Chapitre 3: Poison et contre poison

9 0 0
                                    

Gleen sourit au roi et débute une explication.

-Votre Altesse pardonné nos manières, mais nous aurions eu du mal à vous parler autrement.
-Je vous aurez accordé une audience vous le savez pertinemment Gleen !
-Désolé nous nous sommes mal exprimés seigneur, ce que sous-entendait le Comte Gleen s'est que nous en aurions été empêchés, asseyez-vous je vais tout vous raconter.
-Allez-y avant que je n'appelle la garde.
-Je me nomme Odelina Jewell, ma mère avait il y a une semaine et demis un rendez-vous avec une de vos favorites qui vous le confirmera, Madame la Vicomtesse Laora, ma mère m'a mis dehors par peur de ma maladresse, je me promenais dans le château et j'ai été attiré par des voix dans un salon de l'aile nord, j'allais m'annoncer quand une voie à demander quand elle pourrait vous tuer.

Odelina s'arrêta stratégiquement pour ménager le roi de la révélation qu'elle s'apprête à faire. Blanc comme un linge, il l'invita à poursuivre d'un geste de la main. Elle inspira et après un regard au Comte Gleen qui lui souris doucement, elle continua un peu plus tendu tout de même nota le roi.

-J'ai reconnus la voix du Marquis De La Croix, je me suis enfuie et j'ai heurté le Comte Gleen en courant il m'a proposé l'asile de ses appartements j'ai accepté et lui ai tout raconté puis les gardes ont frappé je me suis caché et quand j'ai vu qu'ils insistaient je me suis enfuit par la fenêtre, pour ne pas lui causer de problème après j'ai entendu des gardes dire que mon sauveur été au cachot, j'ai donc attendu la nuit je me suis déguisé en servante et j'ai apporté un repas au garde, j'avais mis des herbes puissante qui aide à dormir dans son vin, j'ai libéré le Comte et nous nous sommes enfuis j'ai d'abord rejoins mes parents pour les avertir de partir pour que le Marquis ne s'en prenne pas à eux, ensuite nous avons voyagé par détour nous sommes arrivés il y à tout juste quelque heures. Voilà pour preuve une affiche qu'a fait diffuser le Marquis.

Gleen tendit au roi les avis de recherches. Le roi stupéfait ne voulait pas le croire. Il essaya quelque chose pour tester cette jeune femme étrangement pâle et surtout réputé maladroite.

-Et si vous mentiez ?
-Votre altesse, il est vrai que le Marquis n'a presque que des insultes à la bouche quand le nom de ma famille est prononcé et c'est le cas pour tous les nouveaux nobles mais dites-moi pourquoi je prendrai le risque de faire perdre à ma famille ce qu'elle a eu tant de mal à acquérir ? Je ne suis fidèle qu'a vous, mon père m'a bien instruite sur mes droits et surtout sur mes devoirs envers vous, envers la couronne et envers notre pays. Seigneur, je n'ai jamais transgressé ses principes, je vous suis toujours resté fidèle, je n'ai pas hésité à parcourir des kilomètres avec le Comte pour vous avertir. Je comprends que vous pouvez douter, mais le Marquis n'a-t-il pas été étrange ces derniers jours ?

Le roi réfléchit le fait qu'il veuille le dissuader d'aller à Fontainebleau alors qu'il sait qu'il en a besoin, le fait qu'il insiste pour aller avec la garde en éclaireur. Oui, il y avait un problème, mais un complot pour sa mort ? Cela était peut-être un peu gros, mais il avait confiance en Gleen si le jeune homme était du côté de cette femme, le roi avait un peu plus confiance en la véracité de ses propos, puis son analyse était très juste. Il interrogea le jeune homme.

-Gleen ?
-Je la soutient, le Marquis n'avait aucun droit de me jeter au cachot sans raison, il a suspecté que la Comtesse m'avait informé, j'ai hésité moi aussi, j'ai douté et j'ai eu la réponse à mes doutes de la pire manière, si j'étais vous, je lui ferais confiance.
-Très bien, admettons que je vous crois, comment doit-il me tuer ?
-Merci votre majesté je saurais en être digne ! De ce que j'ai entendu vous donner un banquet dans un peu plus d'une semaine, il va engager son homme de main, qui va empoisonner votre vin.
-D'accord. Avez-vous une idée pour sauver ma vie ?
-Si vous prenez le poison, je serai en mesure de vous guérir après il faut connaître le poison, pour ça, je peux être dans les cuisines, mais si le poison et sous forme de poudre, il faudrait tester ce qui vous est donné.
-Vous connaissez les plantes ?
-Elle les connaît très bien, elle est plus compétente que le médecin que j'avais recommandé pour la reine.
-Si, c'est la vérité, soignez mon fils, il a de la toux, si vous réussissez, je vous croirai et je suivrai vos consignes.
-Très bien votre majesté par contre il ne faut pas que le Marquis nous voie sinon il tentera de nous tuer, donc pourriez vous l'occuper le temps que nous rejoignions votre fils.
-Très bien j'enverrais sa nourrisse vous cherchez.
-Parfait faites nous signe quand vous serez près.

Une heure après une jeune femme ouvrit la porte et leur fit signe, ils rejoignirent le prince, celui-ci toussait énormément et craché du sang par moment, Odelina l'examina  rapidement et pris le sang, accolé à la chambre, il y avait un laboratoire d'herbologiste, il était si très bien équipé, elle pu tester le fluide du prince et découvrir le mal qui le rongeait, elle prépara une tisane puissante qui soignerait le prince, elle la tendit au prince qui recula sous l'odeur.

-Je suis désolé mon prince le goût est très mauvais, mais se sera efficace, il vous faudra la prendre pendant une semaine et après vous serez complètement guéris.

Ils discutèrent de la maladie assez rare du prince quand le roi rentra. Il trouva son fils en meilleure forme, il avait déjà repris des couleurs. Ce dernier lui fit part de la bonne nouvelle. Le roi du reconnaître le talent et les connaissances de cette jeune femme, soit il lui accordait le bénéfice du doute, il préférait se tromper et qu'il n'y ait rien plutôt que de douter et de mourir. Il remercia chaleureusement la jeune femme, Odelina souriait, elle aimait aider les gens, si elle avait pu aider son roi par son fils elle en était plus qu'heureuse. Le roi lui sourit.

-Je vous remercie, donc comment pourriez-vous savoir de quel poison, il s'agit ?
-Je ne sais pas comme je vous l'ai suguegerais tout à l'heure le plus efficace serait de tester tout ce qui vous est donné, il n'existe pas cent poisons, je pense que l'on peut éliminer sans trop de risque les poisons les plus connus, je pencherai pour du venin de serpent
-Ce sera un banquet masqué, vous pourriez y assister et faire attention au serveur et tester tout se qui me sera donné ?
-Il faudrait être discret, mais oui cela pourrait être une bonne idée.
-Je suis le roi, Gleen quand même !
-Je suis désolé.

Gleen souriait espiègle ment il aimait parler avec cet homme qui respecté n'importe quel homme ou femme si ceux-ci lui rendaient le même respect. Le roi ria et sourit aux deux jeunes nobles face à lui.

-Je plaisante, en tout cas vous avez les appartements juste derrière aller vous reposer si vous avez chevauché sans repos ses 48 dernières heures et êtes poursuivis depuis plus d'une semaine vous devez être épuisé, je vais faire comme si je ne savais rien et le soir du banquet vous serez près de moi, je vous annoncerez comme un couple de Duc près de l'ouest fréquentant rarement la cour.

Odelina et Gleen rejoignirent leur appartement après une révérence,  complétement épuisé, ils se souhaitèrent bonne nuit et tombèrent dans les limbes du sommeil, les jours se succédèrent Odelina prépara deux autres potions pour le prince et elle prépara énormément d'antidote au poison les plus communs, et même plus rare, le roi lui avait fournis de nombreuses plantes chères et rares, elle en été ravis. Gleen était près d'elle pour tout jouant les assistants silencieux et curieux, cet homme lui plaisait, il était discret, mais être avec lui était rafraîchissant. Le soir du banquet arriva et deux servantes arrivèrent pour aider Odelina à s'habiller, elles lui mirent une magnifique robe bleue nuit, elle était serrée à souhait grâce à un corsé jusqu'au nombril, le corsé était en forme de V autour du ventre sur les côtés la robe s'élargissait et prenait du volume grâce à des arceaux, la robe était avec des manches longues collantes jusqu'au niveau des trois quarts de l'avant-bras elle s'ouvrait largement avec de la dentelle blanche, la robe avait des nuances de bleu le bustier était d'une nuit pourpre le reste de la robe était d'un bleu nuit. Au niveau des épaules la robe était ouverte juste recouverte de dentelle liant les manches et le corsé.

Il faut sauver le roiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant