Quand De La Croix entendit que Gleen s'était échappé par l'inadvertance d'un garde qui s'était endormit, il ragea, son plan pour tuer ce roi qui anoblissait tout le monde qui lui plaisait était mis en péril par une idiote maladroite, en soit cela ne l'embêtait pas le roi ne croira jamais cette paysanne, mais Gleen, lui, il le croirait, car l'homme avait sauvé la vie de la reine, et comme il l'avait fait enfermer Gleen même s'il ne croyait pas au début cette femme, après l'épisode des cachots, il y avait fort à parier qu'il la suivrait pour protéger le roi.
C'est pourquoi une fois qu'il eu été averti de l'évasion de Gleen, il prit son cheval et sa garde personnel pour se rendre chez les Jewell et les mettre aux arrêts, ils arrivèrent tous au château au bout de deux heures de cheval la garde l'avait ralenti, mais en pénétrant dans la cour il la trouva bien calme, il n'y avait pas un chat, seul un intendant se présenta pour savoir ce que désirait cet homme se présentant fort tôt.
-Que puis je pour vous seigneur ?
-Où sont vos maîtres ?
-Le Comte et la Comtesse Jewell sont partie hier soir pour une semaine de vacances malheureusement, ils ne m'ont pas dit où. Je peux prendre un message si l'affaire n'est pas urgente, le Comte s'en occupera à son retour.
-L'affaire est urgente leur fille est-elle venu ici ?
-La Comtesse Odelina ? Non maintenant que vous le dites elle n'est pas rentrée hier et n'est pas parti avec eux.
-Sont il partit en calèche ou à cheval ?
-Je ne sais pas mon seigneur, je n'étais pas en charge de préparer leurs affaires, j'ai trouvé un mot ce matin, ils ont dû partir sur un coup de tête, le Comte était fatigué peut-être que Madame à décidé ça hier soir directement.
-Vous nous dites toute la vérité ?
-Bien sûr !
De La Croix ragea, cette idiote avait dû libérer Gleen et ils étaient venu prévenir les parents pour les mettre en sécurité, il avait fait une erreur et maintenant ses adversaires avaient au moins quatre heure d'avance sur lui, il se doutait que Gleen et Odelina se rendait à Fontainebleau pour profiter de la sécurité réduite pour s'y introduire, pour les Jewell il n'avait aucune idée d'où ils pourraient aller peut être qu'ils étaient dans le château mais il ne pouvait le forcer sous peine d'être hors de la loi, même s'ils ne les aimaient pas, Gleen avait raison ils avaient le même statut bien que cela le rende malade d'être associé à ses pouilleux. Il remonta à cheval et retourna à Versaille, il devait trouver une solution.Odelina commençait à avoir mal à force de chevaucher sa jument, cela faisait cinq heures qu'ils galopaient pour rejoindre le plus rapidement Fontainebleau, si le roi partait dans une semaine il lui faudrait trois jours pour y allait mais eu étant plus loin il leur faudrait une semaine pour la rejoindre en comptant les détours qu'ils allaient volontairement faire pour éviter les villes trop grandes qui aiderai De La Croix à les localiser ou ils ne seraient pas anonymes puisque si l'homme émettait un avis de recherche ils ne seraient en sécurité nulle part, Odelina en avait assez mais ne se plaignait que mentalement, elle avait une mission elle ne pouvait perdre du temps à se plaindre de douleurs, mais Gleen avait lui aussi mal il ralentit pour finalement s'arrêter imité par la jeune femme.
-Comte Gleen ?
-J'ai mal, je ne suis pas fait pour monter aussi longtemps à une telle vitesse, arrêtons-nous un peu et mangeons, de plus je voudrais dormir parce que je n'ai pas dormi depuis deux jours.
-Très bien cela me va.
Secrètement ravis la jeune femme ouvris un sac ou la cuisinière lui avait donné des vivres avant de partir elle l'avait remercier et était partie sans un regard pour sa maison et les domestiques y vivant elle espérait vraiment que De La Croix ne tente rien contre eux, elle soupira et rompit le pain après une prière et en donna la moitié à son acolyte avant de prendre le jambon et d'en tailler une tranche qu'elle tendit au Comte et d'en couper une pour elle, après ce repas elle but une gorgé d'eau dans un ruisseau à côté. Gleen observait cette jeune femme qui semblait si frêle et qui pourtant le déroutait et qui dérouterait bien des hommes, pensa-t-il avec amusement. Cette jeune femme allait à l'encontre des conventions, elle était indomptable, ironisa-t-il intérieurement, cette femme lui plaisait elle était belle et intelligente.
-Dites-moi Milady vous êtes pleine de surprises vous monter à cheval comme un homme vous avez une épée à votre taille et votre tenue est proche de celle d'un homme.
-Je vous perturbe par mon total mépris des conventions ?
-Vous m'intriguer plutôt.
-Ma mère ne m'a jamais porté d'attention à cause de ma maladresse, mon père lui y a vue une chance d'être unique, il m'a appris énormément de chose que l'on n'apprend pas aux filles normalement, mais mon père s'en moquait, il voulait que je puisse me débrouiller et que je ne sois pas une fille idiote, cela n'aurait pas été digne de son statut dans un premier temps, mais cela pourrait me servir pour le futur, il avait raison aujourd'hui tous ses enseignement vont me servir à sauver le roi.
-D'accord.
-Et vous My lord vous êtes bien mystérieux aussi, je ne vous ai jamais vu et pourtant, je viens au palais depuis ma plus tendre enfance, vous avez même vos propres appartements.
-Je ne suis personne un Comte de dixièmes générations, je ne fréquente que rarement le palais sauf demande express de sa majesté, je suis discret de nature, mes affaires me retiennent souvent sur mes domaines.
-Dans quel domaine travaillez-vous ?
-Je dirige les drapiers de l'est.
Odelina acquiesça de la tête. Quelqu'un qui dirige une catégorie de métier est quelqu'un de puissant surtout sur une telle région son père dirigeait les joailliers du château uniquement, mais c'était déjà important, mais face au Comte Gleen, s'était beaucoup moins prestigieux.
-Et vous Milady que souhaiteriez-vous faire ?
-Les femmes ne peuvent travailler, mais herbologiste m'aurai énormément plu, je pense.
-Médecine donc ?
-Oui j'aime aider les autres donc j'aurais aimé m'orienter vers cette voix mais une femme ne peut que se marier et certainement pas travailler. Mais mon père ne me mariera pas a quelqu'un me méprisant, il pensera toujours à mon bien-être.
Gleen ne répondit pas il est vrai que dans cette société une femme ne servait qu'à faire des enfants et à assisté son mari, mais son père lui choisirait un homme digne d'elle, il en fut secrètement ravi, il se dit que l'homme qui aurait Odelina comme femme aurait un certain prestige cette femme était unique, fonçant tête en avant pour protéger ce en quoi elle croyait se postant en rempare pour protéger toute personne qui en aurai besoin. Il sortit de sa rêverie quand Odelina lui tendit une tisane, elle lui sourit en lui indiquant que cela le réchaufferait et qu'elle avait mis des herbes pour l'aider à s'endormir, ils dormirent à la belle étoile.

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Il faut sauver le roi
Action1575 Lady Odelina Jewell surprend une conversation qu'elle n'aurait jamais dû entendre, le Marquis De La Croix parle d'assassiner le roi ! Odelina ne peut laisser faire une telle chose, malheureusement la maladresse légendaire de la comtesse est en...