rien d'aussi fascinant dans toute cette eau rajouta Martika alors que personne ne semblait s'intéresser à elle.
- Toi tu as toujours été insensible à quoi que ce soit donc...
- Moi insensible...mais j'suis plus sensible que toi meuf
- Si tu le dis rajoutais je en roulant des yuex. Elle cherchait encore un moyen de competir avec moi.Je me désintéresse d'elle et me reconcentre sur le paysage que m'offre Grand-Bassam. Lorsque j'aperçus une plaque sur lequel il était écrit PLAGE ELYA.
- NOUS Y SOMMES!! criais je dans la voiture en lui indiquant le panneau.
- Youpiii cria à son tour Martika. Enfin j'étouffais moi dans cette voiture.
- Tu sais qu'on ne t'a pas attaché ici hein. Repliquais je à mon tour. Et en plus il y avait la clim mais tu étais scotché à ton tel comment tu ne peux pas étouffé .
- hmmm...
Youpi
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Journal D'une Fille De La Rue
General FictionLa vie est imprévisible et le contrôle n'est qu'illusion et cela nous donne l'impression d'être petits et impuissants. Elle est parsemée d'épines et de difficultés qui chaque jour nous font évoluer mentalement. Je suis Ahitey Dior et voici mon...