Taoreta

1. Haruki, le rêveur.

Vivre dans un monde où le bonheur est inaccessible.
Cette phrase a été écrite après le conflit qui a séparé les hommes des femmes.
Depuis plus de 150 ans. Nous vivons séparément, dû à une guerre entre les deux sexe, qui n'a jamais cessé. 
Il paraîtrait que le monde a été créer il y a 175 ans. Et qu'au début, hommes et femmes cohabitaient entre eux. Mais à cause des nombreuses différences que nous avons, un conflit aurait éclaté 25 ans plus tard et depuis ce jours, nous vivons chacun de notre côté. C'est ce qui est dit par notre Père Ultime.

J'aurais aimé cohabiter avec eux. Savoir leurs différences. Si leurs mentalités sont les mêmes que les nôtres. Si leurs mode de vie est pareil que le nôtre. La seule chose que je sais sur eux c'est que la majorité d'entre elles ont les cheveux longs, comparés à nous, nous devons garder nos cheveux courts. Père dit que c'est pour améliorer notre hygiène de vie. Quand j'observe la femme, j'ai l'impression qu'elle est tout le contraire de nous, hommes. Elles m'intrigue.

??? :—Eh Haruki ! Attrape ça !
Une balle atterri sur le crâne du jeune homme.
Haruki :—Aie mais ! Tu pourrais faire un peu plus attention ! Idiot.
???—D..désoler Haru ! Je voulais juste m'amuser un peu avec toi..
Haruki :—Amuse toi avec les autres si tu veux. Moi je suis très bien ici.

Voici Mika, mon seul ami. Il est un peu comme tout les autres de mon âge mais il a la particularité d'être attachant. C'est sûrement son côté tête en l'air qui me fait dire ça.

Mika :—Eh, Haru.
Haru observe le lac devant lui.
Mika :—Haruuu.
Haruki :—C'est...beau..
Mika :—Haruki !!
Haruki :—Quoi ?!
Mika :—Arh... quand est-ce que tu seras un peu plus vivant et heureux toi, t'as toujours la tête dans les nuages. 
Haruki :—Je ne sais pas. Peut-être un jour qui sait.
Haruki se lève alors et pars du lac.
Mika :—Mais...eh! Tu va où ?
Haruki :—Je rentre chez moi. Si j'ai l'air somnolant, autant que j'aille dormir chez moi, tu penses pas ?
Mika :—Idiot.
Haruki :—Si tu veux. Je reviens après pour te déposer.

La vie ne m'intéresse peu. tout ce qui m'entoure me désintéresse. Je n'aime pas vraiment Père. Mais je suis tout de même forcé à suivre la ligné des enfants. Je dois être comme les autres pour pouvoir vivre et heureux et libre. C'est toujours ce que les adultes disent, alors on leur donne notre confiance.
Haruki rentre dans son logement.
Depuis 1 semaine, je suis seul ici. Mon parrain a une maladie douloureuse et il est donc sous hospitalisation.
Les parrains sont des hommes choisis pour éduquer un nouveau née. Le parrain choisi le bébé qui souhaite éduquer, et il devient alors son parrain jusqu'à ses 17 ans. Après cet âge dépassé, l'enfant prend son envole et commence sa vie d'adulte.
Mais dans tout ce tas, certains nourrissons ne trouve pas de parrain. Ils sont donc placés dans un centre d'éducation à part.
Mais une rumeur dit qu'il ne sont pas accueillis dans des centres et que quand ils grandissent, ils deviennent un danger pour les humains. Les gens les surnomment "les déchus". Des sortes d'hommes révoltés qui peuvent être partout et nul part à la fois. Des rejetés de la société qui se révoltent.
Haruki s'installe dans son lit. Il s'endort.

2h30 plus tard.
Haruki :—Hm...pourquoi je...M~Mika !
Haruki se lève en vitesse et cours vers la place.
Haruki :—Mika ! T'es où ! Répond moi s'il te plaît ! Merde...
Il regarde son interface de message.

14h07: Ne m'oublie pas hein, je sais que tu vas venir mais je préfère toujours te prévenir.
14h19: une réponse ne serait pas de refus monsieur le déprimé.
14h35: Ça fait 5 minutes que t'es censé être là...je suis presque en train de croire que tu va pas venir.
14h47: T'es sûrement occupé, je vais rentrer tout seul, c'est pas grave, enfin, je crois.
14h51: J'ai peur de tombé sur eux... mais bon je panique pour rien.

Haruki :—Merde Mika...je peux le rattraper.

Mika a peur de tombé sur un déchu. Il dit en avoir déjà croisé un, et que ça n'a pas été une partie de plaisir. Du coup, depuis que je le connais, je l'accompagne chez lui pour le rassurer. Faut bien faire ça pour un ami.